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JPBD a adressé une note au groupe L’enfant décrocheur il y a 4 ans et 8 mois
Bonjour, pour faire simple.
J’ai 54 ans. Papa de deux enfants de 13 et 15 ans identifié EPI depuis 1 an. Après mettre plongé sur le sujet je pense en être un aussi.
Le contexte.
Je me suis occupé avant tout de l’aînée pour lui donner confiance dans un contexte très dégradé, car je suis séparé depuis 5 ans, et dans une alternance 50/50 peu cohérente (j’ai les enfants tous les mardis soirs jusqu’aux jeudis matins et un WE sur deux). La maman très manipulatrice, détruit mon image et est dans le déni de ma paternité par tous les moyens qu’elle peut trouver.
Nos enfants sont dans un collège privé sous convention, qui en clairement, n’a rien à faire de leur HP, seul le résultat compte.
La directrice est très particulière. Depuis que j’ai parlé de leur HP et surtout que je me suis opposé à elle sur le principe d’arrêter de mettre la pression sur les notes, je ne recevais plus les bulletins trimestriels et d’alertes que je devais allé chercher au collège. Elle a fait passer notre fils de 13 ans en 4ème sur ma demande argumentée du fait qu’il venait d’apprendre sa douance et que je mettais en plus des moyens adapté pour éviter le décrochage, puis l’a fait redoubler en 5ème aux vacances de Toussaint, en ne conviant que la maman et notre fils. J’ai protesté par lettre recommandé contre ce manquement à mon autorité et j’ai eu en retour une information préoccupante envers notre fils auprès des services sociaux.
Le collège n’a pas envoyé le bulletin de réinscription, donc l’an prochain il ira dans le collège de secteur. Tout cela a un impact non négligeable sur la confiance en eux, leur estime et de fait les résultats scolaires. L’aînée de 15 ans a passé le cap après une dépression, un suivis psychologique et une fugue chez moi de deux mois et demi en 2018, après s’être scarifiée, vie mieux l’alternance. Le cadet a fugué et est venu quant à lui vivre huit mois chez moi d’oct. 2018 à mars 2019, la juge du JAf à ordonné qu’il reprenne l’alternance. Après avoir redoublé à cette rentrée, il a retrouvé un support affectif avec un garçon qu’il connait depuis la maternel, il reprend confiance peu à peu. Tout deux ont du mal avec l’apprentissage bien que n’ayant aucun problème d’apprentissage. Bien qu’ayant mis les moyens adaptés à leur potentiel depuis mars 2019, j’appréhende la rentrée prochaine et la possibilité de décrochage pour notre fils, tout ceci est épuisant, car les enfants sont en quelques sortent otages de ce conflit, je refuse le conflit de loyauté utilisé par leur maman.
Que valent les collèges publics pour EIP? Habitant Marseille, je n’ai pas trouvé cela réjouissant.
Bonjour j’ai 3 enfants dont 1 en collège privé, erreur de ma part car le privé a fait beaucoup de mal à mon fils (il est aujourd’hui en 3ème). Tout s’est dégradé l’année dernière car ce collège exige 15 de moyenne générale (bizarrement une exigence qu’on oublie de signaler à l’inscription en 6ème). Tout s’est dégradé le jour où j’ai eu le malheur de dire que mon fils était précoce, il est suivi pour cela par une psychologue depuis 10 ans. La plupart de ces enseignants ne supportent pas ce genre d’enfants, je dis bien ne supportent pas car ils savent que la précocité existe. Mais le reconnaître exige d’eux d’adapter leur enseignement, chose qu’ils n’ont pas envie de faire. Mon fils ne supporte pas d’apprendre pour apprendre et depuis qu’il est dans cet établissement, il a perdu de son envie et de sa curiosité. Suite aux conseils de sa psy, je ne l’ai pas retiré de cet établissement car il tient grâce à ses copains. Pour être tout à fait honnête, le rectorat et les inspecteurs s’en moquent également….le discours est beau concernant les valeurs sur le papier mais les actes sont différents… mais il ne faut pas faire de vague. Vos enfants y arriveront avec de l’amour de votre part même si c’est un combat quotidien (je sais de quoi je parle, je suis séparée également mais la psy a recadré mon ex conjoint ce qui m’a aidé). Aujourd’hui, je passe 2h par jour à assimiler les cours de mon fils pour lui enseigner ensuite et l’interroger sur ce qu’il a retenu. C’est épuisant mais je n’ai pas trouvé d’autres solutions. Je constitue un dossier depuis 2 ans pour faire appel “au cas où” si la seconde est refusée pour délit de faciès car on en est arrivée là pour certains enseignants. Donc un conseil ne lâchez rien. J’ai passé un Master 2 pour devenir enseignante que j’ai obtenu mais j’ai renoncé car je ne supportais pas la maltraitance psychologique que je voyais au quotidien lors de mes stages face à ces enfants et aux autres enfants différents d’ailleurs (dys, handicapés..). Aujourd’hui, je cherche à ouvrir une structure en partenariat avec l’Education Nationale pour que l’école redevienne un plaisir pour ces enfants mais c’est le parcours du combattant car l”administration” ne répond jamais. Tout ça pour vous dire qu’il ne faut rien lâcher et qu’il faut malheureusement tomber dans l’hypocrisie face des enseignants qui ne veulent pas faire leur travail (car ça fait partie NORMALEMENT des compétences exigées). En parlant de Marseille, ville que je connais peu, je ne pourrais pas vous conseiller de collèges publics pour EIP car je ne connais pas ce secteur, peut être faut-il vous rapprocher auprès d’associations locales. Par contre j’ai fait un stage dans une association “Zebra Alternatives” à l’époque où je rédigeais mon mémoire sur la précocité. Ce sont des personnes bienveillantes qui travaillent là bas et les enfants sont entourés de professionnels et les enseignants qui y travaillent sont souvent des anciens enseignants qui ont refusé le système actuel.
Je vous souhaite plein de choses pour vos enfants et ne lâchez rien…
Merci pour votre réponse. Je connais zébra, mon fils à été accompagné par deux personnes et est toujours accompagné par une seule personne qui travail avec zébra, mais tout cela à un coût en plus de celui du privé que j’assume seul. Pour avoir échangé avec un inspecteur d’académie de secteur EIP, il est vrai qu’il constate que je mets les choses en place, est m’a expliqué que le système du privé était plus accès sur la performance et ne prenait pas en compte l’EIP. Le lycée privé en bien des cas ce révèle inapproprié pour ce type d’enfant. Les enseignants sont souvent mal formé ou tout simplement n’ont pas de formation, car cela exige en plus d’être disponible (donc de l’énergie) afin de se mettre à la porté de l’enfant qui devient avec l’âge plus un problème qu’un élève pour eux. Pour l’instant je ne lâche rien et poursuit, mais c’est épuisant, car je mène mes actions sur trois points. Les enfants sur le coté confiance et estime d’eux avant la performance via des personnes qualifiées, la maman via le JAF pour le mode de garde et JEX pour le paiement bien que gagnant le double de moi. Mon travail, où je suis devenu par contrainte représentant du personnel contre une souffrance au travail via un collectif que j’ai réussi à mettre en place, due à des dérives discriminatoire contre certains personnels comptétents et moi même. Tout ceci est cohérent avec mes objectifs, mais demande beaucoup d’énergie. C’est pour cela que je recherche de l’aide sur un établissement public qui accueil des EIP avec l’envie de les faire progresser. Mais je crois que l’on est seul avec toute la lucidité de la tâche à accomplir. Mais ne rien lâcher et soutenir ses enfants sont mes seuls règles.