Poutchky, le 31 mai 2016 à 10 h 21 min
Bonjour, maintenant avec l’information largement diffusée, le corps enseignant a davantage conscience de la question. Mais, non, ils ne sont pas à même de détecter et d’envoyer chez le psy un enfant avec suspicion de précocité, d’autant plus que malheureusement, l’effet collatéral de la médiatisation de la précocité est aussi d’en donner une image tronquée d’enfant avec handicapé par cette particularité. Or, bien prise en compte, la précocité est bien loin d’être un handicap, en soi c’est plutôt un atout.
Le bilan WISC semble nécessaire chez votre enfant. Tout d’abord pour établir la précocité si possible, mais aussi pour voir si des explications pourraient être apportées aux problèmes que vous mentionnez.
Y a t il des problèmes dys? Un problème d’ordre affectif/émotionnel/attentionnel?
Pour le bilan, tentez plutôt de demander un nom de psy à l’une des antennes ANPEIP de votre région. Vous paierez certes le bilan, mais pourrez davantage choisir le psy parmi une liste de pro recommandés, et bien vérifier qu’il s’y connaisse en matière de bilan et de précocité. Les psy scolaires ont bcp de travail et ne sont pas particulièrement formés sur la question de la précocité, et vous risquez aussi de vous retrouver sans aucun compte rendu écrit avec analyse détaillée du bilan. C’est d’ailleurs une des premières choses que je vous conseille de vérifier auprès du psy que vous choisirez: vous remettra t il lors du rdv de restitution un bilan et une analyse détaillée, par écrit, des résultats chiffrés. Sinon, sans, difficile ensuite de savoir vers où vous orienter.