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Sylv34 a adressé une note au groupe L’enfant décrocheur il y a 4 ans
Bonjour, votre fille présentant des difficultés multiples d’adaptation au système scolaire et à la socialisation (ceci sans jugement aucun de ma part, nous avons traversé cela de façon différente avec notre fils), le conseil que je vous donnerai est effectivement de tenter en tout premier lieu de faire effectuer les bilans nécessaires de façon sêrieuse et approfondie, pour qu’une prise en charge adaptée soit possible. Donc d’abord test HPI WISC V ( possible à partir de 6 ans je crois, nous l’avons fait beaucoup plus tardivement, c’est pour cela que j’ai un doute= attention, pas pris en charge par la sécu, donc compter environ 250/300 euros…) . Ce test doit être fait par psychologue spécialisé, neuropsy, etc, mais pas médical. 2/ un diagnostique TDAH semble nécessaire aussi au vu de l’aspect perturbateur et du manque de concentration = spécialiste aussi . 3/ un bilan orthophonique complet et chiffré pour bien poser qu’il n’y a pas de trouble DYS. Votre petite fille a-t-elle déjà rencontré le psychologue scolaire? Malheureusement ils n’ont pas le temp de faire du “suivi” mais cela peut aider aussi pour déterminer si elle a besoin d’une aide de ce type…et cela semble être le cas pour lui permettre de venir à bout de certains obstacles (nous y avons eu recours aussi par le CMPP avec une pédopsy, et plus on tarde plus ça prend du temps pour redresser la barre donc agir dès le début de l’élémentaire c’est l’idéal). Dans ce genre de démarches, il faut prendre patience et, en attendant rv et résultats, soutenir au mieux votre fille en la sécurisant, lui montrer que vous l’aimez même si à l’école “ça ne gaze pas”. Ne baissez pas les bras, votre fille a besoin de vous, et si certains enseignants sont de bonne volonté tant mieux, c’est une chance, mais il faut savoir qu’ils ne sont pas formés pour s’occuper d’enfants “différents (qu’ils soient HPI, AUTISTES, DYS…saus dyslexie où ça commence à bouger) et que ce n’est pas de leur faute, on ne leur donne pas “les outils” pour le faire. Voilà ce que je peux vous dire. Cela semble sûrement un peu sec, si c’est le cas je m’en excuse, mais c’est un long chemin à parcourir pour toute la famille, en sachant que le premier en souffrance est l’enfant qui ne comprend pas ce qu’il se passe. Plus vite on peut lui apporter des explications sur sa “différence” (si les différents tests et bilans révèlent bien quelque chose), sinon le soutien psychologique par un professionnel est, je le répète, une aide précieuse. Beaucoup de parents hésitent car ils trouvent que ça a une connotation péjorative alors que c’est simplement une forme d’aide comme les autres. Bon courage à vous. Notre fils va avoir 15 ans et nous y travaillons depuis la fin de la MS (HPI détecté l’an dernier, c’est vous dire si nous avons tardé, et pourtant nous sommes enseignants… avec hypersensibilité ++,
hyperkinesthésique ++, n’aime pas l’école, pas perturbateur car rêve en classe, relation aux autres difficiles car rejeté et sur ses gardes suite à maltraitance et harcèlement – les enfants entre eux “sentent” les différences, ce qui peut entraîner des comportements néfastes, dévalorisation permanente, dit qu’il a une mémoire de poisson rouge, sentiment d’être nul, bref, on retrouve beaucoup d’aspects qui apparaissent chez votre fille). En espérant que vous pourrez tirer quelques pistes dans tout cela. . Bien à vous . Ne lâchez rien, ça vaut la peine pour que nos enfants trouvent leur place!
Bonjour,
notre fille n’a pas du tout de problème de socialisation bien au contraire, elle a beaucoup d’amis, de connaissances (d’âge différents) et de meilleurs amis. Elle est très sociable que ce soit avec les adultes ou les enfants, et même avec des inconnus. C’est la petite fille qui dit bonjour aux gens dans la rue, qui peut dire à une personne qui achete un chou fleur dans un magasin ( a côté de moi), qu’elle aime bien en manger etc ; qui s’inquiète de voir des SDF ou savoir que quelqu’un est malade.
L’orthophoniste ne l’avait vu que deux séance et nous a tout de suite dirigé vers le bilan neuropsy. Elle a fait le 1er test WPPSI-IV (entre 3 et 6 ans) à l’age de 5 ans mais le résultat pas assez homogène à cause d’une attention fluctuante malgré des points forts verbaux et graphique. Nous essayons de trouver un bon professionnel pour le test WISC-V. Elle a également suivi des séances d’orthoptie pour soit disant aider à la concentration. Si il y a un TDA c’est sans hyperactivité, normalement un examen est prévu dès que j’arriverais à obtenir un rdv. Elle a également rencontré le psychologue scolaire dès la grande section, qui n’a rien dit, rien trouvé, se moque des informations et questions que je lui ai posé, et comme certaines des anciennes maîtresses de ma fille a dit ” que elle devrait avoir juste partout et pas etre en difficulté, devrait tout savoir/comprendre et retenir, qu’elle n’était pas plus intelligente qu’une autre, qu’elle était trop dépendante affectivement et qu’elle devait grandir un peu etc ” tout cela en présence de ma fille! Comment voulez vous q’une enfant ne se sente pas dévalorisée après avoir entendu ça.
on enchaine donc les démarches, en attente de rendez vous etc pour qu’elle aille mieux au quotidien et surtout à l’école.
Bonsoir,
Je rebondis sur vos messages. Oui bien sûr il faudra faire les tests nécessaires pour être sûre de l’accompagnement à apporter à votre fille. Maintenant d’après ce que je lis, votre fille a l’air épanouie, pleine de vie etc…
La question à vous poser est celle du cadre : est-ce l’école ou la collectivité en général qui la bloquerait plus ou moins ? A t-elle les mêmes difficultés dans un autre cadre ? Il est important de comprendre que dans certains cas les enfants à haut potentiel se trouvent très/trop enfermés par un cadre qui ne les porte pas, à cet âge parfois ils avancent un peu dans le milieu “scolaire” sans réellement comprendre ce que l’on attend d’eux car ils s’imaginent qu’ils sont là pour “apprendre”, au sens où ils l’entendent eux, et sont donc perdus. Ce sentiment d’égarement peut leur faire croire qu’ils sont confrontés à des difficultés, or la réelle difficulté pour eux est de ne pas progresser. Ils détestent souvent la répétition et cette répétition fini par les mettre en insécurité aussi car ils n’avancent pas, d’où le raccourci répétition = difficulté. Je ne sais pas si mon explication est claire, mais il ne faut pas négliger l’importance de leur ressenti dans un cadre qui ne les stimule pas assez.
Vous pourriez par exemple demander à son enseignant qu’il vérifie si elle a bien compris la notion, une à deux fois, et ensuite de passer à plus compliqué, car avec les enfants hp on procède souvent, par méconnaissance du sujet, par petits pas, comme avec les autres (démontrer 100 fois qu’ils savent pour avancer), or ils ont besoin de tout le contraire.
Bonjour Françoise,
On pense que c’est un peu des deux. La peur de mal faire, de se tromper, du jugement de l’adulte ou des autres. On sait qu’elle se met beaucoup de pression face au regard des autres, on a eu de spectacles un de danses classique et un avec l’école où malgré la motivation etc le jour J le stress etc a été plus fort. Il y avait eu des crises de larmes, de plaques rouges, de l’urticaire… grand besoin de réconfort, de câlin et de son doudou ( qu’elle a toujours d’ailleurs). Des Qu une situation la stresse ou qu’elle est anxieuse elle le prend, le réclame, même après une journée d’école. Son doudou est une personne à part entière; elle lui parle, joue, fait parler etc.
Elle rencontre la même difficulté au cours de violon; rester sur la même page, répéter les mêmes exercices la décourage facilement.
Je vais en parler à son professeur. Exemple elle avait compris le système des additions posées et hier elle me montre son cahier j’ai été étonné du cours pcq retour aux petits points; consignes de prendre des objets pour compter etc. Et quand on lui dit est ce que tu connais une autre méthode que les points , elle nous dit oui mais je suis pas sure. Alors elle devient incertaine parce qu’elle ne sait pas quoi utiliser, ce qui est attendue d’elle même si elle sait faire autrement. C’est un exemple mais au final elle se décourage pour tout et répond qu’elle ne sait, que c’est difficile etc etc.
On a rendez-vous pour le TDA dans quelques semaines, on attend aussi pour le test.
Elle est en questionnement constant sur la métaphysique, la nature, l’histoire etc, et elle attend des réponses concrètes et réelles et pas une réponse qu’elle juge comme étant une réponse pour bébé ou qu’on lui dise que ce n’est pas de son âge. Elle demande aussi des livres pour apprendre plus sur le sujet, va chercher sur les livres qu’elle possède déjà.
De plus en plus, au regard de mon expérience, je me dis que le plus difficile à appréhender et à expliqueur, est la grande “conscience” de ces enfants, conscience de leur environnement, du regard des autres, etc…qui aboutit à ce genre de stress (enfants dits timides). Ajouté à cela un système éducatif qui fonctionne à petits pas, où rien n’est jamais acquis, difficile de ne pas les mettre en insécurité. Donc oui, répondez de votre côté à ses demandes en la valorisant pour sa curiosité et en l’encourageant à explorer diverses pistes, même si elle n’en est pas sûre, juste pour voir et tester par elle même.
)
Je réponds ici à votre dernier message. Je ne suis pas compétente pour l’épilepsie malheureusement (lien éventuel ?, 2 facteurs séparés à prendre en compte indépendamment l’un de l’autre pour la scolarité de votre fille?). Cela pourrait expliquer les problèmes d’attention déjà constatés. Je viens de lire en effet qu’il y avait un pic pour cette forme d’épilepsie vers 6-7 ans. J’espère toutefois que vous trouverez des réponses et surtout des solutions auprès de professionnels compétents. N’hésitez pas à nous dire si vous le souhaitez quelles sont les conclusions des spécialistes. Je vous souhaite bon courage en attendant pour la période à venir, en espérant que vos rendez-vous soient maintenus.