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3 réponses et 2 participants
Dernière mise à jour par Une ébroïcienne il y a il y a 2 années et 5 mois.

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Auteur
    Messages
  • Bonsoir à tous,
    Si je vous écris ce soir, c’est en tant que maman désemparée devant les tempêtes émotionnelles de ma fille de 3 ans.
    Moi même diagnostiquée haut potentiel a 16 ans, nous avons aussi des doutes concernant mon mari, on est donc attentif à notre première fille Calie.
    Dès le début elle nous a montré sa « vivacité ». Cela serait long à décrire mais pour donner une idée, sa grande passion est l’astronomie. À 2 ans et demi, elle savait nommer toutes les planètes du système solaire sur une carte.
    Elle a toujours été intense, mais nous sommes de plus en plus démunies face à ses crises de frustration. Elle souffre vraiment (ce regard qui nous supplie de l’aider) mais ne sait plus comment s’en sortir. Elle est submergée par ses émotions. Fait énormément de cauchemars. Elle nous parle, arrive à mettre des mots après coups. Mais il en reste que ses « crises » peuvent durer facilement 1 heure … j’ai tenté de voir un pédopsychiatre pour nous aider a avoir des clefs pour l’accompagner mais on s’est fait envoyer bouler sous prétexte qu’elle n’a que 3 ans. On arrive a un point où elle refuse d’aller à l’école car le moindre petit événement prend des proportions énormes dans son cœur…
    Avez vous vécu ça ? Comment faire ?
    J’apprends à vivre avec mes émotions et à les accueillir à tout juste 27 ans et je galère mais alors comment accompagner mon enfant qui souffre de cette hypersensibilité ?
    Merci d’avoir pris le temps de me lire.
    Coline et sa princesse aux yeux de lac, Calie

    Bonjour Coline,

    Je suis grand-mère de 2 petits-enfants THPI et HPI, âgés aujourd’hui de 12 et 10 ans mais dont j’ai partagé le quotidien avec mon époux jusqu’à 8 et 6 ans tant c’était difficile et épuisant pour les parents de faire face seuls à ce que vous décrivez fort bien.

    Leurs crises sont finies même si leur hyper-sensibilité émotionnelle et leur vulnérabilité restent présente.
    On n’est plus dans l’épuisement des jeunes années.
    Cela devrait vous rassurer un peu sur l’ėvolution

    Vous voyez que vous n’êtes pas seule et c’est plutôt déculpabilisant par rapport aux difficultés que vous rencontrez. D’autant que vous êtes très jeune et, de surcroît, HPI (comme ma fille également).

    Les crises émotionnelles de votre enfant relèvent peut-être de plusieurs facteurs tels que le système nerveux/le cerveau immatures, le haut potentiel/l’hyper-sensibilitė émotionnelle.
    Votre démarche de consulter un pédo-psychiatre était la bonne. Elle aurait pu vous aider en ce sens mais puisque ça n’a pas été le cas, vous avez eu raison de faire appel à un réseau comme celui-ci.

    Vous ne dites pas si vous travaillez à l’extérieur ni si vous avez la possibilité d’être comprise par votre entourage et avoir des relais qui œuvrent dans le même sens que vous ?
    Une aide ponctuelle ou régulière des grands-parents ou d’autres proches compréhensifs me paraît indispensable.

    Il y a plein d’astuces à mettre en place pour rendre la vie de votre jeune Calie plus supportable et vous donner l’envie d’aller plus loin avec elle.

    Rassurez Calie à chaque fois qu’il y a une bonne occasion de le faire. Cela lui donnera confiance en elle. Elle se sentira plus sécurisé.

    Les crises de frustrations amènent à rechercher nombre de solution car on y va un peu à tâtons, on se remet en question, on se documente, on consulte des professionnels, on réajuste pour s’apercevoir finalement que tout cela évolue en fonction d’un contexte précis. Celles que nous avions mises en place conviendront-elles à votre enfant 🤔 ?

    La 1ère des choses est de bien connaître le HPI pour bien savoir relayer l’information à son proche entourage sur ce qui se passe au niveau du cerveau de l’enfant (schématiquement, dans le cerveau des émotions le circuit des synapses prend un détour au lieu d’être analysé instantanément par le cerveau rationnel qui aide à prendre les bonnes décisions ; parallèllement, ce cerveau rationnel possède une acuité sans pareille qui fonctionne en arborescence, une idée en amenant une autre, puis une autre et une autre encore, à l’infini).

    L’enfant n’est ni capricieux, ni mal éduqué : il fonctionne juste différemment d’un autre enfant.
    Ces crises relèvent d’un état émotionnel ingérable à son niveau.
    À ce moment-là, il est en détresse et a besoin d’un adulte rassurant.

    Il me semble utile de pouvoir discuter de cela avec votre famille ou vos amis en leur proposant des suggestions de prise en charge.

    Parmi celles-ci :

    – Essayer, pour vous, qui êtes la personne aidante, d’avoir un rythme de vie le plus équilibré possible (alimentation/sommeil/divertissement/sport).
    Pas facile, j’en conviens, avec un enfant infatigable qui vous réveille la nuit…
    Ça, c’est pour ce qui est de l’idéal (pour nous ce fut impossible).

    – Proposer beaucoup d’activités d’éveils, de jeux, de sorties, de nouveautés en tous genres, de stimulis mais rien qui soit dans la précipitation ou l’énervement.
    Ne serait-ce qu’en faisant vos courses. Votre enfant peut apprendre toutes les notions qui justifient vos achats : ce qu’on trouve sur les emballages (liste des ingrédients dont ceux en tête de liste en gras qui sont en plus grande quantité, ceux qui sont inutiles ou dangereux, nutriments et intérêt nutritif (c’est quoi ?), poids, provenance, prix, placement dans le rayonnage à hauteur d’oeil pour les prix à meilleure rentabilité, en bas ou en haut pour les autres ; au retour, apprenez-lui le rangement dans un frigo en fonction des températures, dans le placard, en fonction des dates les plus anciennes à placer devant puis composez avec Calie un menu équilibré, cuisinez…
    Donnez du sens à tout ce que vous faites : pourquoi doit-on bien se nourrir, à quoi ça sert d’aller voir une exposition d’oeuvres d’Art, d’ècouter de la musique, quels sont les bienfaits de la natation, etc.
    Tout ça n’a l’air de rien mais c’est déjà beaucoup car ça nourrit votre
    enfant.

    – En cas de crise, se mettre à la hauteur de votre enfant, lui dire que vous voyez qu’elle ne va pas bien, que vous allez l’aider mais que vous avez besoin de réfléchir au pourquoi elle est comme ça et au comment faire pour résoudre le problème ; de son côtė, vous lui demandez de réfléchir à ce qui se passe en elle pour en reparler ensemble. Proposez-lui alors d’aller dans un endroit où elle se sentira mieux, de prendre son doudou et ses livres préférés pour essayer de se calmer. A son retour, discutez avec elle : qu’est-ce qui a provoqué cette crise ? Qu’est-ce qu’elle a ressenti au niveau de son corps : du chaud/du froid et où, une boule à la gorge, des crispations de la mâchoire, un mal de ventre/de tête ? Quelles émotions l’ont submergée (consulter « Le livre des émotions » pour les identifier ou prendre le jeu de carte des émotions sur le site « Papa positive »).
    Vous mettrez ainsi des mots sur une situation et cela sėcurisera votre enfant. Inconsciemment, elle sentira que ces émotions sont reconnues et prises en compte.

    Ou :

    – À hauteur de votre fillette, contenez-là vraiment dans vos bras en lui susurrant des mots apaisants et proposez-lui de rassurer son doudou qui ne se sent pas bien.

    – Faites de l’EFT avec elle ou via son Doudou (il existe 1 livre sur l’EFT adaptėe aux enfants ainsi que des vidéos d’apprentissage sur YouTube). Ça marche très très bien.

    – Pratiquez la méditation adaptėe aux enfants (La plume Gabriel et le totem magique sur YouTube pour le soir, application Petit Bambou…).

    – Voyez aussi l’hypnose pour les enfants avec les nombreux livres CD existants pour la jeunesse (demandez à votre bibliothèque de quartier s’il y en a…) où ceux de Benjamin Lubszinsky ou sur sa chaîne YouTube.

    Ces deux dernières pratiques nécessitent une quotidienneté pendant au moins 3 mois. Chez, nous, nous les alternions pour que l’enfant ne se lasse pas.
    Surtout, écoutez-les auparavant (en fonction des objectifs visés et de tous les autres paramètres) et voyez avec votre enfant la voix qu’il aime, les mots qui lui correspondent, le sujet qui l’intéresse, l’exercice qui lui convient le mieux.

    – J’ai aussi beaucoup travaillé avec mes petits-enfants autour de tout ce qui touche à l’affect, au relationnel, aux sentiments, aux ressentis, à travers les discussions, le toucher, la poésie humaniste, la Sociėté, les mini-événements. Je suis intimement convaincu je que ça a été très porteur.

    – Pour les cauchemars :
    – Au moment du réveil, raconter son cauchemar avant de se réveiller tout-à-fait et de se lever puis imaginer une solution pour le contrer.
    – Le soir, rappeler cette solution. Si le cauchemar survient, l’enfant aura sa solution.

    – Pour l’endormissement :
    – Lors du coucher, demandez-lui de penser pendant longtemps à son plus beau rêve, d’essayer de s’imaginer une image de ce plus beau rêve dont elle devra se souvenir aussi demain, et les jours suivants. Chaque soir, avant de dormir, elle devra faire revenir en tête cette même image.

    – Pour l’école, tout dépend du niveau de compréhension de l’instit et de l’équipe pédagogique. Mais comme votre enfant à 3 ans et donc, qu’elle n’a pas été testée, c’est compliqué.
    Le plus simple serait d’évoquer avec la maîtresse les souffrances de votre petite (il est bon de savoir, que l’annonce d’1 suspicion de HPI, peut induire un rejet chez l’enseignante selon sa personnalité et sa connaissance pointue en la matière) et qu’elle vous fasse des suggestions (pédagogie différenciée/saut de classe).
    Nous avons aussi beaucoup regretté de ne pas lui avoir fait sauter cette classe dès la PS (mon petit-fils a une avance cognitive de 2 ans 1/2).
    Sachez qu’il existe un Référent Enfant Précoce au niveau de votre Circonscription Acadėmique et des textes réglementaires qui régissent la place de ces enfants au sein de l’Ėducation Nationale (disponibles sur Internet).

    Calie ne pouvant pas gérer son cerveau envahissant et ses émotions, ce cadre-là s’y substituera.

    Faites au mieux, comme vous le pouvez, avec vos forces du moment et déjà, ce sera bien car je sais combien c’est difficile, moi, la grand-mère qui parfois n’en pouvait plus, dépassée par ces crises à répétitions (fois 2☺️). J’espère que tout cela vous aidera bien qu’il ne s’agisse que d’astuces, somme toutes très personnelles.

    Ne vous dėcouragez pas. Gardez confiance. Soyez rassurante, contenante et, le plus possible apaisée, car la patience et la constance dans tout ce que vous entreprendrez va faire grandement progresser votre fillette.

    Je vous souhaite du courage car moi, au même âge que vous, et bien qu’étant éducatrice de formation, j’aurais été bien démunie.

    Bonjour,
    Tout d’abord, milles merci pour votre retour, d’avoir pris le temps de me lire et de m’expliquer tout ce que vous avez mis en place. Je suis rassurée de voir que cela finit par passer. Non sans efforts bien sur, mais que ces crises actuelles ne sont pas définitives.
    Nous avons la chance d’avoir les parents de mon mari qui sont très présents et sont d’un relais important. Cependant, ils ne prennent absolument pas l’haut potentiel au sérieux (ils ont rigolé/moqué quand on a évoqué le sujet vis à vis de mon mari). Il est donc très difficile de leur expliquer que ce ne sont pas des caprices mais un débordement émotionnel. Tout comme la maîtresse d’école, ils sont « vieille école » et préfèrent élever à la dur que d’accompagner.

    Actuellement je suis en congé parental suite à la naissance de notre deuxième petite fille qui a tout juste un an. Calie a commencé l’école à 2 ans et 4 mois car je n’arrivais plus à satisfaire sa soif d’apprendre à la maison. Les débuts ont été top, elle s’éclatait et était heureuse d’y aller mais plus le temps passe plus elle y est réfractaire.
    Elle nous dit s’ennuyer à l’école.
    À la maison nous lui proposons énormément d’activités que ce soit manuelles ou intellectuelles. Mais on constate quand même ce trop plein d’énergie qui explose en fin de journée. Elle est en pleine forme même en dormant peu et nous demande énormément d’énergie. Sa petite sœur suit le même chemin, x10. Je suis émerveillée de voir le monde à travers leurs yeux mais il est vrai que c’est très déstabilisant quand le tsunami émotionnel ravage tout sur son passage.
    Comment s’est passé et se passe l’école pour vos petits enfants ? Vous expliquez que votre petit fils a sauté une classe, comment avez vous vu que cela était nécessaire ?
    Calie est dans une classe multi niveaux (tps-ps-ms) et donc même si les activités sont adaptées à chaque niveau, l’an prochain elle risque fort bien de refaire les mêmes choses, du coup je m’interroge.
    Merci encore pour toutes vos informations et votre expérience. De savoir que c’est « normal » chez des enfants haut potentiel c’est rassurant. Notre entourage peut être très culpabilisant en disant que l’erreur vient de nous niveau éducation.
    Milles merci, vraiment.
    Coline et Calie

    Bonsoir Coline,

    Merci😉. Il est normal de s’entraider quand on est passé par là.

    Comme vous, la belle-famille de ma fille ne prenait pas le HPI au sérieux ;
    Comme vous l’éducation part du principe qu’un enfant « ça mange, ça boit, ça dort, ça obéit »… (sauf que les nôtres ça dort peu, ça réagit plus que de normale et ça essaie de comprendre plutôt qu’obéir au doigt et à l’oeil !) ;
    Comme vous, quand j’ai annoncé pour le 1er enfant qu’il fallait le faire tester, le père m’a ricané au nez.

    Je vous suggère d’informer votre belle-famille de ce qu’est concrètement le HPI à partir de la représentation schématique du blog « Les tribulations d’un petit zèbre ». Et si c’est insuffisant, regardez la vidéo de l’équipe de recherche du Centre d’Imagerie du Vivant (CERMEP) de Lyon qui a étudié pendant 3 ans le cerveau des HPI pour démontrer en quoi ils étaient différents.
    C’est vraiment imparable.

    Enfin, comme vous aussi, nous avons connu les tsunamis de l’aîné suivis de ceux de sa cadette (autre profil HPI).
    Plusieurs raisons à cela : la gestion des émotions est déjà difficile pour tous les enfants parce que cerveau et système nerveux sont encore en cours de développement mais, en plus, les HP ont souvent une hyper-sensibilité émotionnelle mal relayée par le cerveau limbique au niveau des circuits neuronaux.
    C’est tout simplement PHYSIOLOGIQUE.

    Après ça, si vos beaux-parents ne comprennent pas, vous n’y pourrez rien. Ne perdez pas votre énergie à essayer de les convaincre qu’il ne s’agit pas d’une question d’éducation mais d’un mode de cognition différent et utilisez-là pour ce qui vous apparaît essentiel au mieux-être de vos zébrions.

    Pour la maternelle, la bonne intégration de votre enfant va dépendre de plusieurs facteurs :
    – Degré de connaissance du HP de l’équipe pédagogique ;
    – Personnalité de l’instit. ;
    – Capacité à l’écoute ;
    – Professionnalisme ;
    – Nombre d’élèves dans la classe et notamment en PS ;
    – Organisation et moyens humains de l’établissement.

    Chez nous, le passage à la maternelle a été très souffrant pour notre aîné car les 4 premiers critères n’étaient pas à la hauteur.
    Comme pour Calie, il y a eu l’enthousiasme de notre aîné face à la découverte des débuts dans un milieu qui lui était inconnu puis très vite, sa déception suivie d’un ennui répétitif et l’installation d’une phobie scolaire. A ceci s’est ajouté les rejet/désintérêt/humiliations d’une instit/Directrice aigrie par son métier et dans la toute puissance.
    À presque 12 ans, mon petit-fils en garde un souvenir traumatisant de ces années-là.

    Heureusement, en CP, il a changé d’école et est tombé sur un Directeur plus soucieux de l’intérêt de l’enfant.
    Malgré tout, le saut de classe s’est fait dès les 2 premiers mois de CP où l’ennui et la phobie scolaire sont revenus de plus belle avec leurs crises exponentielles malgré quelques facilités qu’on lui accordait (dès qu’il avait fini ses exercices, il allait soit lire dans la bibliothèque de classe, soit regarder des vidéos Fred et Jamy avec des écouteurs).
    Au bout de 2 mois de CE1, re-ennui, re-phobie scolaire de plus en plus profonde.
    Grâce à 2 maîtresses qui travaillaient de concert, mise en place de cours de CE1 et l’après-midi cours de CE2, ce qui n’a pas empêché que l’ennui revienne très vite avec son lot de crises avant les départs à l’école.
    Pour le sport, il restait en CE1 compte tenu de son physique, de ses fragilités et de son développement locomoteur en deçà des performances des autres élèves.
    Puis en CM1-CM2, adaptations.
    Il va passer en 4ème. Il est un très bon élève en dépit d’une dysgraphie très limitante.

    Selon notre expérience, il aurait fallut lui faire sauter la PS car ensuite, la gestuelle dans la graphie est une étape importante pour le CP.

    Avez-vous consulté la psy scolaire ?
    Combien y a t-il de PS dans votre classe ?
    Peut-être pourrait-elle travailler sur les 2 niveaux l’année prochaine ?…

    A bientôt et tenez bon 🥴😊.

    Bien cordialement

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