bill34, le 26 mars 2021 à 10 h 03 min
Bonjour,
je cherche de l’aide pour savoir comment concilier collège et précocité.
Mon fils vient d’entrer en 6e, il a 12 ans, nous habitons à côté de Montpellier. Il a été diagnostiqué précoce via le test WISC il y a 4 ans, démarche entreprise après pression de son école primaire qui n’arrivait pas à le gérer, élément perturbateur des cours (se lève, chante, joue…).
Le test a montré un haut potentiel intellectuel mais aussi des difficultés de concentration qui ont été confirmées par un bilan psychomoteur il y’a 2 ans ; il a probablement une pensée arborescente, pour ne pas dire effervescente, une idée en chassant une autre à vitesse éclair pour l’emmener très loin de la priorité du moment.
Sa situation ne s’est pas arrangée avec le diagnostic de cancer pour sa mère il y a un peu plus de 2 ans, et elle a perdu son combat pour s’éteindre en ce début d’année 2021 après trois mois particulièrement compliqués, voire traumatisants, pour nous tous.
Aujourd’hui le collège n’en peut plus, il se fait régulièrement exclure de cours et il s’est déjà fait exclure 3 fois une journée depuis janvier. En cascade, le collège me met la pression en espérant que je vais trouver une solution…
Or je n’en ai aucune.
Côté social il a des amis mais les enfants de sa classe ne comprennent pas son comportement. Il a été victime d’un léger harcelement moral en début d’année que nous avons heureusement rapidement contré (les enfants le traitaient de débile, en gros, vu qu’il se comportait pas “normalement”). Ca lui vaut aussi des petites embrouilles avec des plus grands, car il répond…
Comme beaucoup d’enfants précoces, il passe merveilleusement avec les adultes en 1-1, il est malin et peut même se montrer manipulateur pour faire entendre aux gens ce qu’ils veulent tout en faisant en sorte que ça l’arrange lui. Avec moi, c’est beaucoup plus tendu, vu que a) je le connais et b) je suis pour lui probablement perçu comme une source de contrainte, le lourdingue qui veut le faire travailler et changer de comportement.
Il a eu un suivi psychologique pour accompagner la perte de sa mère, mais le psychologue pense qu’il n’y a rien de plus à faire, mon fils n’est pas en danger et a juste besoin que le temps passe pour digérer la perte de sa mère et perdre son sentiment d’insécurité, d’abandon (enfin là c’est moi qui extrapole et je suis pas psy :))
Bon je pourrais en parler encore très longuement mais si vous avez des conseils, des interlocuteurs à contacter, des professionnels aidants dans l’agglomération… je prends !!