Françoise, le 20 février 2013 à 18 h 10 min
Bonjour,
Il y a tellement de facteurs qui entrent en ligne de compte pour une scolarité réussie : gestion de l’adolescence (précoce ou pas), relation avec les autres, changements de méthode de travail (souvent il y a un énorme décalage entre le collège et lycée, et il faut que l’enfant comprenne bien ce que l’on attend de lui au lycée, type d’établissement fréquenté (niveau d’exigence ?)…
Comment cela se passait-il l’année dernière ? le changement d’attitude est-il brutal?
Votre fils devrait pouvoir en parler à quelqu’un, éventuellement le psychologue qui lui a fait passer les tests, ou à vous en lui expliquant que vous ne le jugez pas sur ses résultats mais que voyez bien qu’il est malheureux et souhaitez l’aider.
Ce n’est pas forcément facile ni évident pour lui de mettre des mots sur son malaise, à son âge surtout, si cela se trouve il ne comprend pas bien lui-même et cela pourrait expliquer une certaine agressivité. Je pense qu’il faut vous armer de patience et essayer de faire sauter le blocage, 14 ans c’est à la fois encore jeune et en même temps une période de grands changements qu’il faut maîtriser, en particulier chez les garçons.
Pour les méthodes alternatives, il peut y avoir une scolarité par correspondance en cas de réel besoin, parfois cela peut soulager de faire une coupure le temps de remettre les choses en place. Pour les lycées avec peu d’effectifs ou prenant en charge les surdoués, voir éventuellement les associations de votre région.
Je suis navrée de ne pas vous apporter de réelle réponse, je sais qu’il est dur pour nos “jeunes” de trouver leur voie, en même temps il faut aussi se résigner parfois à leur donner le temps de l’analyse et de la réflexion sur eux-mêmes, et les aider ensuite dans la mesure de nos moyens. Courage !!!