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petitgift a adressé une note au groupe L’enfant décrocheur il y a 2 ans et 10 mois
J’ai écris l’année passée au sujet de mon fils de 17 ans qui a eu une année scolaire catastrophique. Nous avons opté en concertation avec lui pour un redoublement avec un changement de lycée pour repartir sur de nouvelles bases. Jusqu’à la mi décembre, il n’y a pas eu de problème de comportement, un peu de travail même s’il reste très insuffisant, 2 matières où les résultats sont bons, les autres étant moyennes et quelques unes très basses avec des appréciations des professeurs qui mettent en avant son manque de travail et une attitude qui montre qu’il n’a pas envie de travailler. Pour nous, le fait d’aller au lycée sans rechigner est déjà positif même si le travail est encore insatisfaisant. Depuis la fin du trimestre, 1 incident avec 2 professeurs qui a déclenché chez lui colère et des absences. J’ai essayé de dialoguer avec ses professeurs. L’une d’entre elle, m’a dit qu’elle n’avait pas d’empathie pour ce genre d’argument lorsque j’ai commencé à parler de sa précocité car la classe est trop difficile. Le dialogue a été quasi impossible, je lui ai dit qu’on allait sur le décrochage scolaire et la réponse que j’ai eu est “tant pis s’il ne revient pas”. Le conflit est apparemment apparu du fait qu’elle a passé beaucoup de temps à l’aider depuis le début de l’année et récemment sur un devoir mais qu’il n’a pas fait d’efforts pour répondre à une question sur ce devoir pour lequel elle l’avait aidé.
Les problèmes de sommeil et d’alimentation de mon fils ont resurgi depuis cet épisode mais nous pouvons garder le dialogue pour l’instant avec lui contrairement à l’année passée. Il nous dit essayer de faire des pas en avant mais qu’il a encore reculé, qu’il s’ennuie un peu du fait de son redoublement et que certains cours sont encore moins intéressants que l’année dernière.
J’ai contacté la psy EN qui le suit et qui nous apporte du soutien. Elle l’a reçu en bref rv avant les vacances. Elle lui a proposé un plan d’accompagnement mais il refuse. Il ne veut pas parler de sa précocité.
Je serais preneuse de soutien, conseils…merci à tous ceux qui me liront
Bonjour petitgrif,
Le soucis du redoublement en effet est de remettre sur la table les mêmes problématiques, avec la sensation sans doute pour votre fils de ne pas avancer. C’est difficile de vous donner un conseil car chaque vécu est particulier, par contre ce qui pourrait l’aider est justement le plan d’accompagnement qui est un moyen de tenir compte de toutes ses particularités, qui sans être une excuse (cf enseignante) sont une donnée à prendre en compte pour comprendre sa façon d’être, d’agir, ses besoins…
Il est probable que votre fils vive et ressente tout cela sans avoir le recul nécessaire (normal il est jeune) ou la force de réagir positivement s’il se trouve dans un contexte au sein duquel il doit lutter, ou lutter contre contre sa nature pour être bien. Il se peut qu’il culpabilise aussi un peu vis à vis de sa prof pour n’avoir pas réussi à faire le travail demandé, mais que l’effort demandé lui soit trop insupportable pour x raisons. C’est difficile de se mettre dans leur tête car pour lui aussi la confusion est sans doute présente, il a des capacités, ne s’en sort pas comme les autres … C’est peut être la raison qui le bloque vis à vis de sa précocité et ça peut se comprendre.
J’ai compris avec l’un des miens qui a lâché en terminale qu’en fait il était très autonome dans sa façon d”apprendre, de rechercher etc…, qu’il n’était pas du tout scolaire et que de le maintenir dans un cadre purement scolaire ne lui réussissait pas.
Une des pistes de recherche, à voir avec la psy EN, est le projet, pour qu’il trouve un intérêt à ce qu’il fait, puisse y donner un sens et se fixer des objectifs, même si l’objectif à court terme est d’en finir au plus vite en attendant autre chose.
Le plan d’accompagnement pourrait être orienté en ce sens, ou encore faudrait-il peut être revoir son orientation ? Accepterait-elle de vous recevoir vous pour discuter ouvertement de tout cela ?