Loin de moi l’idée de rédiger un article outrancièrement négatif au sujet de l’école et des enfants précoces. Certains trouveront peut-être que je force le trait dans les 10 paragraphes ci-dessous mais l’expérience et les contacts avec nos visiteurs prouvent qu’aujourd’hui encore il n’est pas rare de rencontrer ce genre de situations dans les établissements de nos enfants. Même si la perception de leur différence et leur prise en charge ont fait de réels progrès au cours des dernières années sous l’impulsion des associations et de pionniers du monde éducatif, il reste du chemin à parcourir pour que dans chaque école, dans chaque collège, des adaptations soient mises en place et que des erreurs parfois lourdes de conséquences ne soient plus commises. Voici un florilège des plus fréquentes d’entre elles.
1Lui dire “tu es si intelligent, tu devrais être capable de faire ça”.
Voilà sans doute le meilleur moyen de détruire l’estime de soi d’un enfant précoce. Il n’y a pas mieux pour instiller dans son esprit le doute sur ses propres capacités et le brider pour longtemps. C’est méconnaître le fait qu’un enfant, fut-il supérieurement intelligent n’a pas la science infuse et que, comme tout un chacun, il peut porter un intérêt variable à des sujets différents. Un enfant intellectuellement précoce ne peut pas être un génie universel, notamment dans le monde où nous vivons, marqué par une développement sans pareil des connaissances accessibles.
2Lui répéter sans cesse “peut mieux faire”
Ou encore ne pas le féliciter car son bon résultat serait normal au vu de ses capacités et que, finalement, il n’a guère de mérite par rapport à ses camarades moins chanceux, moins bien dotés par la nature ou moins poussés par leurs parents. L’enseignant n’oubliera pas de bien faire figurer la remarque en question dans le bulletin trimestriel de l’élève, à l’attention des parents. Par souci de perfectionnisme, il poussera le vice jusqu’à enfoncer le clou devant la classe au complet, lors de la remise des devoirs notés. Ce genre de réflexion est ressenti très négativement par des enfants qui, pour la plupart, ressentent une grande soif de justice et d’équité.
3Lui dire qu’il n’a pas 20 car NUL n’est parfait
L’établissement que fréquentait notre fils au Cours Préparatoire n’utilisait pas de système de notation chiffré. Pour chaque compétence à aborder dans l’année, le bulletin proposait quatre possibilités de classement du travail de l’enfant : Compétence non acquise, réussite rare, réussite fréquente et compétence acquise. La maîtresse n’utilisait pas la première occurencce “pour ne pas décourager les élèves”, ni la dernière “parce que rien n’est jamais définitivement acquis”. Imaginez-vous l’état émotionnel d’un enfant hypersensible de 5 ans qui se rendait plusieurs fois par semaine en classe de CE2 (donc avec des enfants de 8 ans) pour y suivre avec succès des cours de mathématiques et qui découvrait en fin d’année que la compétence “Ecrire et nommer les nombres entiers inférieurs à 100” n’était pas acquise mais faisait simplement l’objet de réussites fréquentes ?
4Lui dire “Tu dois faire le même travail que tout le monde”
Ou sa variante “C’est ce qu’on apprend à ton âge”. Ce problème ne touche pas que les enfants précoces et c’est à mon sens la principale lacune de notre système éducatif. Tous les enfants sont différents, ont un rythme d’apprentissage variable et pourtant, tous doivent apprendre les mêmes choses, effectuer les mêmes exercices, au même moment, uniquement en fonction de leur âge. Pire, ils doivent fréquenter des enfants nés la même année qu’eux pour se “socialiser” et en-dehors de cela, point de salut.
5Lui répondre “tu verras ça l’an prochain”.
L’enfant précoce est curieux, c’est ainsi. Refuser de répondre à son besoin d’aller plus loin, d’approfondir un sujet, de connaître les tenants et les aboutissants d’une question précise, c’est négliger sa curiosité positive et le brider inutilement. S’il est bien évident qu’un professeur ne peut passer le plus clair de son temps à répondre aux interrogations d’un enfant surdoué, il existe cependant des solutions qui peuvent facilement être mises en oeuvre. Par exemple, pourquoi ne pas remplacer des exercices répétitifs et fastidieux par une séance de travail en autonomie sur documents qui permette à l’enfant concerné d’approfondir ou d’enrichir une partie du programme qui l’intéresse ?
6Lui refuser un saut de classe bénéfique pour de mauvaises raisons
En grande section de maternelle, notre deuxième fils s’exprimait très peu avec ses camarades et ne parlait presque pas avec sa maîtresse. La psychologue libérale qui l’avait testé et la psychologue scolaire du RASED pensaient toutes deux qu’un passage anticipé au CP était la solution pour résoudre ce problème particulièrement pénible pour notre garçon qui, de ce fait, n’était pas du tout intégré au groupe. Le conseil de cycle a refusé le saut de classe pour “déficit de communication”, balayant d’une formule lapidaire la solution préconisée par les psys pour y remédier. Heureusement, l’inspecteur de l’Education Nationale a validé notre recours et notre fils est entré au CP à 5 ans. Dès les premiers jours, il s’est mis à parler avec ses camarades plus âgés et son enseignante. Que serait-il advenu de lui si la décision de l’équipe éducative avait été maintenue ?
7Lui donner un travail qu’il a déjà réalisé avec succès plusieurs fois
Un enfant typique a besoin de cinq ou six répétitions en moyenne pour s’approprier un nouvel apprentissage là où un enfant surdoué se contentera d’une ou deux. Ceci posé, il ne faut pas s’étonner de voir un enfant soumis à une batterie complète d’exercices identiques, proposée durant plusieurs jours, montrer de l’ennui en classe. De la même manière, il est inévitable pour un enfant doté d’une excellente mémoire et qui a acquis définitivement des apprentissages antérieurs de trouver mortellement ennuyeuses les nombreuses heures passées en début d’année scolaire à réviser le programme de l’année passée. Il est également illusoire de penser qu’un enfant doté d’une confortable avance en mathématiques se satisfera de devoir effectuer des additions à quatre chiffres alors que ses petits camarades en seront à deux et qu’il aura lui-même intégré cette notion depuis des semaines.
8Le forcer à s’occuper d’enfants en difficulté.
Le tutorat d’enfants rencontrant des difficultés est parfois présenté comme une solution qui permet d’occuper utilement un enfant précoce en manque d’activité et de mettre à profit ses connaissances pour un meilleur fonctionnement de la classe. L’intérêt de cette idée doit être relativisé, notamment parce que l’on sait maintenant qu’un enfant surdoué n’appréhende pas les apprentissages de la même manière qu’un enfant typique et qu’il n’y a donc pas de raison qu’il soit apte à former convenablement l’un d’entre eux. Un enfant est à l’école pour apprendre lui-même, pas pour seconder l’enseignant. Il ne faut pas négliger non plus la possibilité que la mise en oeuvre d’une telle pratique isole encore un peu plus l’enfant au sein de la classe en augmentant chez ses camarades le ressentiment qu’ils peuvent éprouver devant un enfant qui réussit bien et leur paraît survalorisé par l’enseignant. Le harcèlement scolaire peut rapidement faire son apparition dans ce cas, surtout au collège.
9Lui donner des livres à colorier quand il a terminé son travail
J’entends par là trouver n’importe quelle occupation sans intérêt pour faire passer le temps d’un enfant plus rapide que les autres jusqu’à ce que ses petits camarades aient pu le rattraper. L’exemple du coloriage n’est cependant pas anodin. Quoi de plus rébarbatif et de moins formateur lorsqu’on a l’esprit vif et curieux et qu’il serait tellement plus intéressant d’approfondir le cours ? A quel autre enfant donne-t-on ainsi une tâche à accomplir juste pour qu’il se tienne tranquille dans son coin ?
10Le punir parce qu’il ne semble pas attentif
Un enfant qui ne trouble pas le calme de la classe, qui n’empêche pas ses camarades de travailler et qui obtient de bons résultats ne devrait pas être blâmé parce qu’il semble écouter d’une oreille distraite les propos du professeur ou dessine sur son cahier pendant que celui-ci débite son cours. Beaucoup d’enseignants ne comprennent pas que le mode de fonctionnement de la plupart des enfants précoces leur autorise ce genre de pratiques, voire les rend nécessaires pour une bonne assimilation du cours. Les dérivatifs en question peuvent en effet favoriser la mémorisation par la visualisation, mais aussi permettre à l’enfant de canaliser des pensées envahissantes qui l’empêcheraient sans cela de se concentrer sur un cours qu’il trouve peu passionnant par ailleurs.
Bien sûr, il est rare de trouver toutes ces erreurs rassemblées dans le travail d’un seul enseignant, et heureusement. Il est cependant fréquent que, par méconnaissance ou choix de la facilité, des enfants subissent ce genre de désagréments qui peuvent, du fait de leur grande sensibilité, prêter durablement à conséquence. A nous, parents, de veiller au grain et, par le dialogue avec l’équipe éducative, de faire reculer des pratiques dommageables encore trop répandues.
Je vous invite à compléter cette liste mais aussi le cas échéant à en discuter le contenu en laissant vos commentaires en bas de page.
Je m'occupe d'Enfants Précoces Info depuis 2002. Je publie des articles et j'interviens sur la partie technique du site. J'essaye aussi de le faire évoluer pour qu'il soit le plus utile possible et qu'il vous rende les meilleurs services dans l'accompagnement de vos enfants. Je suis le papa de quatre enfants précoces nés entre 1997 et 2012 et, à ce titre, j'essaye de vous faire partager mon expérience.
26 commentaires
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On vient de lire votre article avec ma fille Manon – pour nous il y a 9/10 points ici que Manon a subi à l’école!
Elle est d’accord!
Malheureusement !
Merci pour cet article qui aide à cerner certaines difficultés, et à avoir un autre regard non seulement sur le travail réalisé en classe, mais sur la manière dont on parle de l’école à la maison et dont on exprime nos attentes.
Le point ” coloriage ” m’a fait sourire car en effet, notre enfant en a fait… beaucoup. Heureusement, il a eu la chance d’avoir des enseignantes qui ont d’elles-mêmes très vite préparé, à côté des “coloriages”, d’autres activités un peu plus stimulantes : ” coloriages magiques “, exercices de difficulté supérieure sur la même leçon, rallye lecture, exercices ludiques sur l’ordinateur, fiches d’observation des animaux de la classe (vers à soie, escargots ou poissons) etc. Cela a eu un effet motivant pour toute la classe, et été très positif au niveau individuel.
Moi, je suis en seconde. J’adore la physique, les maths et les profs ne veulent pas répondre à mes questions (point 5) et en TP ils me mettent avec mes camarades de classe qui arrive le moins sur ses sujets (point 8). Je pourrais finir en une heure mais au bout deux, on est encore sur la même question… C’est juste énervant !!!
Mon fils se plaignait de s’ennuyer en CP. J’en avais parlé à sa maîtresse qui m’avait dit qu’il ne faisait pourtant jamais des exercices de sa fameuse pochette bleue. Un peu fâchée, j’en avais parlé à mon fils qui m’avait répondu : “ho, je vais te la ramener et tu vas comprendre !” et effectivement, ce fameux “travail” était du coloriage. Il refusait systématiquement de le faire. Il déteste en CE1 toujours autant colorier et a même inventé une méthode pour colorier plus vite : deux feutres accrochés à un manche !
Moi aussi petite je détestais les coloriages. Et ma technique était d’utiliser les crayons les plus larges possibles. Pour les stylos accrochés ensemble par un élastique, je réservais ça pour les lignes que j’avais à faire :-D.
J’espère que mon petit HQI l’école se passera mieux pour lui que pour moi.
IOn vient de lire votre article avec mon fils pour nous il y a 8/10 points ici que mon fils subi à l’école!
Il est d’accord!
On vient de lire votre article avec mon fils pour nous il y a 10/10 points ici que mon fils subi encore à l’école secondaire!!!!
c’est pas toute à fait ça
Je râle après le primaire de mes enfants. Le pompon a été pour mon dernier (14 ans en 3ème aujourd’hui) qui a des difficultés en graphisme et dépasse encore quand il doit colorier. Mais il est super rapide, rapidité qui a été encouragée ++++. Ben oui, quand il a finissait son travail, il avait le droit de faire ce qu’il voulait en attendant que les autres aient fini. Je le comprends, c’est plus cool de prendre un bouquin, ou ne rien faire. Mon fils a donc développé 2 compétences : la rapidité et ne pas faire de bruit. Ce n’est que maintenant qu’il a compris le piège dans lequel il s’était mis : menace de ne pas aller en 2nde générale….là il a eu vraiment peur …et nous aussi. Heureusement que nous avions fait tous les bilans demandés par le collège : le mot intelligent revenant régulièrement, le collège a regardé notre fils différemment. et tout est en train de rentrer dans l’ordre.
C’est ce que vit mon fils en CE1 avec une année d’avance. La maîtresse ne veut pas qu’il saute une seconde classe malgré l’avis u psy alors il travaille très très vite et passe son temps à lire au fond de la classe…
Bonjour,
N’hésitez pas à saisir le référent eip de votre académie pour vous soutenir dans vos démarches.
Idem pour nous, alors que mon fils était très content d’être en CP (passage anticipé à 5ans); depuis quelques semaines, il ne va pas très bien… gros problème de comportement… L’ennui est l’ennemi n°1 🙁
Je suis institutrice et maman de trois filles précoces ayant sauté chacune une classe tout en restant en tête de classe. Votre article m’a fait sourire mais en même temps, je tiens à signaler que le recours au coloriage pour les enfants précoces vise à développer l’habilité et le soin car en général les enfants précoces ont “la flemme” d’écrire car comme disaient mes filles, “je pense plus vite que j’écris”… Donc cela peut avoir une utilité mais évidemment il ne faut pas proposer que cela !
Pour ma part, je “récupère” souvent dans ma classe les enfants supposés précoces car mes collègues disent ne pas savoir s’y prendre. J’ai mis au point des pochettes-secrètes avec des exercices ciblés qui permettent de parcourir les programmes que classes supérieures de manière ludique et sans avoir l’air d’y toucher… Mes élèves (2 cette année en cm2) adorent et du coup mes meilleurs élèves sont motivés et veulent faire la même chose. Que du bénéfice!
amitiés Cm²
Bonjour
Ma fille a un Qi de 142 à 8 ans
Elle s ennuie aussi à l’école et fait des coloriages magiques
La maîtresse n est pas au courant pour son Qi dois je lui dire ?
Bonjour,
C’est effectivement très important que les enseignants soient au courant du caractère atypique de l’enfant, c’est même très étonnant que ce ne soit pas déjà le cas si votre fille a été testé. Le psy ayant fait le test a sûrement dû faire un compte-rendu avec des pratiques à adopter ou non pour faciliter l’apprentissage de votre fille (vis à vis de vous, parents, et du corps enseignant)?
Chaque enfant/personne est différent donc peut-être que l’enseignement qu’à votre fille actuellement lui correspond mais ce ne sera que bénéfique pour votre fille d’avoir un suivi surveillé et personnalisé.
PY
Je suis professeure au collège et maman d’enfants précoces. Pour mon dernier qui s’ennuyait en cours, j’ai moi même fourni des impressions d’exercices qui lui plaisaient (en l’occurrence des multiplications ^^). On trouve facilement sur internet quand on se donne un peu la peine =)
Bonjour, il s’agit aussi de quelques paroles malheureuses que nous-mêmes, parents pleins de bonne volonté et de beaux projets pour nos enfants, pouvons avoir pour nos enfants. Des idées sur quoi et comment dire à la place?
Merci
Bonjour,
Dans un premier temps, les laisser rester des enfants et ne pas tout miser sur les résultats scolaires ni sur l’ecole d’ailleurs.
Je vous mets un lien qui répond à la question : https://www.enfantsprecoces.info/ecole-et-enfant-precoce-comment-eviter-la-frustration/
Alors que je savais rien sur les eip et n avais pas la moindre idée de l eip de mon premier enfant. Je demandais à mon enfant d faire car elle se retrouvait seule au fond d la classe en CP car comme me disait la maîtresse “elle fini son travaille avant les autres. Alors elle m emmerde je sais pas quoi en faire” résultat elle a arrêté d bosser alors le directeur l année suivante nous a convoqué pour demander à penser à l’envoyer dans un établissement particulier car c est dans doute “une débile mentale” ce que l on entendait dans la bouche des enfants de l école qui avaient dans doute l entendre de la bouche des enseignants. Résultat dépression à l âge de 8 ans.. Sans compter les psy qui n’ont jamais rien diagnostiquer. Juste c est la faute à la mère.!!!!a 14 ans au bord d la rupture elle est interné, lassait d entendre qu’elle est une merde. Elle a 140 de qi est a perdue complètement confiance en elle
Bonjour,
bon score ici aussi 😉
Avec en plus la culpabilité de n’avoir pas su, pas voulu dire à l’école, pas insisté pour le saut de classe (refusé pour cause de manque de soin à l’écrit et écriture cursive non acquise; somme toute logique puisque son apprentissage n’avait point été démarré ;-)).
Mais sur le nombre de points, j’en ai rajouté moi-même de forts nombreux depuis ces 6 années de collège et lycée.
IB
Bonjour,
Et bien oui ! C’est comme ça que ça se passe. Pour mon fils, c’est 10/10 aussi.
On peut rajouter : “Arrêtez de stimuler votre enfant à la maison ! Cela suscite un manque d’intérêt pour le travail en classe et ça gêne les autres !”
C’etait au CP. Il avait 6 ans et savait déjà lire et écrire depuis 2 ans. Forcément qu’il s’ennuyait. Mais il n’a jamais rien montré à l’école ou ailleurs. Seulement à la maison, à l’abri des regards et critiques.
J’ai bien lu l’article et les précédents commentaires. Au moins, vos enfants ont su surmonté et surtout se sont acceptés tels qu’ils sont. Mon fils est un HP potentiel et non identifié. Aucun test QI n’a pu indiqué quoi que soit. Il est tellement mal dans sa peau qu’il préfère rejeter tout ce qu’il est en bloc pour rentrer dans leur fameux moule. Du coup, il est pour tout le monde un enfant à part et non sociabilisable. Aujourd’hui il est en 6eme, il s’en sort tant bien que mal.
Bonjour,
Peut être serait il bénéfique pour votre fils de pratiquer aujourd’hui un Wisc V, qui porte une analyse plus fine sur les différents indices et raisonne par indices et non globalement. Cela permettrait de mettre l’accent sur des points positifs et relever des difficultés, l’essentiel pour lui étant de pouvoir se rattacher à quelques atouts et travailler sur les difficultés pour mieux avancer, au lieu de tout nier en bloc.
Je vous mets un lien sur les risques liés à la non reconnaissance : https://www.enfantsprecoces.info/les-lourdes-consequences-du-deni-de-precocite-intellectuelle/
Tout à fait d’accord pour le wisc v. Enseignante au collège où sont mes jumeaux, l’un est hpi et a sauté une classe. J’aimerais tellement faire si ce n’est pour mes enfants , au moins pour ces hp en souffrance que je détecte (mes antennes extraterrestres ). Je suis perdue et avec bp de travail ds des classes à 28 avec dyspraxique, autiste, Tdah et les autres d un niveau hétérogène. De plus, le collège est souvent un tournant pour ces hp hétérogènes complexes.
Mon fils a été testé cet été, il aura 6 ans dans quelques jours. Nous n’avons pas demandé de saut de classe car il a des « soucis » avec le graphisme, il n’aime pas écrire « ça prends trop de temps » d’après lui, et aussi car il est dans une classe bilingue depuis la GS. Il est cependant dans une classe à double niveau CP/CE1. Nous avons rencontré ses institutrices à la rentrée pour leur faire part du compte-rendu de la psychologue, et il a été décidé de l’intégrer au CE1 pour tout le reste (lecture, maths etc.) l’instit de français était sceptique et nous a quand même dit qu’avant de lui proposer des exercices de CE1 il devrait faire ses preuves sur ceux de CP ! Heureusement l’instit d’allemand a pris le dessus ! Sauf que depuis un mois et demi il ne fait plus aucun exercice de ce1 ! En septembre il avait des « très bien » et 10/10 sur des exercices de maths de CE1 (dénombrer jusqu’à 60) et il y a quelques jours il a fait une fiche sur les chiffres jusqu’à 30 !!! Je vais prendre rdv avec les instits à nouveau. Et s’il le faut, insister pour un saut de classe.
Bonjour, nous sommes deux apprenties. Nous avons un projet sur les surdouées pour notre travail de fin d’année. On voulait savoir s’il y a des choses ou des points importants à savoir sur les personnes HP. On a pu faire des interview avec des personnes HP mais nous voulions quand même savoir votre point de vue.