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Enfants à haut potentiel, ça bouge du côté de l’Education nationale

Le site Eduscol vient de publier un document visant à améliorer la scolarisation des élèves à haut potentiel. Une reconnaissance attendue par beaucoup de parents et le signe d'une prise de conscience accrue des besoins éducatifs particuliers des enfants surdoués.

Enfants à haut potentiel, ça bouge du côté de l'Education nationale

Le vade-mecum intitulé “Scolariser un élève à haut potentiel que vient de publier le site Eduscol du ministère de l’Education nationale fera date. Même si, depuis le rapport Delaubier de 2002, d’autres textes ont déjà abordé le sujet, c’est la première fois que celui-ci est présenté de façon aussi complète, avec de réels conseils et des obligations professionnelles clairement rappelées aux enseignants.



Ce document d’une trentaine de pages a été établi par un groupe de travail qui a entendu de nombreux spécialistes, psychologues, universitaires, enseignants ou représentants d’associations. La préface en est signée par Jean-Marc Huart, directeur général de l’enseignement scolaire au ministère, ce qui lui confère une indéniable autorité et démontre une réelle volonté de se saisir du problème.

L’Ecole doit accueillir tous les élèves, sans aucune distinction. Pour que cette école devienne pleinement inclusive, nous avons à cœur de la faire évoluer, afin que tous les élèves à haut potentiel puissent s’y développer et s’y épanouir

Préface de Jean-Marc Huart

Dès l’avant-propos, le ton est donné avec le rappel des articles L.321-4 et L332-4 du code de l’éducation qui disposent que “Des aménagements appropriés sont prévus au profit des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières, afin de leur permettre de développer pleinement leurs potentialités.” L’avant-propos nous annonce aussi le choix de l’appellation “Elève à haut potentiel” (EHP) pour remplacer celle d’ “Élève intellectuellement précoce” (EIP) qui prévalait jusqu’alors.

La connaissance des besoins de l’élève à haut potentiel doit permettre à l’enseignant d’élaborer un projet pédagogique adapté. En prenant appui sur les compétences de l’élève, l’enseignant le valorise, contribue à son développement dans les apprentissages et à son inclusion dans le groupe classe, l’école ou l’établissement. Comme pour tous les élèves, l’acceptation de la singularité de l’EHP doit contribuer à l’acceptation de la diversité des êtres humains dans une société toujours plus inclusive en favorisant les interactions afin de vivre ensemble et d’enrichir le développement des aptitudes de chacun.

L’élève à haut potentiel

La première partie du document est consacrée à une présentation rapide de l’élève à haut potentiel, avec le rappel de quelques traits caractéristiques, l’évocation de certaines difficultés particulières, l’importance de l’effectif concerné (en moyenne un élève par classe). Deux phrases ont particulièrement retenu mon attention :

Les élèves à haut potentiel font partie des élèves à besoins éducatifs particuliers, sans être pour autant en situation de handicap.

La très large majorité des EHP a vocation à être scolarisée dans son école ou son établissement de secteur en bénéficiant, en cas de besoin, d’un parcours personnalisé dès l’école maternelle.

Dans une seconde partie, le vade-mecum fournit à l’enseignant des clefs pour lui permettre d’identifier les élèves concernés dans sa classe. En annexe, le document offre des grilles d’aide au repérage, adaptées au niveau scolaire des élèves, de l’école maternelle au lycée. Un paragraphe est consacré aux enfants à haut potentiel dits “doublement exceptionnels“, qui tout en étant surdoués souffrent d’un trouble spécifique des apprentissages et devront faire l’objet d’une attention toute particulière.

Les parcours de scolarisation de l’élève à haut potentiel

La deuxième grande partie du document est consacrée aux aménagements qui peuvent être mis en place dans le cadre du cursus scolaire. Mais elle liste également un certains nombre de références (circulaires, articles de loi…) quant au cadre officiel dans lequel ils s’inscrivent. Cette partie semble plus spécifiquement destinée à rappeler leurs obligations aux enseignants. Elle sera donc très utile aux parents face aux réticences qu’ils rencontrent parfois dans certains établissements, notamment lorsqu’il est question des compétences éducatives et pédagogiques énoncées dans le référentiel du métier de professeur :

La compétence 3 : Connaître les élèves et les processus d’apprentissage en prenant en compte les apports de la recherche ainsi que les dimensions cognitive, affective et relationnelle de l’enseignement et de l’action éducative.

La compétence 4 : Prendre en compte la diversité des élèves, adapter son enseignement et son action éducative à la diversité des élèves. Déceler les signes du décrochage scolaire afin de prévenir les situations difficiles.

La compétence P.3 : Inclure la différenciation de l’enseignement en fonction des rythmes d’apprentissage et des besoins de chacun.

Les possibilités d’aménagement proposées sont nombreuses et déjà bien connues, même si elles ne sont pas toujours spontanément mises en oeuvre dans les établissements : Différenciation pédagogique, tutorat par les adultes, enrichissement du parcours, décloisonnement, accélération du cursus (saut de classe, compactage, classes à double niveaux), mise en place d’un espace dédié sont autant de réponses qui peuvent être apportées aux différentes situations rencontrées.

Deux outils de formalisation sont également présentés brièvement : Le Programme Personnalisé de Réussite Éducative (PPRE) et le Plan d’Accompagnement Personnalisé (PAP).

Les acteurs de la scolarisation et de l’accompagnement de l’élève à haut potentiel

La troisième et dernière partie du vade-mecum liste les différents acteurs qui peuvent intervenir dans le cadre de l’identification et de l’accompagnement d’un EHP.

  • Les acteurs pour repérer : la famille, le psychologue.
  • Les acteurs pour accompagner l’enfant dans son parcours scolaire : référent académique, chef d’établissement, RASED, médecin et infirmière de l’EN, intervenants extérieurs, associations.

Une conclusion qui ravira les parents d’enfants précoces

Après un rappel du texte de l’article L.111-1 du code de l’éducation, consacré à l’inclusion scolaire de tous les enfants, le vade-mecum se termine par ces mots, encourageants pour la suite et qui raviront de nombreux parents :

Il revient à l’école de s’adapter aux élèves afin qu’ils puissent exploiter toutes leurs potentialités.

Les élèves à haut potentiel sont souvent des élèves à besoins éducatifs particuliers dont la réussite de leur parcours scolaire peut dépendre de leur repérage et de la mise en œuvre d’aménagements adaptés.

C’est pourquoi la responsabilité de chaque membre de la communauté éducative est engagée et le travail d’équipe est indispensable (équipe éducative, infirmière, médecin scolaire, famille, psychologue de l’éducation nationale, professionnels de santé, les Services d’assistance pédagogique à domicile, etc.).

La mise en caractère gras est de notre fait (NDLR)

Un document encourageant et porteur d’espoir

Ne boudons pas notre plaisir, ce vade-mecum consacré à la scolarisation des élèves à haut potentiel représente une avancée majeure et pose les jalons d’une prise en charge plus courante et moins aléatoire des enfants intellectuellement précoces à l’école.

Pour les enseignants qui y seront confrontés, il va devenir difficile de faire comme si le haut potentiel n’existait pas. Bien sûr, tout ne va pas changer du jour au lendemain, mais, associé aux évolutions pédagogiques qui se font jour, aux progrès des neurosciences, au renouvellement des générations d’enseignants, ce document porte en lui le potentiel d’une amélioration significative pour beaucoup d’enfants surdoués.

S’il n’est pas contraignant dans les faits, il offre néanmoins l’avantage très clair de rappeler leurs obligations aux enseignants. Pour les parents, il dresse un cadre rassurant en listant un certain nombre d’intervenants qui, en cas de besoin, pourront être actionnés face à un professeur récalcitrant.

Personnellement, je trouve que ce vademecum livre une vision assez équilibrée du haut potentiel intellectuel et évite l’écueil de la pathologisation, même si certains termes feront bondir les puristes (l’inclusion notamment).

Il reste à voir comment cette publications sera accueillie dans les faits et, surtout, comment elle fera évoluer les pratiques. En ce qui nous concerne, nous allons y puiser de l’inspiration pour la rédaction de notre plaquette d’information sur l’enfant surdoué à destination des écoles. Nous allons faire évoluer le plan prévu pour que celle-ci ne soit pas redondante avec ce document mais offre aux enseignants un éclairage pratique complémentaire sur l’élève à haut potentiel afin de leur permettre de répondre à la question “Comment puis-je faire concrètement pour mettre en oeuvre les adaptations exigées par la situation de tel enfant.

Nous serions heureux d’entendre vos avis sur le document publié par Eduscol et d’en discuter. N’hésitez pas à laisser vos commentaires dans l’espace prévu à cet effet en fin d’article.

Je m'occupe d'Enfants Précoces Info depuis 2002. Je publie des articles et j'interviens sur la partie technique du site. J'essaye aussi de le faire évoluer pour qu'il soit le plus utile possible et qu'il vous rende les meilleurs services dans l'accompagnement de vos enfants. Je suis le papa de quatre enfants précoces nés entre 1997 et 2012 et, à ce titre, j'essaye de vous faire partager mon expérience.

35 commentaires

  1. Alexia CARTEAUX le 25 mars 2019 à 21 h 19 min

    Je suis enseignante et maman d’une petite fille de 4 ans et demi. Elle a la chance d’être scolarisée dans une petite école rurale où ses capacités ont été très vite repérées. Elle a bénéficié d’un passage anticipé en MS après 1 semaine d’école. Elle devrait voir la psychologue scolaire avant l’entrée au CP pour différents tests wisc, mais rien n’est mis en place car cette psychologue n’a pas le temps. Aussi ce document est encourageant mais peu adapté à la réalité du terrain. Les enseignants travaillent désormais avec des classes surchargées, et avec la loi Blanquer cela va s’aggraver. Les enfants en grande difficulté seront de plus en plus nombreux dans les classes (inclusion forcée sans aide humaine AVS AESH) qui seront surchargée. L’an prochain notre école ferme une classe je passerai d’un ce2 cm1 à 19, à un CE1 ce2 cm1 à 29. Comment pourrai – je adapter mon travail à chaque élève particulier ?

    J’aimerais le faire, d’ailleurs je différencie beaucoup mon travail avec 3 élèves dyslexiques dyspraxiques dans ma classe cette année. ..mais à 29??

    Bref de belles idées mais clairement trop éloignée du terrain. Et nos eleves/enfants en avance seront les dindons de la farce car on sait qu’ils s’en sortiront ou que les parents concernés prendront le relais…

    Une enseignante motivée mais désabusée face à ses conditions de travail qui se dégradent.

    • patte_d_anguille le 25 mars 2019 à 22 h 56 min

      Merci Alexia pour votre témoignage.
      C’est ce que je constate aussi, même si ce n’est qu’en tant que maman d’élève.
      Et comme vous le dites, ce n’est pas la loi Blanquer qui va arranger les choses…

    • collet le 22 septembre 2021 à 13 h 14 min

      bonjour je n’ai que 4 ans d’enseignement et j’avoue je veux faire de mon mieux mais c’est très compliqué
      j’ai une classe double niveaux cp ce1 avec comme tout le monde beaucoup d’heterogeneité!
      si vous avez des trucs et astuces ca m’interesse
      bonne journée anne collet

    • Véronique Adler le 1 juin 2022 à 7 h 07 min

      Bonjour, Pourriez-vous donner les références de votre DU?

      Merci!

  2. Marie-Claire le 25 mars 2019 à 21 h 40 min

    Mon fils âgé de 7 ans profite déjà du plan personnalisé de réussite scolaire. C’est formidable ! Partenariat entre la famille l’équipe éducative… Nous sommes détendus, tout est pris en charge avec la reconnaissance des particularités de l’enfant. Je souhaite exprimer ici ma surprise face aux parents qui veulent fuir. Les enfants à haut potentiel sont comme les autres ils ont aussi leur part d’efforts à faire pour s’intégrer, pour vivre aux côtés des autres… Ça n’est pas à l’enseignant de résoudre tous les problèmes de l’enfant et c’est trop facile de lui mettre tout sur le dos. Nous avons déjà du mal nous même chez nous alors je trouve gonflé d’aller en plus leur faire des reproches. C’est pas comme ça que ça peut avancer. Les profs sont démunis… Mais ça progresse la preuve. Il faut ouvrir la porte avant de passer et pas la casser sinon la franchir devient difficile. Et ne pas excuser tout sous prétexte qu’ils sont à haut potentiel… Justement ces enfants là ont du ressort et savent rebondir. Et ça commence par avoir confiance avec l’enseignant les enfants ont besoin que les parents les rassurent… Pour qu’ils puissent en classe être disponibles.

  3. ah le 25 mars 2019 à 21 h 51 min

    Bonjour,

    La conclusion d’Alexia enseignante motivée mais désabusée m’amène à formuler cette interrogation: à quoi sert-il de scolariser nos enfants précoces si le contexte scolaire n’a pas les moyens de les accompagner à leur rythme et de les aider à s’épanouir? Je crois que l’Education nationale devrait garder à l’esprit qu’à trop compter sur les parents pour prendre le relais il existe un vrai risque de déscolarisation des EIP avec tous les inconvénients sociaux et relationnels que cela comporte.
    Une maman qui a l’impression que l’école a pour but principal de freiner les plus doués

  4. Stephanie R/C le 25 mars 2019 à 22 h 17 min

    Bravo pour votre résumé très bien fait !!
    J’ai lu aussi la circulaire qui a le mérite d’exister et de regrouper en quelques pages pas mal de choses.
    Dans les faits la réalité est toute autre…
    Manque de moyen, prof non formé, dépassé, psy absente et malheureusement des enfants qui s’éteignent….
    Quel dommage pour nos enfants…
    Sans savoir si nous avons tord ou raison nous regardons de ce qu’il se passe dans le privé pour changer notre fils d’ecolé au cas où…
    cordialement

  5. Maman Poule et ses 3 Cocottes le 25 mars 2019 à 22 h 21 min

    Merci pour cette synthèse.
    Dans l’école de mes filles, la maternelle et l’elementaire sont différenciés, avec deux directions, deux cours de récré etc…
    Mon aînée bénéficie actuellement d’un décloisonnement CP/CE1 car c’est une bonne lectrice depuis la fin de GS. Je pense, si c’est possible, qu’elle fera 3 années en 2. Mais clairement, ce décloisonnement ne s’est fait justement que parce que sa maîtresse de CP a reconnu qu’elle ne pouvait pas adapter son travail à chaque élève particulier…
    Ma seconde fille est en MS et lit couramment depuis peu. N’ecrit qu’en grandes majuscules, prend du temps pour des choses simples mais réalise des puzzles complexes etc. L’an prochain le décloisonnement ne sera donc pas possible, c’est dommage car ça nous oblige à nous positionner très vite sur un passage anticipé au CP ou non (moi je préfère qu’elle saute le CP vu ce qui se passe pour sa sœur… sinon que ferait-elle au CP?). Bref un document pertinent mais un peu trop idéaliste à mon goût.

    • patte_d_anguille le 26 mars 2019 à 8 h 55 min

      Je rebondis juste sur ce que vous envisagez pour votre cadette : attention au CP, c’est une année charnière et pas seulement pour la lecture, le changement d’environnement maternelle/élémentaire peut être assez brutal et le travail de l’écriture y est fondamental. Croyez-en ma regrettable expérience, il vaut mieux sauter la GS.

      • Lanimee le 10 mai 2019 à 10 h 59 min

        Merci, après réflexion j’adhère également à cette idée, certes niveau maturité ce sera un peu juste mais sa grande soeur guère plus mature se débrouille bien au cp/ce1 donc pourquoi pas elle? D’autant qu’elle est motivée pour le CP et a acquis une bonne partie des compétences de GS…

  6. Calas Helene le 26 mars 2019 à 0 h 29 min

    EIP est un enfant à Haut potentiel et pas un élève à haut potentiel. L’éducation nationale confond les 2 !
    Encore faudrait il que des psychologues soient formées au haut potentiel et troubles associés.

  7. Véronique GUERIN le 26 mars 2019 à 9 h 57 min

    Je pense qu’avec la diversité des élèves que l’on détecte de plus en plus précisément. Nous nous apercevons que le système scolaire tout entier devrait changer. Nous devrions avoir simplement un nombre d’acquis à obtenir avant le passage au niveau supérieur et chacun à son rythme dans chaque discipline. Si bien que l’on pourrait ajuster à chaque trimestre la répartition des heures de chaque matière, pour fournir plus d’heures dans les matières plus difficiles à acquérir pour l’élève et réduire le nombre d’heure pour les matières plus faciles. Bref, une éducation adaptée à chaque élève, les aidant et poussant à travailler sans les dévaloriser. Chaque élève est différent et a des aptitudes différentes, et heureusement….

    • Maud le 27 mars 2019 à 22 h 06 min

      Tant que tout sera régi par l’année de naissance plutôt que par les compétences / aptitudes / capacités, rien n’ira jamais…
      Et tout est ainsi : l’école, les centre aérés, les clubs sportifs… Un HP ne trouve sa place nul part dès lors qu’on le borne à son âge…

      • Françoise le 28 mars 2019 à 11 h 21 min

        Oui Maud, votre remarque est tout à fait vraie !

      • Alexia CARTEAUX le 28 mars 2019 à 11 h 38 min

        C’est exactement ça! Et votre remarque est également valable pour les autres enfants, notamment ceux de fin d’année à qui ont fait croire qu’ils sont plus faibles alors qu’ils n’ont juste pas eu le même temps pour acquérir certaines choses.

      • Nelly le 2 avril 2019 à 20 h 29 min

        Effectivement, je trouve votre remarque pertinente Maud. Merci de l’avoir formulée !

  8. Margot le 27 mars 2019 à 16 h 51 min

    Bonjour,
    Je suis maman d’enfants HPI
    Je vient de lire votre article et malheureusement l’éducation national ne fait pas grand choses sinon rien pour aider les enfants dit à HP
    Pour ma part je suis sous le coup d’une information préocupante car la directrice de l’établissement de mon fils agé aujourd’hui de 8 ans ma dit de vive voix qu’il y avait un souci chez moi et que mon fils avait besoins d’aide
    Sauf que cella fait maintenant 2ans et demi que je lui ai donner le résultat des test passer chez la psychologue et rien à changer au contraire elles n’ont fait qu’empirer à mon sens provoquant chez mon fils une frustrations un refus de travailler.
    Resultat l’année prochaine il sera dans le privé (l’inscription faite)
    J’ai tentée vainement d’expliquer la situation à Mme l’inspectrice de l’académie qui m’a repondu sans tarder que mon fils devait ce plier aux règles et que je devais limite l’y contraindre.
    Je suis encore sous le choc de la réponse reçus hier et en colère de voir mon enfant dans cette situation sans que personne n’y prête la moindre importance
    J’espère sincèrement que les choses vont changer.

  9. Maud le 27 mars 2019 à 18 h 53 min

    J’avais justement RDV hier avec l’institutrice de mon fils (CE2) et la directrice de l’école pour leur annoncer que nous déscolarisons notre garçon dès l’année. C’est un HP décrocheur et rien ne va plus.
    Je leur ai demandé s’ils avaient pris connaissance du Vademecum et on m’a clairement expliqué que ça n’était pas tenable en l’état. Qu’ils pouvaient faire du cas par cas lorsqu’il n’y a qu’une marche à grimper, mais pas un escalier (c’est là leur image)…

    • Alexia CARTEAUX le 28 mars 2019 à 14 h 25 min

      A moins d’être sur ce site, aucun prof n’aura connaissance de ce vademecum. C’est le genre de documents qu’il faut aller chercher. Dans l’éducation nationale il y a très peu de communication, ou alors noyé dans les centaines de mail reçus par semaine par les directeurs débordés.

  10. Elvire le 28 mars 2019 à 17 h 20 min

    Il est difficile de faire sa place pour un EPI. Nous avons rencontré de grandes difficultés, pendant toute la scolarité de notre fils âgé de 16 ans. Nous avons fait appel aux enseignants pour savoir ce qui se passait pendant les cours car il rentrait tous les jours en pleurant, refusant de s’alimenter, rentrant dans des crises de colères et d’angoisses. Nous avons eu pour seule réponse , c’est un enfant chiant, trop sensible, insociable. Des mots que tout parent aime entendre.
    Nous avons demandé qu’un bilan soit fait, mais on nous a dit que cela n’était pas nécessaire. Lors des ses années collèges les crises étaient plus fréquentes et violentes, il refusait de s’alimenter et a perdu 5 kilos en une semaine, en souffrance perpétuelle. Nous avons décide de passer outre, fait des tests qui ont bien révélé qu’il était EPI.
    Malgré toutes nos alertes, rien n’était mis en place et il a subit et subit encore. Cette situation l’a détruit, nous le faisons suivre dans un cabinet spécialisé, il fait des progrès mais le chemin est long et le mal est bien encré. Il ne se pose pas en victime, mais pense que tout se qui arrive et de sa faute et qu’il ne devrait pas être sur terre.
    Lorsque je lis l’article je me dis que cela pourrait faire bouger les choses dès le plus jeune âge.
    Mais je vous rejoins sur le fait qu’il faut chaque année se battre et répéter les mêmes choses.
    Espérons que ce document ne sera pas juste de la poudre aux yeux.

  11. Valérie MORIN le 28 mars 2019 à 21 h 27 min

    Bonjour
    Je comprends parfaitement ce que vous vivez pour l’avoir vécu et vivre encore aujourd’hui une situation très dramatique avec notre fils de 11 ans. Son entrée en 6ème l’a ravagé. 16-17intellectuellement parlant et 5 ans sur le.olan affectif à ce jour. En attente d’un rdv pour une éventuelle hospitalisation car a peur d’aller à l’école depuis le 4 mars. Et nous avons la chance d’avoir une ecole et une équipe enseignante prête à tout mettre en place pour qu’il se sente mieux possible. Je trouve lamentable d’avoir dû attendre 2019 pour qu’un texte comme celui ci soit enfin rédigé. Maintenant attendons encore quelques années avant de voir les choses vraiment évoluer.

  12. Valounette69 le 28 mars 2019 à 21 h 40 min

    Bonsoir
    Est ce que quelqu’un sait comment les enfants HP sont ils pris en charge à l’étranger ? Quels moyens ou mode d’éducation sont.lis en.place? Y a t il des enseignements spécifiques mis en place? Si vous avez des exemples cela pourrait être intéressant car apparemment en France l’éducation nationale ne sait pas gérer ces enfants?

  13. soph le 29 mars 2019 à 14 h 01 min

    Et marre que la seule proposition qui soit faite au HP soit le saut de classe. Ce n’est absolument pas une solution. Les enfants se retrouvent avec des enfants plus agés qu’eux, confrontés à des sujets ou des choses qui ne sont pas de leur âge. On force ces enfants à grandir trop vite. Si l’école était plus adaptée on en serait pas là. Ils sont matures sur suffisamment de chose, on leur vole leur enfance. Et c’est une maman d’un enfant qui a sauté 2 classes qui le dit. Si pas de saut = risque d’échec scolaire. Saut de classe = plus d’ennui mais vol de son enfance. Ces gosses sont pris en otages par les pouvoirs publics qui encore une fois pensent d’avantage au porte monnaie qu’au bien être de nos enfants. Dans certains pays ils sont des cadeaux en France il sont considérés comme des fardeaux aux memes titres que tous les enfants différents. Ils font des papiers se donnent bonne conscience mais tant qu’ils ne mettront pas la main à la poche rien ne se passera.

  14. Marie-Eve le 29 mars 2019 à 15 h 04 min

    Bonjour, je vais lire ce document avec attention mais je m’interroge sur un point. Les textes comme celui-ci, les référents académiques, etc. ne s ‘occupent ils que des enfants scolarisés dans le public ou bien également pour ceux scolarisés dans les écoles privées sous-contrat ?
    Merci à vous si vous connaissez la réponse.

  15. Genev le 29 mars 2019 à 21 h 09 min

    Bonsoir,
    Je suis maman de deux filles haut potentiel qui ont aujourd’hui 16 et 18 ans, l’une en 1ereS l’autre en 2ème année de classes prepa. Elles ont chacune sauté une classe, de manière un peu différente : pour l’ainee, la maîtresse de ce2 niait le fait, car ma fille tirait l’ensemble du groupe vers le haut, et ça l’arrangeait bien. Par contre, elle ne sortait plus en récré et préférait discuter histoire avec l’enseignante. Mais l’ennui était plus fort, et à force de se gratter pour passer le temps, ça s’est infecté et on est passé pas loin de la cata fin mai. Réaction rapide de la directrice, entretien avec la psy scolaire du secteur, changement de classe la semaine suivante : sourire retrouvé en 8 jours ! J’ai comblé les enseignements principaux pendant les vacances et c’est parti pour un cm2 direct.
    Pour la 2ème, l’experience aidant, elle a fait un ce2 jusqu’en février et un cm1 jusqu.en juin.làaussi, j’ai comblé les enseignements.
    Mais dès leur plus jeune âge, j’ai veillé à leur faire découvrir des notions qui ne osent pas vues à l’ecole, de manière à les positionner comme les autres en classe. J’ai aussi été exigeante sur les méthodes, et l’organisation, car, effectivement, ces enfants n’ont pas vraiment besoin de travailler pour y arriver, et parfois jusqu’au lycée. Alors le jour où il faut s’y mettre, ils ne savent pas comment faire.
    Je leur ai également expliqué, avec les mots adaptés à leur âge, que le système était conçu pour les 80%, et que elles faisaient partie des autres 20%. Alors, on a trouvé des astuces pour s’adapter et « exploiter » le système : càd comprendre comment il fonctionne et l’utiliser pour faire son propre chemin.
    C’est difficile, c’est épuisant et on navigue à vue, car chaque gamin est unique et on n’a pas de référentiel. Mais on est des mamans, alors on s’y colle !
    On discute beaucoup, on débat et on philosophe, on dédramatise tout ce qu’ils ressentent plus fort que beaucoup d’autres, mais on est tout le temps sur le fil de l’equilibriste.
    Les enseignants ont besoin d’etre formés à ces profils aussi, mais sans moyens d’accompagnement et les effectifs actuels, ils en font déjà beaucoup, comme nos infirmières d’ailleurs.
    Peut être leur laisse plus de liberté pour atteindre l’acquisition des compétences seraient une issue ?

  16. Delphine le 30 mars 2019 à 23 h 32 min

    Je trouve ce texte intéressant, certaines choses bougent en effet et nous parents pourront le ressortir. Mais je ne me fais pas beaucoup d’illusions hélas. Car la réalité sur le terrain c’est souvent: expliquer, convaincre, suppléer encore et toujours. Et dire aux enfants de patienter, que ce sera peut-être mieux après un éventuel lycée car pourront travailler ce qui leur plait. S’ils n’ont pas décroché avant. Le HP de mon fils a été établi en fin de CE2 grâce à l’intervention d’une psychologue scolaire qui a reconnu son mal être avec une enseignante fermée. Mais pas de chance son compte rendu de visite (sans notre autorisation, sans l’avoir lu) a été transmis à la MDPH donc pas d’aide, car HP. Dans notre département ils se servent du HP (dit au téléphone par l’employé mdph) pour ne pas prendre en charge le TDAH et la dysgraphie. Les fameux doublement extraordinaires. Alors les capacités des psy de l’éducation nationale… oui… mais non. Double peine pour ceux-là. Jusqu’à maintenant on ne s’en sort que grâce à mes recherches malheureusement et mes relations chez les paramédicaux. Entrée au collège l’année prochaine, j’ai peur. Comment va-t’il faire s’il n’a pas appris à apprendre (devoirs très vite faits, bouquine en classe quand il a fini trop vite son travail). Je crains que peu d’enseignants n’apprécient un enfant qui fait autre chose en classe pour passer le temps. Et le saut de classe n’est pas adapté pour mon bonhomme (physiquement petit et déjà harcelé). Après on remarque que les mamans sont angoissées. Moi qui avait mis mon enfant à l’école en toute confiance, la fleur au fusil, l’école m’a appris à être angoissée. Avec en plus un petit coup de méthode globale pour ma fille qui sera finalement dyslexique, plus jamais je ne leur ferais confiance réellement et c’est triste. On nous dit de ne pas se présenter à l’école comme étant les sachants. Mais cela peut être une vaste blague dans certains cas. Triste.

  17. Le POTIER le 4 avril 2019 à 20 h 47 min

    Je partage votre avis. Mon fils déscolarisé depuis 2 ans car pas reconnu dans sa différence au collège (contrairement à la maternelle et primaire ) doit s’accrocher aujourd’hui (et nous aussi) pour ne pas “decrocher” et aller jusqu’au Bac par ses propres moyens (CNED non règlementé + cours particuliers) .Le ministre à t- il prévu des solutions pour tous ces enfants que l’Education Nationale a abandonnés ? Nous croyons au potentiel de notre fils et l’accompagnerons vers son projet professionnel malgré les obstacles, mais tant que tous les enseignants ne seront pas FORMES à une pédagogie adaptée aux EHP , je crains que beaucoup d’autres enfants soient exclus d’un parcours scolaire “normal”.

  18. Anonyme le 17 juillet 2019 à 9 h 06 min

    Comme je compatis …
    C’est un vide abyssal dans les écoles..
    Les instituteurs ne sont pas formés et n ont pas n ont plus de visions pédagogues .
    D une froideur glaçante….

  19. DELPHINELAPAJ le 20 septembre 2019 à 18 h 28 min

    L’éducation nationale n’a plus d’argent déjà pour les enfants ”normaux”(ds la norme)!; enseignante, je repère les élèves HP et puis……………… manque de moyens, réductions de tout, certains collègues bornés car ils ne cherchent pas à comprendre; j’ai écrit un livre dispo sur amazone”Ecole, ô mon école!” pour montrer ma souffrance et celle de ma fille HP ; je suis frustrée, outrée et pourtant je pense avoir la vocation puisque j’enseigne depuis 1993: on en est presque à de la non assistance à personnes en danger ; parfois cela peut aller chez certains ados à des idées suicidaires, de l’addiction en tt genre: FAISONS DE L’ l’ECOLE UNE PRIORITE ET NON UNE BANALITE!!!
    Delphine Lapaj

  20. Lhonneux Daniel le 24 septembre 2020 à 20 h 42 min

    Que de difficultés chez nous pour accepter les enfants précoces!
    Je fus victime moi-même de cette précocité…Scolarisé en France suite au départ de ma mère,divorcée,pour Grenoble en 1951,j’ai fait la première primaire,la deuxième puis la quatrième.Les instituteurs jugèrent bon de me faire passer en sixième année donc un autre saut de classe.Je m’y sentais comme un poisson dans l’eau.En cours d’année,ma mère décida,hélas pour ma scolarité,de rentrer en Belgique,à Ans.On me rétrograda en quatrième primaire où je me suis ennuyé mortellement,vous comprendrez aisément pourquoi. Motif:
    L’enseignement en France aurait été très inférieur au niveau belge….Comme je protestais,au départ,je fus molesté par le directeur lui-même! IMAGINEZ MON DEGOUT! Cela aura duré bien longtemps.Dois-je remercier “ces abrutis”?
    Ma fille de 8 ans parle l’anglais,le français,l’arabe avec des notions de portugais.Elle s’était adaptée aussi à l’espagnol où nous sommes restés un peu plus d’un an.A l’école anglaise au Portugal,elle a réussi la “year 5”
    selon le curriculum de Cambridge….Elle connaît bien les maths,beaucoup en sciences et veut devenir “prof. de maths”.Elle aime Einstein,Marie Curie,Jenner,Louis Pasteur,etc.De retour à Liège,la direction de sa nouvelle école,bilingue (anglais-français) s’est littéralement battue pour la rétrograder en quatrième donc lui faire TRIPLER cette année là…Charmant !Qu’en pensez-vous? Cela n’aurait guère changé depuis mon enfance?J’ai posé la question juridiquement.Réponse de la Région Wallonne:la sixième primaire ! ou à défaut la cinquième
    où elle se trouve,j’en suis certain,pour son meilleur épanouissement.Merci à la Région Wallonne.Merci.

  21. Caro le 10 décembre 2020 à 8 h 42 min

    Bonjour, notre fille de 5 ans et demie évolue dans un cadre scolaire aux émotions violentes et aux humiliations quotidiennes de la part des professeurs. Nous avons fourni les résultats de test qui assoient son profil THP avec une hypersensibilité et plein de hyper… le psychologue scolaire refuse d utiliser les résultats de tests pour accompagner les enseignantes. Ce qui pose notre enfant dans une situation de danger émotionnel assez fort et tous les jours quand elle rentre à la maison et qu elle retire sa carapace c’est la même histoire .
    Cela vient d une non connaissance de la part des encadrants (ils n ont pas acces au document car confidentiel ) et aussi peut être de un psychologue peu professionnel.
    Les articles de loi existent mais l institution est tellement brumeuse qu ils font ce qu ils veulent et c’est bien triste quand on a envie de croire en la humain.

    • Françoise le 10 décembre 2020 à 17 h 00 min

      Bonjour,

      Il est vrai que cela dépend encore beaucoup de la bonne volonté de chacun.
      Si je comprends bien vous avez fait les tests en privé en le psychologue scolaire refuse d’en tenir compte, est-ce bien ça ?
      Il faut savoir que la notion de confidentialité n’est pas valable à partir du moment où vous disposez d’un compte rendu et décidez d’en informer l’équipe enseignante. Vous pouvez demander une équipe éducative basée sur ces constats, en passant par son enseignante et la direction de l’école, et vous faire appuyer en cas de besoin par le référent “ehp” de votre académie.
      Avez-vous tenté une discussion ouverte avec l’enseignant ?

  22. Jean-Jacques le 28 janvier 2021 à 14 h 26 min

    Bonjour,
    Il serait intéressant de savoir si ce texte de loi possède un volet coexercitif qui oblige l’équipe enseignante d’agir en conséquence.
    Parce qu’après avoir à peu près tout essayer le constat est amer :
    – un référent EIP au niveau de l’académie qui répond au bout de 4 mois à ma demande…véridique !!!!
    – une directrice qui me fait des propositions pour mes enfants mais au bout de 6 mois il n’y a toujours rien de concret…toujours pas de ppre apres 2 mois pour l’un de mes fils
    – une incompréhension des enseignants rencontrés de ce qu’est un EIP mais surtout une absence de volonté de comprendre le sujet et de s’impliquer (“Ca va me donner du travail en plus”…et oui, j’y croyais pas quand je l’ai entendu…).
    Et la conclusion : deux garcons qui ne trouvent pas d’interet à l’ecole car ils s’y ennuient et surtout dont le comportement changent mais pas de facon positif, démontrant à leur facon le peu de crédit qu’ils donnent aux enseignants.
    Alors que me conseillez-vous ?

    • Françoise le 28 janvier 2021 à 16 h 33 min

      Bonjour,

      Pour répondre à votre question, non, il n’y a pas de volet coercitif, ce qui engendre les problèmes que vous évoquez, mais plus encore je pense que la formation au haut potentiel est défaillante. La prise en charge, possible mais non systématique, relève encore beaucoup du bon vouloir de chaque enseignant de se former individuellement au sujet du haut potentiel et de comprendre le cas particulier de chaque enfant à partir de ce constat. L’autre difficulté, à leur décharge, est la lourdeur des procédures qui empêche des adaptations de bon sens et simples en théorie comme la possibilité de passer d’une classe à l’autre en fonction des besoins (différenciation, de tester la passage complet dans une classe supérieure etc…).
      La clé pour l’instant réside dans la possibilité d’instaurer un dialogue serein avec l’équipe enseignante pour que chaque enfant à haut potentiel bénéficie au moins une fois dans la journée de quelques heures au cours desquelles il se sente impliqué, interéssé. Je vous mets un lien vers le sujet suivant, intéressant sur la difficulté réelle à trouver la bonne adaptation, et en particulier le commentaire de PAVIE, enseignante, dont l’optique est la bonne il me semble : https://www.enfantsprecoces.info/quels-sont-les-avantages-et-les-risques-du-saut-de-classe-pour-un-enfant-precoce/
      Vous pouvez aussi si ce n’est déjà fait vous procurer notre plaquette, destinée aux enseignants afin de faciliter leur compréhension du sujet et leur donner des outils et lectures :
      https://www.enfantsprecoces.info/produit/identifier-et-accompagner-leleve-a-haut-potentiel-intellectuel/
      que vous pourrez compléter par une explication approfondie du profil de vos enfants, c’est à dire les aiguiller plus finement sur leurs besoins et réactions face à la demande scolaire.
      Et parallèllement (selon leur âge) alléger l’idée d’apprentissage qu’ils pourraient avoir de l’école : c’est aussi un environnement de jeu, d’échanges, de vie etc…mais cela ne fonctionne pas toujours je vous le concède.

  23. Danielle le 17 mai 2021 à 14 h 15 min

    Mamie désemparée et triste de voir qu’il n’y a pas toujours des réponses données aux parents d’enfants “précoces”.
    Mon petit-fils a été diagnostiqué ,après avoir passé des tests qui ont été envoyés à l’école dont il dépend; auquel s’ajoute un trouble de l’attention .
    Après avoir rempli un dossier et des rendez-vous avec l’équipe enseignante , aucune prise de décisions ,ni le moindre réconfort auprès des parents qui sont désemparés .La seule réponse de l’enseignante : si l’enfant a perturbé la classe ,il a droit à des punitions : écrire des dizaines de lignes du style des années 1950/1960 : – je n’embête pas les autres ou bien je ne réponds pas à la place des autres …
    Résultat de cette année scolaire : cet enfant est triste …je dirai même déprimé certains jours.. très peu d’amis parce qu’il est catalogué comme perturbateurs… Certains enseignants sont plus investis que d’autres .Malheureusement quand ce n’est pas le cas , l’enfant fait les frais d’une situation qu’il n’a pas choisie.
    .

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