Françoise, le 20 décembre 2021 à 18 h 19 min
Bonjour marmotte82,
Personnellement j’ai trouvé que la période 2 ans 1/2 à 3 ans 1/2 était la plus difficile avec mes enfants, car à cet âge ils sont encore instables émotionnellement, en construction sur le plan physique et moteur, et ont en parallèle de fortes attentes lorsqu’ils sont dotés d’un haut potentiel, attentes que leur évolution physique ne leur permet pas de satisfaire seuls ni forcément d’exprimer. Le rôle des parents est donc de les accompagner et de tenter de comprendre ce qu’ils expriment entre les lignes, de combler leurs “lacunes” et de les rassurer toujours.
Si vous sentez une certaine pression par rapport à la réussite, tentez d’alléger la chose, de montrer que tout le monde se trompe, de la laisser jouer juste pour le plaisir sans relever les erreurs. Tentez aussi la dérision, l’humour, ça débloque souvent une situation tendue (exp bonhomme râté : et si on dessinait un bonhomme très moche !).
Sinon il est vrai qu’on peut se laisser aller à oublier leur âge physiologique tant sur le plan verbal ils sont performants, mais 3 ans c’est petit et les besoins primaires de réconfort, câlins, d’aide, de sommeil… sont encore bien présents, ils sont encore en phase d’apprentissage, y compris pour accompagner leurs émotions, qu’ils expriment mais ne peuvent contrôler à ce stade.
Avec ma fille, les activités pâte à sel, cuisine, peinture étaient de bonnes sources de détente. La musique aussi pour bouger et s’exprimer physiquement. Le soir lecture ensemble sur la canapé avant le coucher. Pour le coucher, ils sont rassurés s’ils sentent que vous n’êtes pas loin et faites des incursions dans la chambre pour voir si tout va bien. Pour certains enfants très sensibles le fait d’être seuls dans une chambre à l’étage par exemple peut être stressant.
Je vous mets un lien vers un article qui pourrait vous aider et vous rassurer : https://www.enfantsprecoces.info/les-apprentissages-du-jeune-enfant-vus-a-travers-les-neurosciences-affectives/