BRIGITTE, le 5 décembre 2012 à 14 h 10 min
Bonjour,Me revoilà, mais cette fois pour ma fille 6,5 ans en CP dans une classe double-niveaux CP-CE1.Nous avons décidé de la faire tester parce que son frère est précoce avec des difficultés associées et parce qu’elle verbalisait son ennui en classe : elle a appris à lire seule en maternelle entre autres. Elle est suradaptée à l’école : en parlant de la particularité de ma fille, je me suis heurtée à un mur ; son instit (aussi directrice) dit que les autres cp savent aussi lire, que ma fille ne fait pas les fiches d’autonomie, qu’elle ne lève pas le doigt et répond : “je sais déjà”, alors qu’elle ne comprend pas tout…qu’elle ne pense qu’à dessiner… Ma fille dit : “c’est tjs la même chose, et j’aime dessiner…”La psychologue qui l’a testée, explique l’importance d’une accélération dans ses apprentissages (proposition : faire le travail de cp et lui permettre de faire ensuite celui du ce1, sans la noter, pour ne pas la stresser, car elle n’est pas encline, pour le moment, à montrer ce qu’elle sait faire, et peut-être, parce qu’elle se compare à son frère qui a rencontré des difficultés + un saut de classe un peu compliqué…). Cette instit avait aussi mon fils en charge et nous a contraints à changer d’école en cours d’année…J’ai rencontré le psy scolaire, qui n’a pas su évaluer la motivation de ma fille pour une accélération éventuelle ! De notre côté, quand nous lui avons expliqué sa spécificité, notre fille semblait soulagée et heureuse de participer aux travaux du ce1.Mais depuis, nous sommes en attente d’une réunion d’ici janvier, avec une personne référente sur la précocité de l’EN (une ASH), notre fille, sentant nos doutes (provoqués par l’instit), notre fille se montre maintenant ambivalente et refuse toute modification dans son parcours scolaire ! A la maison, elle fait ses devoirs mais après multiples négociations (dorénavant, je vais simplement superviser), ne fait pas trop d’exercices ou de la lecture d’un niveau supérieur (ceci avait été proposé aussi par la psy qui l’a testée) et dit : “c’est trop dur !”La psy nous conseille de ne pas hésiter à dire à notre fille de plus s’investir, que c’est important pour nous, que les enfants à cet âge-là, répondent aux demandes parentales, à partir du moment où elles sont claires et sans ambiguité. Oui, mais si l’instit ne va pas dans le même sens, ça n’ira pas ! Il est indispensable, je crois, que le projet pour notre fille, soit validé par tous ceux qui l’entourent ! Attendre janvier ?… en espérant que son instit adhère à l’idée que notre fille ait bien besoin d’une aide spécifique, non ?Que pouvons-nous faire en attendant, et surtout, pensez-vous qu’il faille surpasser les inquiétudes de notre filles pour un glissement vers le niveau supérieur ? Elle continuerait à voir ses camarades… A ce jour, elle refuse de parler de tout cela, j’ai peur qu’elle fasse un blocage ! (NB : son QIT>150 et pas de “dys”).Merci pour vos conseils !