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  • Bonjour, ma fille va avoir 7 ans en novembre et a toujours eu qq difficultés à l’école. En PS elle s’ennuyait pcq elle savait deja.MS les comptines pédagogiques etc l’ont perturbée.GS également, exercices fait à moitié, perfectionniste en graphisme. Elle ne comprenait pas pourquoi les sujets n’étaient pas approfondis.On ns a dit de consulter une orthophoniste pcq on arrivait pas à l’évaluer.L’orthophoniste ns a dit de faire un bilan Neuropsy (5 ans) qui a donné d points forts verbaux, point faible fragilité mémoire de travail manque de confiance dc moins autonome. Le CP a été compliqué à cause du virus. Actuellement en CE1 après 7 jours on a été convoqué elle était en difficulté. Son maître veut bien se mobiliser pour l’aider mais alerter aussi la direction etc. Elle se dévalorise constamment, a besoin d’encouragements, de vérifier qu’elle entre bien ds l’exercice, elle se compare et se rabaisse. Elle ne comprend pas le pourquoi de certains exercices. Elle décroche en plein milieu de l’exercice, son attention peut être fluctuante, sa mémoire également. Si le sujet la passionne c’est parfait sinon aucun intérêt pour elle. La répétition des exercices lui posent pb. Elle a développé un monde imaginaire riche surtout avec son doudou, passionnée par certains sujets ( il faut que le sujet soit étudié à fond), posent des questions constamment. On ne sait pas comment l’aider à l’école. Faire de nouveaux tests? Nouvelles démarches? TDA avec HP ou non? Bonjour, ma fille va avoir 7 ans en novembre et a toujours eu qq difficultés à l’école. En PS elle s’ennuyait pcq elle savait deja.MS les comptines pédagogiques etc l’ont perturbée.GS également, exercices fait à moitié, perfectionniste en graphisme. Elle ne comprenait pas pourquoi les sujets n’étaient pas approfondis.On ns a dit de consulter une orthophoniste pcq on arrivait pas à l’évaluer.L’orthophoniste ns a dit de faire un bilan Neuropsy (5 ans) qui a donné d points forts verbaux, point faible fragilité mémoire de travail manque de confiance dc moins autonome. Le CP a été compliqué à cause du virus, école à la maison etc. Actuellement en CE1 après 7 jours on a été convoqué elle était en difficulté. Son maître veut bien se mobiliser pour l’aider mais alerter aussi la direction etc. Elle se dévalorise constamment, a besoin d’encouragements, on doit vérifier qu’elle entre bien ds l’exercice, elle se compare et se rabaisse. Elle ne comprend pas le pourquoi de certains exercices. Elle décroche en plein milieu de l’exercice, son attention peut être fluctuante, sa mémoire également. On a l’impression qu’elle fatigue plus vite, que chaque effort de concentration, d’apprentissage etc la fatigue.Elle a commencé le violon l’an dernier à sa demande, cette année nouvelle prof qui a du mal avec notre fille, pas assez concentrée et ne fait pas d’efforts d’après elle. Si le sujet la passionne c’est parfait sinon aucun intérêt pour elle. La répétition des exercices lui posent pb. Elle a développé un monde imaginaire riche surtout avec son doudou, passionnée par certains sujets ( il faut que le sujet soit étudié à fond), posent des questions constamment. La nature semble avoir un effet apaisant sur elle même si elle questionne ensuite sur ce qu’elle observe. On ne sait pas comment l’aider à l’école. Faire de nouveaux tests ? TDA avec ou sans HP? Faire de nouvelles démarches? Vers qui se tourner? Alerter de nouveau le psy scolaire? Son pédiatre veut bien revoir son dossier.

    • zébu a répondu il y a 4 ans

      Bonjour,
      des signes de TDA + HP + ? c’est en effet compliqué pour votre fille… Qu’en dit-elle ? Est-ce que cela pourrait fonctionner, en attendant un nouveau travail du pédiatre, de lui proposer scolairement un choix à l’intérieur d’un cadre de travail commun : le maître propose le même cadre qu’aux autres avec ses objectifs et dans ce cadre il propose plusieurs activités (au moins 3) et les élèves dont votre fille peuvent choisir. Pas la peine de demander cela pour tout mais de temps en temps cela permet de voir si elle décroche par désintérêt, problème d’attention, légère dépression scolaire, et de voir aussi si elle crée des réflexes d’opposition systématique au travail scolaire. Si on fait un tour dans ce qu’elle vit et qu’elle n’a pas de raisons privées ou familiale d’avoir des peurs ou des angoisses ou de la tristesse (dans ce cas ces réactions peuvent constituer un appel inconscient à être entendue : bcp d’enfants attirent l’attention sur le scolaire mais c’est la sphère privée qui nécessite un travail), elle peut se retrouver à faire une sorte de dépression scolaire qui n’est en effet pas à négliger (pour quelles raisons ? problèmes relationnels, peurs, craintes, manque de confiance dans les adultes, incompréhension des autres / de soi…). Difficile en tant que parent de savoir ce qu’il y a derrière, mais le pédiatre si le contact est bon pourrait l’entendre et l’écouter – ou alors voir un pédopsy ?

      • DbeeRoss a répondu il y a 4 ans

        En GS pour elle l’école était nulle et ne servait à rien. N’a pas compris par exemple pourquoi le thème dinosaures/ préhistoire n’était pas approfondi, incomplet. Elle nous a demandé des livres, de faire des recherches pour l’aider à comprendre plus cette période.
        On a eu Il est vrai en milieu de MS le décès de son arrière grand-père. On a eu bcp de difficultés à lui faire exprimer son deuil, l’aider à le surmonter.
        Elle a par la suite très affectée. Questionnement constant sur la mort, la vie après la mort, la maladie, certaines incurables etc. Le besoin d’être rassurée constamment sur notre amour, sur notre présence. Le déroulé de la journée devait être dit à l’avance et respecté. Un événement de sa journée bon ou mauvais peut avoir des répercussions sur sa journée.
        Elle a toujours le même rituel de coucher depuis bb, berceuses musique classique, veilleuse… La nature et la musique ont des effets bénéfiques sur elle.
        Cette année le maître semble disposé à l’aider, à déjà changé sa place, et vérifie qu’elle a bien compris la consigne. Il l’encourage quand elle travaille bien mais lui dit aussi si elle n’a pas été concentrée jusqu’au bout. Il s’est mis en relation avec le pédiatre et a alerté la direction de l’école.
        Notre fille dit parfois qu’elle n’arrive pas a expliquer pourquoi, son ressenti, ou qu’on n’arriverait pas à comprendre. Elle dit aussi que parfois elle sait mais n’arrive pas à trouver l’information Dans son cerveau, qu’il y a trop de choses à savoir, à retenir, que ce n’est pas sa faute si c’est difficile pour elle. Nous continuons à essayer de la soutenir au mieux, de l’encourager, de la féliciter lors d’un grand effort fourni. On lui rappelle aussi qu’elle n’est pas censé tout savoir, mémé nous nous apprenons des choses chaque jour. Elle est par contre en demande de réponses à ses questions générales: aujourd’hui par exemple c’était le nom des planètes, puis Jupiter c’est le nom de Zeus en mythologie grecque elle veut donc avoir un livre sur la mythologie, et ensuite il a fallu répondre à «  d’où vient la pluie? » donc au cycle de l’eau.

        • zébu a répondu il y a 4 ans

          OK, c’est plus clair… la situation ainsi décrite penche nettement pour la tendance psychocognitive (voir le livre sur les philocognitifs signé entre autres par Revol, c’est une mine d’info sur la compréhension de cette façon d’aborder les pensées et parfois d’en être envahis). Ce serait important qu’en classe elle ait une liberté de décider ce qui l’intéresse de travailler à l’intérieur du cadre des compétences en jeu – mais la classe n’est pas tout : elle a besoin visiblement de comprendre le monde mais aussi de comprendre son fonctionnement… je ne peux que vous conseiller de trouver un professionnel qui sache l’entendre et lui proposer de réfléchir de façon sereine à sa manière de penser, à ses peurs, sa perplexité face au fait que des personnes semblent fonctionner “au ralenti” par rapport à elle…
          Une métaphore que j’utilise avec mes client.e.s c’est de leur dire qu’il y a dans la vie des personnes qui fonctionnent comme des voitures de courses, et d’autres comme des petites voitures de ville, bien tranquilles… Et la voiture de course qui a l’impression qu’on ne lui permet pas de passer ses vitesses, qui doit rétrograder en seconde ou en troisième tout le temps, elle souffre de ne pouvoir donner toute sa puissance…

          • DbeeRoss a répondu il y a 4 ans

            Merci pour vos réponses. La métaphore est très parlante.
            Le test WPPSI-IV à 5 ans n’était pas assez homogène.
            Tendance cognitive mais TDA quand même? Haut potentiel?
            CE1 et surtout retour en classe post covid est compliqué, les profs de retrouvent à revoir la fin de programme CP. son prof étant plus ouvert à l’aider pour le moment, il faudrait peut être qu’on discute à nouveau suite aux pistes que vous nous avez donné etc.
            On essaie de notre côté pour le moment de combler son besoin d’apprendre sur le monde qui l’entoure, ses questions, lui trouver les livres où elle peut lire les infos.
            Au violon, trouver la bonne méthode l’an dernier était compliqué. Cette année la prof a changé donc on a de nouveau les complications. Elle veut aller trop vite, les exercices sont trop répétitifs, jouer le morceau beaucoup mieux.
            Dur dans notre ville de trouver le bon interlocuteur le bon professionnel. Une personne a même ignoré ma demande de rendez-vous, mes appels, m’a dit qu’il me rappelait mais n’a pas donné suite.

            • zébu a répondu il y a 4 ans

              Bon, pour les tests la question d’homogénéité n’est pas fondamentale – à certains moments cela renforce l’aspect cognitif, donc difficile de statuer et les praticien.ne.s ne sont pas forcément au top de l’aspect anamnèse qui consiste à aussi observer et statuer sur la compensation de la rapidité par exemple (si ennui ou perfectionnisme ou état un peu dépressif la rapidité chute ou l’enfant bâcle, au choix, et cela confirme l’aspect philocognitif (qui lui n’est pas soumis à des scores). Une bonne partie des enfants et ados TDA avec qui je travaille ont des signes de HP sans que cela soit nécessaire. Je crois que vous pouvez observer et accompagner sans “savoir” en terme médical (d’autant plus que le syndrome de l’imposteur guette tout le monde dans ce type de circonstance, surtout s’il y a possibilité de fonctionnement semblable chez les parents, ça remue des enjeux personnels aussi…).
              Pour les profs c’est pas mal de proposer l’activité “exposé perso” : le prof choisit un thème après échange avec l’enfant et lui pose une ou deux questions (du genre : “tu aimes les minéraux” / ma question : “pourquoi certaines pierres précieuses comme les opales peuvent avoir différentes couleurs ?”) Et là c’est parti pour une recherche dans un domaine de plaisir MAIS avec des contraintes. L’exposé est soit écrit (dossier qui peut être travaillé en classe) soit oral (mais dur… pour les autres en général !). Plusieurs élèves peuvent travailler leur dossier dans la classe comme ça pas de stigmatisation quand ils ont terminé le “courant” (exos, etc.) Alternance d’écran et de docs papier, de revue pour le plaisir du cerveau, du toucher et de feuilleter avec des photos papier que l’on peut scruter, photocopier, découper, remettre en page (j’avais des élèves qui adoraient fabriquer des articles avec des bouts d’articles et refaire des commentaires : on ne s’attend pas une qualité de génie mais c’était une passion qui renforçait leur estime d’eux et leur capacité de travail).
              Pour l’instrument mon dernier donnait des coups de pied dans le mur quand il n’arrivait pas à jouer directement certaines partitions à 7 ans (clarinette, plus facile que le violon a priori pour sortir un son juste…) 1) le coussin à colère a remplacé le mur et évité les fractures et accessoirement le nettoyage / 2) fragmentation des répétitions avec moment de détente, tour dehors ou fenêtre ouverte pendant 2 mn, respiration consciente et c’est reparti / 3) échange avec le prof qui ensuite proposait au choix 1 morceau entre 2 ou 3 et qui a appris à varier : des fois plus difficile des fois moins difficile (parce qu’on ne sait pas ce qui bloque). Notre Martin commence juste à faire des gammes… parce que ça l’a toujours saoulé… et il est quand même en CEPI pour passer un DEM à 16 ans (là il répète avec les jeunes de l’orchestre de l’Arc Alpin à Grenoble toute la journée, c’est l’une des 2 clarinettes de l’orchestre).
              bref… quand on dit “ils fonctionnent autrement”, hé bien c’est autrement…
              Quant aux praticiens c’est compliqué – je suis bien esseulé à l’Est de Lyon (je me suis mis à accompagner les élèves à profil particulier il y a quelques années puis les adultes puis les étudiants et maintenant j’ai arrêté de former les profs pour le faire à plein temps après une formation de coach certifié ; je peux échanger avec les enfants par visio, je le fais avec des clients de Genève… cela dit je ne réponds pas aux posts pour faire ma pub auprès des familles sans solutions – et je ne prends surtout pas un rôle de psy). J’ai déjà eu des enfants pour une séance courte pour échanger et cela a déjà un peu fait avancer leur façon de se comprendre – la première séance que je propose pour un suivi possible est gratuite, mais je ne promets pas la lune, chacun.e étant complexe et différent, forcément !
              En espérant que les quelques conseils servent à votre fille !

          • DbeeRoss a répondu il y a 4 ans

            Merci pour vos réponses désolée pour la réponse tardive.
            Nous ne sommes pas forcément convaincu par la piste TDA. Nous pensons plus qu’elle ne s’intéresse que si elle est passionnée par le sujet et que si l’exercice est redondant et répétitif, elle décroche parce qu’elle n’y voit aucun intérêt et veut aller plus loin. On a donc l’impression qu’elle régresse si c’est un travail de répétition. Si cela ne vous dérange pas j’aimerais vous re contacter au cas où je ne trouve pas de praticien en région parisienne? Merci pour votre écoute et votre attention à notre égard.

            • zébu a répondu il y a 4 ans

              De fait des TDA/H qui sont diagnostiqués sur Genève, par exemple, sont des HPI avec dysynchronie caché.e.s… pas de sens, répétition des tâches, pas d’atomes crochus avec les apprenants (et souvent leurs craintes de ne pas savoir faire), peu de cadrage ou trop de cadrage, stress : des facteurs qui confortent l’idée de philocognitifs ! Je reste à votre disposition en vous souhaitant de trouver non pas du courage pour un combat mais de la curiosité et de l’ouverture pour ces surprises de la vie et une enfant qui vous apprendra beaucoup…

    • Bonjour , mon fils vient de 6 ans vient de passer un test de qi dont les résultats n’ont pourtant pas révélé de hp

      Il est passionné par les échecs et les sciences notamment le systême solaire.
      il a marché à 7 mois et faisait des phrases à un an

      il est déscolarisé car est très sensibles aux bruits notamment et avait du mal à se faire des copains et en pleurait souvent. il est en total décalage avec les enfants de son âge car il raisonne comme un adulte

      La neuropsy a mis en évidence un gros déficit de l’attention et parle de tda

      elle estime que le test révèle ses aptitude cognitive . Il n’était pas motivé par le test dont les épreuves étaient inintéressantes selon lui

      Je me demande à quel point ce qi faible calculé peut être représentatif de ses capacités intellectuelles?
      Je trouve cela incohérent et je suis inquiète. Je n’en n’ai pas parlé à mon fils car il manque totalement de confiance en lui.

      Pouvez vous me renseigner?

      • bonjour
        de fait les résultats de ces tests ne peuvent être utilisés de façon brute, mais doivent être interprétés… Les éléments dont vous faites part ressemblent à des signes que l’on trouve chez des enfants HPI / philocognitifs et aussi chez des enfants qui peuvent avoir d’autres particularités (inutile de poser des mots à distance sans savoir, inutile de cristalliser pour l’enfant un sigle ou un trouble alors qu’il s’agit juste d’un fonctionnement autre, neuroatypique).
        Tout peut rebuter certains enfants dans le passage d’un test – la question est de savoir comment aider l’enfant (et certainement de trouver un moyen de le comprendre). Pour cela il est possible de démarrer une démarche d’accompagnement ou de guidage avec un praticien en dehors de toute considération de diagnostic ou de test : en tant que parent j’ai besoin qu’on m’explique des pistes pour mieux comprendre le fonctionnement de mon enfant et pour que je transmette quelques clés aux autres (scolarité, groupes divers)…
        On peut favoriser le bien-être sans coller une étiquette à l’enfant, ou en s’appuyant sur un diagnostic, c’est bien aussi !
        En tous cas je ne vois pas de validité, a priori, de ce test dans ces conditions (les enfants sont champions pour détourner les tests normatifs… conçus pour détecter des fonctionnements non normatifs !).
        Ensuite il serait intéressant de lire le test de façon segmentée pour voir ce qui fonctionne et ce qui peut être fragile parce que stress / parce que trouble de l’attention possible, etc.
        Pour cela il faut voir quels praticiens ou personnes compétentes peuvent vous aiguiller… je le fais dans ma région ou à distance pour certaines familles en accompagnement…
        Bonne découverte des capacités de votre enfant qui ne se mesurent pas avec des tests dans un instant T sans anamnèse complète et prise en compte de vos intuitions et de sa sensibilité…