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Annabelle73 a adressé une note au groupe L'enfant provocateur il y a 4 ans et 11 mois
Bonjour,
Aujourd’hui, c’est un appel à l’aide que je poste.
Mon fils à 6 ans et demi. Il a passé les tests en septembre, tests qui ont confirmé notre ressenti. Mon loulou est précose et il ne gère pas du tout ses émotions…
Il n’y a pas une journée sans cris, pleurs, … Je suis à bout et ne sait plus quelle position prendre face à mon enfant. Il devient dangereux pour les autres (frappant ses camarades et son frère jumeau). Aucune punition ne fonctionne, nos longues discussions n’aboutissent à rien. Le reste de la fratrie souffre aussi du comportement de leur frère.
Si certains d’entre vous avez des idées à nous soumettre, je suis preneuse. Merci d’avance pour vos retours,
Bonjour Anabelle, nous ce qui lui fait du bien pour la gestion des émotion c’est le psychologue et la psychomotricienne. Les progrès se font sur la gestion des émotion et sur ses relations aux autres.
Quand il démarre une crise, il ne faut surtout pas minimiser sa peine et sa frustration par des ” c’est rien” ou ” tu exagère” mais plutôt commencer par” je comprends, ça t’énerve que… C’est vrai ceci est injuste, mais taper ton frère n’est pas la bonne solution… Souvent le fait de se sentir compris désamorce la rage qu’il ressent à ce moment.
Enfin, il a toujours à sa disposition un ” ça m’énerve”. C’est un morceau d’emballage carton qu’il peut détruire à volonté quand il a du mal à se maitriser. La seule condition étant qu’il ramasse et jette les morceaux après.
J’espère avoir pu vous aider. Bon courage.
Bonjour Laure,
Merci pour notre retour. Mon fils rencontre une psychologue en janvier afin de mettre en place un suivi afin de l’aider à gérer ses émotions…
J’aime beaucoup votre idée du carton d’emballage. Je pense que je vais essayer lors de la prochaine crise.
Vous espérez m’avoir aidée, alors je peux vous dire que le temps que vous avez pris pour me lire et me répondre m’ont aidé à me sentir moins seule dans ce moment d’épuisement. Merci.
Bonjour,
Notre enfant n’est pas diagnostiqué. Nous avons rencontré des difficultés avec la gestion des sentiments et nous sommes rapprochés de la psy de pmi. Après 3 suivis différents qui ont aidé sans plus, elle a parlé d’une possible précocité. C’est donc très modestement que je vous propose ce que nous avions mis en place.
Notre petit troll ne se rendait pas compte de ce qui n’allait pas. On pouvait passer une journée horrible et lui le soir nous disait qu’il était content, qu’on s’était bien amusé. Nous avons beaucoup verbalisé avec une formule “ton comportement…. même si tu ressens…”. A côté de ça, on avait utilisé des couleurs (vert, jaune, rouge, noir) avec des “chances” par couleur 3 puis 2 puis 1 et quand ça n’allait pas, on baissait la pince à linge dans les couleurs sans jamais remonter et le soir on faisait un bilan. Ca mettait en avant les journées positives (avec privilèges à la clé) et marquait aussi quand ça n’allait pas (il entendait que c’était une mauvaise journée puisque la couleur était une preuve). La psy n’était pas d’accord avec ce système qu’elle trouvait scolaire et stressant, je préfère le dire honnêtement. Sur une période de 6 mois ça nous a permis d’ouvrir la discussion et de matérialiser le problème. La prise de conscience a été faite, on peut donc maintenant discuté quand ça ne va pas. Pour les crises, on a aussi lu un doc suisse sur les enfants hypersensibles qui proposent des solutions à chaque comportement selon vos ressentis en identifiant le besoin qui est derrière et ça déculpabilise beaucoup de savoir que c’est pas parce qu’on est de mauvais parents mais parce que le cerveau de monsieur troll a un besoin de stimulation ou d’absence de stimulation (dsl je ne le retrouve pas, à chercher sur le net).
Bonjour Elodie,
Merci d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre. Je vais prendre le temps de chercher le document suisse sur internet pour le lire. Même si je sais que nous ne sommes pas de mauvais parents, c’est toujours très compliqué de gérer le regard des autres. Nous faisons du mieux que nous pouvons, mais c’est difficile de ne pas trouver les clefs pour aider notre enfant.
Bonjour Annabelle. Ce qui a marché pour mon fils de 6 ans aussi. Ç le sport… 3 fois par semaine. Le dialogue évidement… Mais je ne vois apprend rien… Le fait d’être stricte aussi joue beaucoup. Faut mettre beaucoup de limite. Et valoriser des que l’occasion se présente. Ç souvent du manque de confiance en soi… Donnez nous des nouvelles. Bon courage
Bonjour, mon fils à 8 ans 1/2.
Sa précocité a été reconnu il y a 8 mois apres 4 ans de suivi psychologue, CMPP….. Nous avons changé de psychologue il y a 10 mois et nous avons tout repris à zéro avec elle : historique, difficulté rencontré et les test ( WISC et suspicion de TDAH qui s’est avéré négatif).
Mon fils fait du sport régulier 2 fois par semaine + natation et vélo quand on peut. Le sport et les discutions quotidienne l’aide à désamorcer les situations.
Il est hypersensible, vit tout intensément et prend tout à cœur. Nous passons aussi des contrat avec lui ( un comme Sheldon Cooper dans big bang théorie) et nous valorisons bcp les bons comportements mais c’est un travail de tous les jours et il est suivi toutes les 2 semaines. Par contre, il ne veut pas entendre/accepter qu’il est différent , encore moins précoce … :S
Bonjour,
Le sport fait parti de notre vie de famille. Les garçons ont commencé l’athlétisme à 3 ans, le judo à 4 ans… Nous faisons beaucoup de sortie en vélo. A 5 ans, pendant les vacances, ils étaient capable de parcourir tous les jours 20 km en vélo.
En hiver, c’est ski une bonne partie de la saison. A 6 ans, ils ont un meilleur niveau de ski que moi. Bientôt, il me sera impossible de les suivre.
Avec l’arrivée de la petite sœur, nous avons été obligés de limiter les activités (par manque de temps et la différence d’âge est parfois compliquée à gérer dans les activités).
Cette année, nous avons limité les activités à 1 séance de judo par semaine. Il rêve de faire de la natation, mais c’est trop compliqué pour moi au niveau de la gestion du temps, de l’organisation, …
Cependant, suite à nos échanges, je vais essayer de prendre le temps le weekend pour l’emmener plus régulièrement à la piscine.
Contrairement à votre fils Catherine, le mien sait qu’il est différent, mais il n’a jamais parlé de sa précocité. Je ne sais pas si il est totalement compris en quoi il est différent. Affaire à suivre.
Bonjour Anabelle, pourriez-vous décrire une situation précisément, car même si en tant que parents, on se reconnaît dans une situation, tous les enfants sont différents. Concernant les punitions, je pense que ce n’est pas une solution, d’autant plus avec un enfant à haut potentiel. 🙂
Excusez-moi pour l’erreur sur votre prénom, Annabelle 🙂
Bonjour Marjorie,
Je confirme que les punitions ne sont pas des solutions. C’est souvent ce qui déclenche une crise chez notre fils. Malheureusement, quand il frappe un camarade ou son frère et sa sœur, nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives. Je suis preneuse de toutes les idées.
Hormis les punitions, un rien peu déclencher une crise. Voici une des dernières en date :
Je récupère mes 3 enfants (Ezékiel, notre HP ; Esteban et Lsion) à l’école après une journée de travail. Ce soir là mon mari est en déplacement. J’explique donc dans la voiture l’organisation de la soirée. Devoirs avec un des garçons,pendant que l’autre prend sa douche seul, puis on inverse. Et je termine par laver la petite sœur. Je m’assure que ce soit bien compris par toute ma petite tribu. “Oui, oui, pas de souci.”
Arrivés à la maison, je demande qui commence par les devoirs, Esteban s’installe pour les devoirs. Je demande donc à Ezékiel d’aller se laver. Et là, c’est la début de la descente aux enfers. Ezékiel refuse, nous empêche de faire les devoirs tranquillement… Une fois les devoirs terminés tant bien que mal, Ezékiel veut faire les siens. Ayant expliqué l’organisation de la soirée avant d’arrivée à la maison, je refuse donc de faire les devoirs avant que la douche ne soit faite. Et c’est parti pour les pleurs, les cris, … Malgré tout, je continue à m’occuper du reste de la fratrie. Ezékiel a pleuré pendant 1h30 avant de finalement prendre sa douche, souper et se coucher en se gérant seul. Bon ce soir là, les devoirs n’ont pas été fait.
Avec du recul, aurais-je du céder sur l’organisation prévue ? Je ne sais pas. Esteban et Lison ne comprennent pas toujours pourquoi Ezékiel ne respecte pas les règles. Leur expliquer que leur frère est différent et que cela justifie des adaptations ? Ils peuvent l’entendre mais difficilement l’accepter. Surtout que nous n’avons pas pu faire tester nos 3 ans, mais les 2 autres ont le même profil qu’Ezékiel, les crises en moins. Alors leur frère n’est pas si différent d’eux. Il ne gère pas la situation de la même façon.
Je ne sais pas si j’ai été très clair. Enfin voilà un exemple parmi tant d’autres de crises que nous avons vécu à la maison.
Concernant l’école, c’est les moments de récréation, de cantine et de garderie qui lui posent problème. Ezékiel ne sait pas jouer sans se bagarrer avec les enfants du même âge. Cette semaine, il a donné un coup de pied dans le nez d’un camarade. En discutant, il m’a dit que l’autre ne fait que l’embêter. Le lendemain, il a été exclus de son cours de judo car il a blessé son frère. Il ne maîtrise pas son trop plein d’émotion, d’énergie… La relation avec les autres est compliqué.