Françoise, le 16 septembre 2019 à 13 h 14 min
Bonjour Ribabo03,
Je viens de vous faire une longue réponse que j’ai maheureusement supprimée par erreur !
Je recommence donc, en essayant de ne rien oublier :
Concernant le haut potentiel en général et la scolarité, les besoins spécifiques de l’élève à haut potentiel doivent être pris en charge par les établissements scolaires. Les textes sont les suivants :https://www.enfantsprecoces.info/enfants-a-haut-potentiel-ca-bouge-du-cote-de-education-nationale/
Nous avons aussi édité une plaquette à ce sujet que vous pourrez trouver ici : https://www.enfantsprecoces.info/produit/identifier-et-accompagner-leleve-a-haut-potentiel-intellectuel/
Pour venir au cas particulier de votre enfant, il faudrait pouvoir analyser d’où vient sa récente phobie scolaire. Plusieurs éventualités sont possibles :
– cas fréquent de l’élève bon en classe qui n’a pas appris à travailler et à fournir d’efforts et se retrouve brusquement confronté à l’incompréhension et à l’échec. Ce n’est pas aisé à gérer sur le plan psychologique et sans explication cela peut être très difficile à supporter.
– il se peut qu’il ne comprenne plus ce que l’on attend de lui s’il a toujours eu des facilités (soucis de méthode, apprentissage par coeur plus difficile…) et soit démotivé. Ceci mis en parallèle avec un récent constat de “haut potentiel” est aussi une source probable de doutes.
– relations aux autres difficiles : est il intégré à un groupe, se sent il aujourd’hui différent ou en marge …Efforts d’adaptation non payants ?… A cet âge les adolescents ont besoin de se rattacher à un groupe pour s’idenfier, or s’il ne se sent pas bien avec ses camarades cela peut aussi lui peser.
– incompréhension des enseignants ? Diverses idées reçues sont liées au haut potentiel. Votre fils est-il compris dans son mode de fonctionnement singulier, avec ses propres forces et faiblesses ? sur la base de son bilan ?
Concernant le Cned, ce peut être une solution temporaire ou plus durable. Il y a néanmoins différentes précautions à prendre :
– présence d’un adulte bien sûr pour que l’enfant ne soit pas livré à lui même toute la journée
– c’est une solution qui peut être prise en charge intégralement avec accord de l’inspection académique sur la base de la phobie scolaire ou d’une inadaptation temporaire liée au haut potentiel (en accord avec les services de l’EN)
– les cours sont complets, denses, surtout à partir du collège, nécessitent beaucoup d’investissement personnel en termes de travai et de motivation aussi : ce sont de gros pavés, peu “ludiques” et la quantité de travail à fournir est importante.
– a cet égard cela dépend vraiment de la relation de votre enfant à l’effort et eu travail: s’il est motivé et relativement autonome, oui, s’il a plus de mal ou des lacunes antérieures, ou n’est pas très scolaire (comme l’un des miens qui souffre vraiment aujourd’hui de ce système), c’estmoins évident et nécessite de la part du parent un accompagnement à 100 %.
– des professeurs sont disponibles pour du soutien et de l’aide, vous êtes guidés dans les formalités.
C’est une solution à réfléchir vraiment compte tenu de l’histoire je dirais de votre fils pour savoir ce qui l’a mené à la phobie et envisager la meilleure solution pour lui. J’espère que vous trouverez demain une oreille attentive qui saura vous guider.
J’espère n’avoir rien oublié, me message me semble moins complet que la première fois !