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CHRISTIE a publié une note il y a 4 ans et 6 mois
Je suis perdue ma fille a du repasser les tests de QI suite à notre arrivée en région de Loire Atlantique car n’arrive pas à se lier aux enfants de son âge, à participer en classe, ne voulait plus aller à l’école, le test a les mêmes résultats qu’en Seine et Marne 135 pour certains tests et 123 pour d’autres donc profil hétérogène donc n’a pas le “label” précoce complet ? très en avance pour pleins de domaines et moins rapide pour d’autres, espace…. ne supporte pas d’être à l’école, les enfants de son âge beaucoup plus à l’aise avec les adultes ou jeunes adultes, s’ennuie beaucoup avec le COVID 19 nous fait part de sa joie d’être à la maison et rêve de continuer le confinement et de faire sa scolarité par le CNED uniquement que faire ? si nous acceptons n’est ce pas créer un fossé encore plus grand avec le monde extérieur, car il faudra bien un jour y aller . Merci pour vos retours
Bonjour Christie,
C’est surtout en fait en termes de difficultés (si profil hétérogène le psychologue évalue s’il y a des difficultés particulières à creuser) et en termes de besoins (malgré les écarts et les difficultés éventuelles) qu’il faut raisonner. Selon que votre fille ait déjà ou non bénéficié d’adaptations scolaires, son comportement et /ou difficultés relationnelles peut aussi s’expliquer .Elle peut avoir du mal a nouer des relations du fait de sa spécificité (qui est là meme si les chiffres sont variables) et du fait de n’avoir pas eu dans sa scolarite de contacts épanouissants (le saut de classe favorise souvent cet aspect des choses ).Que vous a conseillé le psychologue ?
Bien sûr une scolarité à distance, Cned ou autre, même temporaire, est possible dans la mesure où vous le pouvez, pour certains cela peut être envisagé comme une période temporaire pour souffler et se retrouver, quitte à faire d’autres activités par ailleurs. La question essentielle pour votre fille est il me semble de savoir en réalité ce qui la bloque, si elle n’a pas d’autre difficulté qui entrave son travail et l’aider à surmonter ça de la meilleure façon pour elle.
Bonsoir, Merci pour votre retour, Gwendolyne a toujours été dans les 1ères de sa classe sans travailler ni aucune difficulté. Pour l’adaptation scolaire à l’époque la psychologue scolaire avait 14 écoles à gérer, et compte tenu que les enseignants arrivaient à gérer Gwendolyne et ne voulait pas la faire sauter de classe car trop à l’écart des autres enfants. Le principal problème de Gwendolyne est qu’elle ne veut jamais travailler elle a fait de la guitare était très douée d’après son professeur et les compliments reçus lors des représentations de fin d’année, mais sans travailler, à l’école sortait en connaissant par coeur, le livre à lire, la récitation mais ne récitait que la 1er paragraphe car la maitresse avait indiqué que seulement cette partie était à apprendre, n’aime pas lire, tout doit être fait en 5 mns, dès qu’il y a depuis son entrée en 6ème des choses à peu plus longues pour elle à faire s’est le drame, on gache se vie elle n’a pas le temps de profiter. Mes neveux un à sauter deux classes l’autre est “autiste” avec syndrome d’Asperger… Sa soeur, est pareille sauf qu’elle arrive à mieux supporter la vie en communauté malgré que depuis notre déménagement elle a du mal à quitter la maison, sa chambre ressemble à un musée ou personne ne peut rien toucher même moi pour passer l’aspirateur, je suis sur haute surveillance. Du coup nous l’avons aussi fait suivre, mais pas terrible et n’avons même pas voulu faire le test pour elle car est-ce vraiment utile ? Mon mari est enseignant et trouve que l’éducation nationale ne suit pas vraiment les difficultés de ces enfants, dans le collège privé ou nous avons scolarisé notre fille la psychologue lui a dit qu’elle n’avait pas besoin d’elle et que c’était normal d’être seule et de ne pas aimer ses camarades de classe….
Il y a beaucoup à faire et on se sent très seuls.
Merci pour votre écoute et votre aide
Bonjour Christie,
J’ai l’impression en effet que personne n’a réellement mesuré la portée des besoins et/ou difficultés de votre fille. On pourrait penser que jusqu’à présent elle a vécu sur ses acquis et facilités, et s’écroule un peu face à la nécessité de fournir un effort, (inconvénient pour ces enfants qui ne sont pas assez sollicités intellectuellement). Je trouve aussi la réflexion de la psychologue très légère et assez décourageante pour des adolescents en devenir. L’accélération à un moment x aurait certainement permis à votre fille de se trouver des contacts plus satisfaisants pour elle.
Ce qui me laisse aussi perplexe est le fait que vous ne soyez pas aiguillée suite à la passation du bilan : pensez vous qu’elle ait des difficultés autres que non stimulation ? Votre mari pourrait sans doute profiter de la période pour se faire une idée plus juste de ses besoins et difficultés en termes d’apprentissages en allant plus loin, en compliquant la tâche et en lui donnant des défis et objectifs et l’amener à son réel niveau de réalisations ? Et vérifier ensuite selon ses constations s’il faut creuser du côté des troubles (attention, vision…, dys…).