Envie de changer de métier tous les 6 mois
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11 réponses et 10 participants
Dernière mise à jour par CéliaL il y a il y a 5 années.
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Pirouette cacahouète, le 19 février 2017 à 9 h 06 min
Bonjour,
Je travail actuellement de nuit pour mieux m occuper de mes enfants. Je suis en cdi. Je devrais être satisfaite et suivre mon planning.. durant les X trimestres demandés … mais voilà… faire toujours la même chose… je vais au travail comme je vais en vacances car je maitrise ce qui m est demandé alors que je gère 36 patients à moi toute seule…
Je me lasse très vite, et tous les 6 mois je remets tout en question…j’ai toujours l impression d avoir fait le tour de mon metier, de ne rien apprendre de plus et de m ennuyer…
Je fais donc des formations à distance en plus de mon métier (cuisine, patisserie, prothesiste ongulaire…j’ai appris la pâte à sucre via internet…) dans le but de m occuper et limiter l ennui… pourtant je dors très peu suis épuisée et gère 2 petits (4ans et 7mois). Mon mari n est pas très aidant je fais quasiment tout à la maison mais des que vous me parlez de nouveaux cahiers, crayon et apprendre…j’ai les yeux qui pétillent!
D autres personnes dans mon cas?doty, le 22 février 2017 à 19 h 02 minla même chose pour moi !
C’est en faisant des recherches sur mon zèbre que je me suis aperçue que d’autres étaient comme moi. Ca fait du bien quand personne autour de moi me comprend… J’ai 44 ans et me lever pour aller au travail devient de plus en plus compliqué. je change tous les ans mais là ca va faire 3 ans et je n’en peux plus. Je m’emmerde, c’est bien le mot. Alors j’ai décidé de demander un CIF, pas pour le mettre à profit dans mon travail mais pour un autre… J’épuise tout le monde “quoi ? tu changes encore ?” et j’en passe. Le problème est que je vieillis et que changer devient compliqué. je cherche depuis quelques mois sans résultats. Je ne vois pas d’issue à cet ennui récurrent. J’aime le challenge, j’aime apprendre, quand j’ai fait le tour je dépérir. C’est horrible. C’est vraiment dur pour moi à supporter. Comment peut on changer ? enfin, je ne suis pas sure de le vouloir vraiment…Pirouette cacahouète, le 26 février 2017 à 16 h 27 minBonjour, merci de votre echange!! C’est exactement ce qui est en train de m’arriver. Je découvre qui je suis en même tps que mon fils… je pensais que c etait parce que jetais sa maman mais cest peut etre aussi pour ca que je le comprends si bien en fait. C’est le psychologue scolaire qui m’à fortement mis la puce a l’oreille en insistant sur le fait que “les chiens ne font pas des chats mme… mais vous faites quoi comme travail déjà? ” j’ai très souvent un train d avance sur tout, ce qui fait que les gens autour de moi m’agacent… j’ai du mal à comprendre pourquoi on ne respecte pas les règles… mardi gras c’est le 28 février pourquoi ils font carnaval le 31 mars dans cette ecole??! Hein?! Lol. Du coup je rumine beaucoup. J’ai souvent le sentiment d’être la seule à prévenir les choses ou voir les problèmes arriver. A part faire des formations à distances… je fais ca ds mon coin sinon je saoule tout le monde et pour aussi leur laisser un équilibre. C’est pour ça que je suis bien de nuit.je ne croise pas les têtes pensantes qui mettre 3 mois à pondre ce qui peut être fait en 3h… comment changer? Bonne question! Je vais voir pour consulter je crois…
Elcame, le 28 mars 2017 à 18 h 53 minBonsoir !
Je suis un Papa Solo (40 ans) et je fut dans la même situation que Pirouette Cacahouète … J’ai cumulé un nombre incalculable de job. Pour enfin trouvé un boulot (bureau d’étude) qui fait que mes méninges tournent tout le temps.
Avant, dans mes précédents job, la lassitude s’installait trop vite car j’avais la sensation d’avoir fait le tour. En changeant de métier, je restais sur un plan horizontal de mon potentiel professionnel.Mon bien être actuel je le dois à une montée en puissance de la maitrise de mon métier. Passé la porte du bureau, je sais enfin me mettre en mode ZEN. Car je sais exactement comment je vais gérer le jour prochain…
Et la solution que j’ai adopté et qui fait qu’aujourd’hui je suis bien (et fier aussi d’avoir un enfant EIP HP) : j’ai repris les cours du soir pour passer un diplôme d’ingénieur —> SUPER CHALLENGE !!! YOUPI !! Et là je m’éclate… il ne me reste que deux cours, quelques examens de principe (bullat entre autre) et le mémoire.
LE GROS SOUCIS en FRANCE : le recrutement sur des postes intéressants reste encore lié un jugement académique de votre parcours (diplôme / BAC / etc ..). C’est bien dommage. Beaucoup de personne maitrisent un métier et un savoir faire que l’on ne trouve pas sur les bancs de l’école.
Je suis encore loin de ce que je souhaiterai vraiment mais c’est vraiment plaisant de prendre cette ascenseur intellectuel.
Je partage volontiers tout mes cours durement accumulé ces dernières années.
En espérant qu’en décrivant mon cas certain(es) d’entre vous puissent y trouver une solution.
Je vous salut bien.
doty, le 6 avril 2017 à 22 h 46 minVoilà, je vais sauter le pas, je viens d’envoyer mon dossier pour une formation de 1 an en e-learning pour chef de projet multimédia. J’ai hâte !
Christophe71, le 14 mars 2018 à 16 h 59 minBonjour à toutes et tous,
voilà un vieux post déterré mais je suis nouveau sur le forum et les nouveaux déterrent…
Je vous rejoins sur l’ennui qui gagne lorsqu’on travaille au même poste pendant des années. Pour ma part, les changements se faisaient tous les deux ans. Aujourd’hui je suis prof et je m’éclate le cerveau dans ce boulot. Je crois que le secret consiste à trouver une activité grille-neurones (comme grille-pain) en dehors du travail et si possible dans le milieu caritatif, vous ne pouvez pas imaginer le bien qu’ l’on se fait à faire le bien autour de soi.poloamiens, le 1 août 2018 à 9 h 36 minbonjour tout le monde,
Mon témoignage.
idem. respect essentiel des valeurs – sur lesquelles je ne peux transiger. anticipation et vision globale empéchant d’appréhender l’opérationnel sans stratégie, amenant généralement une incompréhension dans l’approche. difficultés d’accepter une autorité surtout lorsqu’elle émane d’un incompétent humainement archaïque. s difficulté de supporter l’incohérence du monde de l’entreprise (et parfois privée:!)
changements de jobs trop réguliers. J’ai eu des jobs super intéressants et divers et des vrais succès mais en vieillissant, difficile de continuer sur cette voie car le CV fait de plus en plus peur aux recruteurs. Je comprends suite à la prise d’information qu’une activité libérale est préconisée mais cela impliquerait une reconversion.
J’hésite à consulter un psy pour mieux gérer.
Ma femme est comme moi mais gère différemment tandis que nos 2 enfants ont été évalués précoces par les psy de l’école en maternelle ….Bref …J’aimerais aussi comprendre pour les préparer eux:!KoK, le 3 octobre 2018 à 3 h 31 minJe n’ai jamais réussi à garder un boulot plus de trois mois je finissais toujours malade avec des trucs improbables qui arrive à une personne sur mille ou bien c’était la crise de nerfs car je suis allergique à l’l’injustice.
Depui six mois je me suis mis à mon compte en utilisant un vieux diplôme qui dormait depuis 20 ans au fond d’un tiroir.
Je bosse à mon rythme et pour le moment le corps tiens le coup.
Plus besoin de devoir mandier un travail et d’avoir à justifier mes compétences ou ma situation familiale.
J’ai passé tellement de temps à ne pas savoir quoi faire en croyant ce que me disait les gens. 20 ans qu’on me disait que je ne pouvais pas y arriver.
Je croise les doigts et je continue d’avancer.Bonafous, le 29 janvier 2019 à 7 h 57 minBonjour
Personnellemnt je n ai jamais arrêté de changer de métier . Je n ai jamais arrêtė les études. Et je rêve perpétuellement de changer. Récemment j ai réussi à devenir prof de maths après avoir été prof de physqiues prof d économie. En fac au lycée en college. Avant j avais encore d autres métiers de cadre sup en banque où j ai fait quasiment tout les services. Je papillonne. Je donne les diplômes en fonction du job car je fais peur très peur.
Actuellement je me CALME en faisant des formations de modiste et de tapissier.
J ai épuisé les formations de l education nationale. J adore la didactique et je m amuse avec les élèves . Je répère assez vite les HPI. Bref tout cela pour dire que c est normal de vouloir toujours changer. Le drame de la quête permanente.Emilieclement, le 21 mars 2019 à 23 h 20 minQu’ils sont compliqués tous ces gens; alors qu’ils pourraient être peinards dans leur métier! Pour ma part j’ai un master en environnement. Je voulais être archéologue, pilote d’avion, astronaute, égyptologue ou ophtalmo. Et puis j’ai choisi l’environnement en me disant que je ferais ensuite le tour du monde toute seule, bien tranquille. J’ai apprécié mes études, inutiles, mais rigolotes, j’ai eu un boulot immédiatement, dans le développement de parcs éoliens, avec des déplacements, des réunions devant plein d’élus, la classe, puis délocalisation, je trouve un autre poste dans les bâtiments, HQE, je m’éclate pendant deux ans, on me confie de super projets, puis je m’ennuie (je ne m’en rendais pas encore compte), je commets de plus en plus de boulettes, je rêve toute la journée, je pense à mes enfants, je veux vivre avec eux et plus au boulot,… Je demande un licenciement lors d’une phase de licenciement économique. Le soulagement. Je prépare le concours d’orthophoniste (peu importe les finances, la formation, on verra plus tard), j’arrive à avoir un super niveau. Un soir mon mari, ingénieur, rentre à la maison et me dit: “je veux être médecin”. Comme une courge je lui dit de foncer, et c’est ce qu’il fait ce sauvage. On vend la maison, on déménage, il devient médecin (c’est long), moi je passe la formation d’assistante maternelle mais n’exerce pas (je ne trouvais pas ça assez valorisant, sans aucun jugement), je passe le concours d’infirmière (après tout je pourrais peut être moi aussi devenir médecin après), un an et demi de formation et ma carrière s’arrête, je m’ennuie, je me trouve nulle, je suis nulle, je me dispute avec certaines personnes parce que je pose trop de questions et que je refuse de faire certaines choses sans comprendre, puis je fais des remplacements en tant qu’instit dans les écoles primaires. Trop cool. Je passe le concours, une bonne chose de faite. Et là ça fait 3 ans que j’essaie d’apprendre à couper correctement avec mes petits bouts de petite section. J’adore ce que je fais, c’est dingue! Je ne m’ennuie absolument jamais dans ma classe. Je différencie beaucoup, je suis très à l’écoute des enfants différents, je suis épuisée le soir, mais j’ai trouvé mon métier. Moi qui déteste les enseignants, qui porte tant de haine contre beaucoup de mes anciens profs, qui trouve le système scolaire complètement inadapté,… Aujourd’hui je trouve ce métier fabuleux mais je sais que je n’y resterai pas longtemps complètement. Mon petit dernier est dans une école Montessori et là ça se rapproche bien plus de mes aspirations. La suite au prochain numéro. Au fait, mon mari est maintenant médecin, c’est dingue une reconversion à deux! Après ça demande énormément de sacrifices. Lui aussi, la suite au prochain numéro…
mael1905, le 22 avril 2019 à 21 h 06 minBonsoir,
Je tombe par hasard sur ce forum, qui me parle trop bien, hélas.
j’ai 49 ans je dois être à quelques dizaines d’employeurs différents (parfois je m’amuse à les compter avant un entretien d’embauche). J’ai fait des études de comptabilité, puis comme je m’ennuyais dans tous les jobs au bout de 6 mois, j’ai fait une formation de gestionnaire de paie, j’ai travaillé en cabinet d’expertise comptable (plusieurs bien-sûr), après je voulais évoluer en entreprise donc j’ai fait une formation d’assistante ressources humaines et maintenant je travaille dans une entreprise,que je vais quitter en période d’essai car je tourne déjà en rond.
J’ai l’impression que je vais jamais trouver à me “poser” et ça me déprime de plus en plus.
Je suis preneuse de bons conseils.CéliaL, le 9 octobre 2019 à 23 h 26 minBonjour,
Je n’ai que 25 ans et pourtant le sentiment dont vous parlez me parle.
Que ce soit dans mes études ( des études dont deux licences et deux masters différents dans des domaines très diversifiés : Science, Littérature, Anglais, Droit, Philosophie, Enseignement, Musicologie) ou dans ma vie professionnelle (assistante juridique, intervenante linguistique, professeur des écoles, administratrice, garde d’enfant, productrice de musique…) je change de métier, de mode de vie, de domaine tous les ans depuis que j’en ai l’occasion. J’ai eu la chance d’être diagnostiquée jeune (10 ans) et d’avoir l’opportunité de réfléchir tout au long de mon parcours aux raisons de mes inconstances permanentes.
Comme certains d’entre vous, cela a souvent été source d’angoisse, de dépression voir de désespoir d’abord sur ma nature “Qui suis-je si rien ne me correspond durablement ?” “Est-ce que je manque simplement de persévérance ?” “Suis-je simplement fainéante ?” “pourquoi les autres y arrivent et pas moi ?” et puis bien sûr des questions d’un ordre bien plus sociétal “ai-je ma place quelque part ?” “Que va être ma vie si je ne me pose jamais sur rien ? ” “Quelle stabilité ?”…Et en fait, je regarde les 10 dernières années de ma vie, les plus chaotiques et diversifiées au sein desquelles tous mes proches me disent que j’ai eu bien 10 vies différentes, et je me rends compte que j’ai toujours su rebondir. Je n’ai en fait jamais été dans aucune sorte de détresse en changeant, c’est quand je m’efforçais de rester, pour rassurer mes proches sur ma stabilité, pour me rassurer sur ma nature… C’est quand je me forçais à rester là où je ne me sentais plus à ma place que j’étais misérable et désespérée. Toutes les périodes de changement ont toujours au contraire été source de force, d’excitation, d’inspiration, de vie ! Je n’ai jamais été plus heureuse et animée que quand je me lançais dans une nouvelle aventure avec ses premiers émois.
Aujourd’hui – mais la vie est bien trop longue et j’ai le temps de revenir sur mes conclusions – je pense que c’est l’impression que cela est un problème qui en faisait un problème. Aujourd’hui je suis particulièrement heureuse dans mon travail, je suis intermittente du spectacle et je travaille donc sur de nouveaux projets tout le temps, avec de nouvelles personnes, sous de nouveaux modèles, et je pense que c’est probablement le premier métier que je ferais plus d’un an et demi. Mais je sais qu’il est plus que probable que même ce modèle qui me convient ne durera pas, je suis consciente que je me lasserai probablement et que je serais amenée à de nouveau changer. Et en fait, où est le problème ? J’ai effectivement la chance d’être particulièrement diplômée et donc d’avoir toujours su trouver des passerelles rapides pour “valider” mes acquis aux yeux de la société par des équivalences, j’imagine que tout le monde ne bénéficie pas de cette facilité pour vivre cette vie de chaos régulier. Cependant je sais aussi que lorsque j’étais face à une voie pour laquelle je n’avais aucun court-circuit, c’était un challenge d’autant plus excitant et que je trouvais toujours la ressource de le réaliser. Je n’ai donc plus peur de la société, car je sais que j’ai la ressource de trouver le minima de stabilité pour ne pas être dans une situation de détresse. Et j’ai soigné mon angoisse sur ma nature en l’acceptant tout simplement.
Pour ma part – pour l’instant – la solution a tout bonnement été d’accepter que je fonctionne comme cela et qu’en fait ça n’a rien de moins bien que d’autre. Au contraire, quand je raconte ma vie, j’ai l’impression de raconter un livre d’aventure, et je trouve toujours plus de sujet de conversation à avoir avec les gens que je rencontre car il y a une bonne chance que j’ai soit exercé dans un métier proche du leur soit étudié dans leur domaine.Je vous souhaite à tous de trouver l’endroit où vous trouverez du sens là dedans, mais j’ai tendance à penser qu’il faut simplement savoir s’écouter, quand on s’écoute, on peut tout réussir, car on est au bon endroit.
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