laurence, le 24 octobre 2011 à 18 h 03 min
Bonjour,mère de deux enfants “classiques”, le fils aîné de mon conjoint de 13 ans est venu vivre avec nous en urgence début septembre. Il m’avait dit que ses enfants sont “précoces” (je ne supporte pas ce terme), surdoués mais je dois dire que je n’y avais jamais été confrontée…
Hyper sensible moi même et très axée thérapeutique hors norme, je l’ai accueilli à bras ouvert, ainsi que mes enfants d’ailleurs. Par chance, ils ont tous les 3 un an d’écart. Vu le passé de cet enfant, je me doutais que je me lançais dans une grande aventure, mais j’étais loin de me douter à quel point ça allait me déstabiliser…
Je suis quasiment tout le temps mon instinct depuis des années et ne me trompe jamais, même si certains en sont choqués. J’ai pas mal parlé avec lui, mais là, au bout de presque 2 mois, je n’en peux plus…
J’ai rapidement vu qu’il était en décalage avec le comportement affectif de mes enfants, et de ceux que je fréquente depuis longtemps, ce qui m’a poussée à me documenter non stop sur ce sujet inconnu pour moi.
Le problème est que je ne le “sens”pas… Je n’arrive pas à lui faire confiance parce que je ne le sens pas clair. Oh, il est posé, doux, gentil, pas de problème, mais… manipulateur, fabulateur, dépendant;;; ?
J’ai l’impression qu’il est constamment en train de jouer du théatre pour amadouer, qu’il ne dit pas la vérité, je passe mon temps à écouter ce qu’il dit, lui dire que je le comprends, lui expliquer le pourquoi d’une contrainte que je lui impose comme acheter le pain quand c’est son tour, participer aux tâches ménagères au même titre que tout le monde etc, mais il passe son temps à ne “pas aller bien”.
Rien n’est pour lui je le reconnais, mère qui a une sclérose en plaque non évolutive, père sans autorité, diagnostic il y a 2 ans environ, divorce des parents il y a 1 an, rupture avec sa mère depuis le divorce qui l’a d’ailleurs inscrit en internat pour enfants en difficultés scolaires ou familiales du jour au lendemain sans en parler au père ni à lui même (d’ailleurs ni son père ni moi ne connaissons les raisons de cette décision). Lourd n’est ce pas ?
Je veux donc le mettre sur le bon chemin, puisque je suis en formation pour devenir thérapeute et que j’ai besoin d’aider les autres, mais là je suis au bout de mes limites nerveuses, psychologiques et physiques.
La psychologie classique je suis contre, il a d’ailleurs dit lui même qi’il en avait vu plusieurs et qu’il n’arrivait pas à leur parler, mais quoi ou qui d’autre ? Agit il comme tous les enfants surdoués ou est il vraiment en grande détresse ?
J’ai besoin de vous svp…
Merci
Laurence