Maman d'une petite fille de 7 ans – Toulouse
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8 réponses et 4 participants
Dernière mise à jour par caro31 il y a il y a 5 années et 1 mois.
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evanellya, le 8 janvier 2019 à 13 h 28 min
Bonjour,
ma famille et moi même sommes arrivés en 2014 dans la région Toulousaine, auparavant dans la région parisienne, nous avons beaucoup de mal à développer des rencontres amicales dans la région. Mais nous sommes un peu accaparés par notre petite fille, pour laquelle nous sommes un peu le seul lien social/relationnel avec le monde qui l’entoure. Depuis la maternelle, notre fille a quelques soucis dans les relations avec ses pairs. Elle est plus à l’aise avec les adultes qu’avec les enfants de son âge. Être avec des enfants de son âge l’angoisse, elle ne se sent pas à l’aise de s’exprimer, d’être elle même et, si parfois c’est le cas, elle se sent vite jugée. Pour les autres, son comportement peut paraitre inadapté, voire excessif, disproportionné dans certains cas (hyperémotivité, hypersensibilité, excitabilité en situation de stress, demande affective importante, ne supporte pas l’ennui, veut souvent multiplier les activités…). Au CP son instituteur nous parle de lenteur à la réalisation, elle vise la perfection et ne supporte pas l’échec. Elle a développé des maux de ventre chroniques et les pleurs au coucher sont nombreux. Nous avons donc décidé de faire des examens médicaux qui se sont révélés peu concluants. Elle devait avoir à peu près 6 ans quand nous avons consulté un CMP sur les conseils de l’hôpital Purpan. Le CMP évoque vaguement une précocité et diagnostique une dysharmonie évolutive du développement. Pendant donc un peu moins d’1 an, elle a fréquenté régulièrement cette structure mais cela n’a ni amélioré son décalage ni ses angoisses. Bien au contraire, elle avait tendance à s’interroger quant à sa présence et commençait à se considérer comme “celle qui avait un problème” et qui était donc différente des autres dans un sens qui lui paraissait négatif. N’étant pas une enfant qui s’épanche auprès des étrangers quant à son mal être, le CMP n’a pas réussi à la mettre en confiance, en tout cas pas assez pour qu’elle se livre. En parallèle, nous avons pris un rendez-vous avec un neuropédiatre (1 an et demi d’attente, le rendez-vous est en mars 2019…). Nous avons décidé de ne pas renouveler le contrat avec cette structure (CMP). Nous avons préféré consulter une psychologue libérale, avec laquelle elle pourra créer un lien. Cette psychologue, par chance, est spécialisée dans la douance et nous a donc naturellement parlé de haut potentiel intellectuel. Elle nous a également demandé si nous avions, nous même, été diagnostiqués. Pour mon mari un test de QI dans son enfance a révélé un QI de + de 130 et pour moi même de 125. Pour elle, ce fut une évidence, au point que ces tests en ce qui concerne notre fille, de surcroit couteux, n’étaient pas nécessaires. Cependant nous ne voulions pas arrivés chez le neuropédiatre les mains vides, nous avons donc demandé la réalisation de ces tests pour en avoir le cœur net et nous permettre de l’aider au mieux. Les tests ont révélé un très haut potentiel, la psychologue nous parle d’un QI de 148, mais souhaite qu’on ne s’attarde pas sur des données chiffrées et sur ce point (et bien d’autres) nous sommes parfaitement d’accord avec elle. Elle nous conseille de prendre contact avec des parents dans la même situation afin que notre fille soit plus à l’aise avec des enfants “comme elle”. Il nous reste à sensibiliser l’école sur cette situation…et il s’agit, je pense, d’un long travail… voilà j’espère ne pas avoir été trop indigeste. J’espère donc pouvoir rencontrer des parents et des enfants dans notre situation à Toulouse! Merci de m’avoir lu. 🙂jerome31, le 8 janvier 2019 à 13 h 49 minBonjour,
Je ne sais pas ou vous êtes dans la région Toulousaine mais nous avons mis notre fils à l’école arborescence à la Salvetat St Gilles et cela a changé sa vie car l’école publique ne connais pas le sujet (voir ma présentation). Il a fait le CM1 et CM2 en une année. Il a maintenant 10 ans et vient de rentrer en 6ème à l’école Molière à Blagnac.
Nous venions aussi de Paris et ça a été bien galère pour trouver les bons réseaux.
evanellya, le 8 janvier 2019 à 14 h 03 minNous sommes depuis 1 an sur la ville de saint orens, et le choix est plus que restreint niveau école. Après les résultats du test, nous avons essayé de sensibiliser la maitresse sur le sujet … et nous avons pris appui le compte rendu de la psychologue. J’ai également fourni une plaquette explicative que j’avais trouvé sur internet. Bref nous en sommes là… :/
Françoise, le 8 janvier 2019 à 14 h 23 minBonjour à tous,
La difficulté est de faire comprendre aux enseignants la nature des besoins de ces enfants. Si je vous suis bien, votre fille n’a bénéficié jusqu’à aujourd’hui d’aucune adaptation ? Que dit la psychologue pour sa scolarité ?
Le message à faire passer à l’école est à mon sens le suivant : ces enfants ont besoin d’être confrontés à des situations de réflexion, d’efforts et d’échec qui leur permettent de mettre en oeuvre les mêmes processus de résistance que les autres. Or si le travail scolaire est de fait trop facile pour eux (facilité qui peut engendre désintéressement, renoncement à faire, agitation, sentiments de frustration…et tout ce que vous avez évoqué dans votre premier message) ces processus ne seront pas enclenchés et au final ils n’apprendront pas à travailler au sens de “fournir un effort”. Ils en ont aussi besoin pour se construire, pour échouer, réussir, se sentir fiers d’eux et encouragés.
Des rencontres par ailleurs avec d’autres enfants comme elle, oui, mais cela ne suffit pas forcément si par ailleurs, scolairement surtout car les journées d’école sont longues, elle ne peut trouver des occasions d’épanouissement qui passent nécessairement par une adaptation (approfondissement, accélération…) pour tenir compte de ses besoins.
Au plaisir de vous rencontrer bientôt par ailleurs !evanellya, le 8 janvier 2019 à 15 h 13 minBonjour Françoise, c’est un plaisir de lire votre message. Effectivement il n’y a pas d’adaptation prévue pour l’instant, la dernière fois que j’ai parlé à l’institutrice ( petites incursions dans la classe supérieure, lui laisser évoquer ses sujets de prédilection…), elle a évoqué un dialogue avec l’équipe éducative, ca date du mois de novembre. Je suis un peu en retrait depuis, car je ne veux pas tomber dans la sur-sollicitation qui risquerait d’être contre productive. Je ne veux pas braquer les enseignants non plus. Je ne veux pas que ca se retourne contre ma fille… Qui a d’ailleurs un manque de confiance en elle assez impressionnant (elle vit très mal l’échec). C’est délicat… J’ai parfois l’impression d’être entre le marteau et l’enclume. Je n’ai pas rencontré la psychologue scolaire et je n’ai pas non plus la moindre idée de comment procéder…personne ne peut me renseigner à ce sujet ou alors les réponses sont tièdes et/ou évasives…
A bientôt également !Françoise, le 8 janvier 2019 à 16 h 38 minIl aurait été bien de pouvoir vous baser sur les préconisations de la psychologue. En fonction de ce qu’elle a vu avec votre fille et de sa façon d’être (assurance, plaisir à faire les tests, …) elle devrait pouvoir vous faire une suggestion : attendre un peu à condition de la valoriser par ailleurs ou de solliciter tout de suite une adaptation.
Comment votre fille vit-elle son année, vous semble t-elle mieux qu’avant ou non ? A t-elle toujours mal au ventre, a t-elle des copines ?
Je pense qu’il faut vous fier à ce que vous ressentez pour elle car vous la connaissez mieux que quiconque. Si vous la sentez s’éteindre ou angoissée, il ne faut pas hésiter à revenir sur la discussion avec la maîtresse. Profitez de la rentrée pour demander, au passage, des nouvelles, sans la brusquer. Je pense qu’il vaut toujours mieux favoriser la discussion et si elle est compréhensive et ouverte elle peut facilement aller plus loin avec votre fille pour voir comment elle réagit (lui faire inventer une dictée, un calcul pour la classe par exemple pourrait lui permettre de constater ce qu’elle a dans la tête). Est-elle dans une classe unique ou à double niveau, dans quel cas il serait plus aisé de glisser vers le groupe supérieur et solliciter votre fille ?
De votre côté vous pouvez évaluer comment votre fille se situe à l’aide de cahiers scolaires de son année, non pas pour la tester mais pour estimer si le programme la contente et tenter de comprendre à partir de quel moment elle se trouve en situation d’apprentissage et de plaisir de découvrir.
Voilà, la première étape à mon avis est de vous fixer vous sur ce que vous pensez bien pour elle dans un premier temps et ouvrir la discussion.
Je vous donne un exemple : pour l’un des miens nous avions toute l’équipe enseignante opposée au saut de Gs, sous prétexte qu’il ne s’exprimait pas, alors que les psychologues, privé et scolaire nous disaient qu’il fallait qu’il avance pour s’ouvrir aux autres, ce que nos pensions aussi, donc finalement nous avons pris la décision de demander la saut de classe contre l’avis des enseignants pour notre enfant. Nous avons eu raison au final car après il s’est ouvert réellement.
Je vous donne cet exemple juste pour vous dire que le choix qui s’imposera à vous donc être fonction de votre enfant, uniquement, et que vous devez vous attacher à ce que vous pensez être le mieux pour obtenir, ensuite, par tous les moyens, la meilleure adaptation.jerome31, le 8 janvier 2019 à 17 h 25 minSi l’école et l’enseignante sont sensibles au sujet, la maîtresse peut lui donner plus de travail qui l’occupera en cours car rien de plus angoissant que de s’ennuyer et d’écouter pour la 10ème fois la même chose alors qu’elle a compris du premier coup. Ça rendait dingue mon fils.
Malheureusement dans la majorité des cas la maîtresse à 30 élèves à gérer et ceux qui ont des facilités et ne font pas de bruits, ça les arrangent de les laisser dans un coin. Ce n’est pas de leur faute, elles n’ont ni le temps, ni la formation pour comprendre.
Nous avions vu la psy scolaire 2 fois qui nous disait que notre fils n’avait pas de problème (en clair on s’inquiétait pour rien) et qu’elle avait des cas bien plus compliqué à gérer. Donc la aussi c’est la loterie…Donc fiez vous à votre ressenti et faites du forcing pour que l’école fasse le nécessaire quitte a les voir très régulièrement. Votre fille ne s’en sentira que plus soutenue. Dans notre cas, seul les courriers écrits ont fait avancer les choses parce que les “oui oui” à la sortie de classe ça va un moment 😉
caro31, le 8 octobre 2019 à 9 h 29 minEvanellya
caro31, le 8 octobre 2019 à 9 h 31 minEvanellya bonjour,
Je tombe sur votre message et le mien est intéressée puisqu’étant aussi de la banlieue toulousaine je recherche un neuropédiatre pour mon fils de 7 ans HP et peut-être TDA…
Je n’arrive pas à envoyer de mp…pourriez-vous me transmettre celui que vous connaissez ?
En vous remerciant -
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