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Maman d’une enfant HP et moi même peut-être…

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Enfants Précoces Info Forums Présentation des membres Maman d’une enfant HP et moi même peut-être…

5 réponses et 4 participants
Dernière mise à jour par Elo7 il y a il y a 4 années et 5 mois.

6 sujets de 1 à 6 (sur un total de 6)
  • Auteur
    Messages
  • Bonjour,
    ma fille a été diagnostiquée THC à 10 ans, elle en a 12 aujourd’hui. Ce sont des problèmes de santé sans explication pathologique qui ont conduit à une consultation psy. En y réfléchissant, c’était évident mais je ne me doutais pas que cela pouvait engendrer tant d’angoisses et de troubles psychosomatiques. Elle travaille plutôt bien à l’école mais je vois bien qu’elle ne force pas, qu’elle rêvasse, ne se concentre pas. En ce moment, son angoisse est de manger, tout cela parce qu’elle sort d’une gastro…
    Nous nous sommes séparés avec son père dans les moments ou elle a été diagnostiquée. Nos relations sont si impossibles que je lui parle à peine pour éviter le conflit ce qui n’est pas une bonne chose, je le sais mais pas moyen de faire autrement.
    Nos méthodes éducatives sont très différentes, il est très psycho rigide, prends ses enfants pour des bébés et nie totalement la différence de sa fille.
    Je suis très isolée depuis la séparation, les psy pensent que je suis une adulte HC qui s’ignore. Ça expliquerait bien des choses et pourquoi je me revois enfant à travers ma fille. Pourquoi c’est si difficile d’être comprise, entendue, aidée. En prime le petit qui va avoir 10 ans et qui a suivi aussi des séances psy (angoisses, énurésie, cauchemars…) pourrait bien être pareil.
    Moi je voudrais juste une vie normale, avec des enfants “dans les normes”, heureux de vivre, avoir des amis, échanger mais je vis dans un autre monde…
    Je viens de m’inscrire, j’espère participer régulièrement, apporter mon soutien et peut-être en recevoir.
    Merci de m’avoir lue.

    Bonjour,

    Je vois que vous n’avez pas eu de réponse.
    Oui il est difficile de ne pas avoir de soutien et de ne pouvoir en parler, objectivement, à ses proches.
    Vous verrez avec le temps qu’à condition d’accepter la chose (pour vous et vos enfants), votre meilleur soutien sera la relation que vous pourrez construire avec vos enfants sur ces bases, je veux dire une relation qui ne soit pas dans le déni. Quand on sait voir et comprendre, malgré quelques difficultés, la complicité que cela peut générer est énorme et très satisfaisante.
    Donc prenez les comme ils sont en vrai, avec leurs qualités et défauts, en leur en parlant car ils en ont aussi besoin, vous verrez que cela devrait déjà alléger certaines choses.

    Merci de votre réponse, oui le plus dur est d’être aussi seule sans soutien, sans aide, avec le confinement, ma fille est encore plus angoissée. Les repas deviennent des moments de guerre !
    Hier soir c’était l’horreur ! Elle a pleuré, j’ai pleuré, elle n’a rien mangé et je n’ai même pas pu parler à son père au téléphone pour lui demander d’intervenir, il a refusé de me parler. Comme d’hab, débrouilles toi ma fille.
    Je suis désespérée, je me sens vraiment nulle, incapable de gérer !
    Bref… espérons qu’avec la fin du confinement cela ira mieux et elle va parler à la psy demain.

    Merci encore

    Bonjour,

    Je n’ai pas de solution miracle, mais le confinement pourrait être l’occasion de cerner un peu mieux les envies de votre fille.
    Que souhaiterait elle partager avec vous ? Vous pourriez tenter de créer une espèce de rendez-vous d’échange au cours duquel elle puisse exprimer ses souhaits. Pour la nourriture, relâchez peut être la pression et demandez lui ce qu’elle aime, ce qu’elle souhaiterait manger, aurait elle envie de vous préparer quelque chose…?

    Bonjour, je ne sais pas quoi vous conseiller pour que ça se passe mieux mais je tenais à vous témoigner mon soutien par ce message.
    C’est très difficile d’être isolée avec un enfant avec qui on est dans le conflit permanent. Moi même j’ai un fils du même âge, je suis séparée du père…(d’ailleurs je venais sur le forum pour me présenter) Mais la différence c’est qu’on a gardé une très bonne relation et franchement sans ça, je ne sais pas comment j’aurais tenu le coup. Pt être que si parler est impossible, l’écrit peut parfois débloquer la situation. Exprimez vos demandes sans reproches et indiquez à votre fille que vous êtes disponible pour parler quand elle le souhaitera. Essayez de partager une activité ensemble, ou au moins une sortie… Souvent mon fils me parle quand on marche côte à côte.
    J’espère que vous allez trouver du soutien. Courage

    Bonjour,
    Le rdv avec la psy s’est bien passé ?
    Je trouve les conseils sur les repas de Françoise très bons. Prenez un peu de recul sur les repas sinon cela se transformera en rapport de force constant.
    D’accord avec Hélène, pourquoi ne pas essayer l’écrit. A trop avoir la tête dans le guidon, à batailler avec les difficultés, on en oublie les choses positives. Vous pourriez utiliser un petit cahier pour exprimer ce que vous ressentez et lui proposer de faire de même.
    Pour éviter les conflits quand on veut exprimer un désaccord, on évite le “tu” (“tu ne manges rien” “tu ne m’écoutes pas”) et on privilégie le “je” (je suis inquiète, je pense qu’il est important de manger correctement pour être en bonne santé”) ou misez plus sur ses émotions que sur ses actes : elle ne mange pas “est-ce que tu ressens de la peur pour refuser le repas ?” “comment on peut faire pour diminuer cette peur ?”.
    Pourquoi ne pas créé un moment le soir pour se rappeler des bons moments. Il y en a même dans les journées avec des crises et des larmes. ça peut être “j’ai pris plaisir en écoutant une musique que j’aime beaucoup” ou “j’ai beaucoup aimé parler avec toi du film d’hier soir/de notre relation mère fille/fils”.
    Vous avez besoin de souffler et vos enfants aussi. Accordez vous des moments où on fait abstraction des repas, de l’énurésie,…

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