L’enfant à double étiquette
Voici le dernier des six profils d’enfants surdouésprésentés dans notre dossier. Rejoignez la page Facebook d’enfants Précoces Info pour être tenu au courant en temps réel de la parution des prochains articles de ce dossier.
Nous terminons cette série avec le profil de l’enfant à double étiquette, qui n’est pas le plus simple à traiter. Ce profil recouvre en effet des situations fort différentes et regroupe des enfants rencontrant des difficultés variées, avec néanmoins quelques constantes que je vais tenter de dégager pour vous. N’hésitez pas à laisser vos commentaires à la suite de cet article pour apporter les précisions qui vous sembleraient utiles.
L’ensemble de ce dossier a été inspiré par le site de Jade Ann Rivera. Il est basé sur son travail, mais aussi sur l’article de référence rédigé par George Betts et Maureen Neihart, paru en 1988 dans le Gifted Child Quarterly, journal de la NAGC ( National Association for Gifted Children, aux Etats-Unis) et d’autres sources ultérieures, agrémentées de mon expérience personnelle et localisées pour tenir compte des spécificités du système scolaire français.
Attention, un enfant peut en cacher un autre
Le profil de l’enfant à double étiquette se réfère aux enfants surdoués qui souffrent également d’un handicap, qui présentent des troubles de l’apprentissage, un syndrome d’Asperger, ou un autisme de haut niveau. Les capacités intellectuelles hors norme de ces enfants sont très rarement identifiées ou reconnues du fait des difficultés qu’ils rencontrent en classe et qui masquent leur potentiel. Rares sont les établissements scolaires qui prennent en compte leurs besoins doublement particuliers. Il semble cependant que la prise de conscience de ce problème s’accélère et que, peu à peu, des adaptations se mettent en place dans un nombre grandissant d’écoles et de collèges pour leur permettre de suivre une scolarité enrichissante et épanouissante.
L’enfant à double étiquette ne présente pas d’ordinaire le comportement que l’on attribue aux élèves surdoués. Il peut souffrir de problèmes d’écriture ou adopter à son corps défendant un comportement perturbateur qui l’empêche de respecter une consigne et d’aller au bout de son travail. Il semble parfois confus au sujet de sa capacité à effectuer des tâches scolaires. Il présente souvent des symptômes de stress et se sent facilement découragé, frustré, rejeté, impuissant, ou isolé.
Ce type d’enfant peut nier qu'il a de la difficulté en affirmant que les activités ou les travaux demandés par les enseignants l’ennuient ou sont stupides. L’enfant à double étiquette peut utiliser son humour pour rabaisser les autres afin de renforcer sa propre estime personnelle. Il souhaite à tout prix éviter les échecs et est malheureux lorsqu’il ne parvient pas à satisfaire ses propres attentes. Il intellectualise facilement les raisons qui motivent le sentiment d’incapacité découlant de ses difficultés. Il est souvent impatient et critique mais réagissent assez violemment quand il est lui-même remis en cause.
Une prise en charge nécessaire
Habituellement ces enfants sont soit ignorés parce qu'ils sont perçus comme moyens, soit intégrés à des programmes de soutien scolaire qui ne correspondent pas du tout à leur potentiel intellectuel et les poussent au découragement et à l’ennui. Les équipes éducatives ont malheureusement tendance à trop se concentrer sur leurs faiblesses et ne parviennent donc pas à combler leurs attentes en termes d’apprentissages.
L’enfant à double étiquette est fréquemment perfectionniste: il parvient sans problème à imaginer l'objectif qu’il souhaite atteindre, généralement une belle production du niveau de celle d’un enfant non précoce plus âgé. Mais quand il veut réaliser ce qu'il se représente, il s’aperçoit qu’il n’y arrive pas pour des raisons variées, par exemple parce que sa main est trop maladroite. Il ressent alors une intense frustration et une déception à la hauteur de ses espérances. Même si son entourage le félicite, il sait que ça n'a rien à voir avec ce qu'il voulait faire. Il va alors progressivement se mettre à éviter les activités qui lui procurent un sentiment d'échec et c'est un cercle vicieux qui s'enclenche. Je n'aime pas parce que je n'y arrive pas, j'évite donc je ne progresse pas, je n'y arrive pas donc je n'aime pas.
Sur la précocité se greffent chez l’enfant à double-étiquette des troubles dys (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie…), des soucis de concentration, d'hyperactivité... La plupart du temps, ce sont ces troubles qui sont à l'origine des problèmes d'écriture et de motricité fine. Le problème chez les enfants à double étiquette est qu’une différence masque l'autre. Leur surdouement compensera dans une certaine mesure la dysorthographie par exemple mais celle-ci empêchera la précocité de s'exprimer pleinement et la détection des problèmes sera rendue plus difficile.
La combinaison d’une compréhension précoce et de compétences physiques ou sociales en retard est compliquée et déroutante pour l’enfant. Ces capacités cognitives et son désir de mieux s’accepter peuvent le rendre impénétrable aux avis sur son travail, de peur d'entendre des critiques.
Comment aider l’enfant à double étiquette ?
Si votre enfant est concerné par ce profil et qu’il a du mal à comprendre sa propre complexité, que pouvez-vous faire pour le soutenir ?
Parlez-lui ouvertement des ses besoins particuliers et de ses difficultés. Demandez-lui comment son esprit fonctionne et ce qu’il pense de cette situation. Offrez-lui des possibilités d'explorer les choses par lui-même et manifestez de la compréhension face à ses échecs. Soyez toujours à l’écoute lorsqu’il exprime ses frustrations.
Aidez votre enfant à se comprendre lui-même, c’est ce qui l’aidera à mieux comprendre les autres et leurs réactions face à ses difficultés.
Il est important de favoriser au maximum l’expression de ses points forts sans négliger pour autant le développement en douceur des compétences qu’il a du mal à acquérir. La réussite dans un domaine doit lui permettre de retrouver la confiance dont il a besoin pour progresser dans les autres.
Beaucoup d’enfants à double étiquette réussissent mieux lorsqu’on leur donne du travail qui engage plusieurs sens et leur offre des possibilités d'apprentissage pratique. Cela est encore plus vrai quand ils peuvent s’appuyer sur le soutien efficace d’un accompagnateur compréhensif. Des aménagements individualisés peuvent aussi être nécessaires, au moins ponctuellement, comme par exemple du temps supplémentaire pour effectuer les devoirs ou passer les épreuves d’un examen.
Il m’est impossible d’aborder ici en détail le profil particulier de chaque type d’enfant à double étiquette et donner des recettes pour chaque trouble différent associé à la précocité intellectuelle. Si vous vivez vous-même au quotidien avec un enfant de ce genre, je vous invite à nous faire partager votre expérience dans la rubrique « témoignages » du site ou à échanger avec d’autres parents sur notre forum.
Je vous livrerai demain la conclusion de ce dossier sur les 6 profils d’enfants surdoués ainsi qu’un tableau récapitulatif pour bien cerner chacun d’entre eux.
Sommaire du dossier
Profil 4 - L'enfant décrocheur
Profil 5 - L'enfant provocateur
Profil 6 - L'enfant à double étiquette
Conclusion et tableau récapitulatif
Quizz : A quel profil d'enfant surdoué votre enfant appartient-il ?
Bonjour
après avoir lu les 6 profils, j’ai trouvé. Mon fils de 9 ans 1/2, testé HQI il y a quelques années, est clairement à double étiquette. J’ai d’abord pensé qu’il était provocateur, car il l’est, mais en fait non, c’est encore bien plus complexe que ça. Pré-adolescent depuis deux ans environ (une fugue à 7 ans), les rapports avec les parents et surtout le père deviennent extrêmement conflictuels, au point que je ne sais plus quoi faire pour l’aider. Les devoirs sont un enfer et son insolence est invivable. Son père, adepte du respect dû aux parents et de la manière forte pour l’obtenir, n’hésite pas à lever la main sur lui pour le faire plier. Il a l’impression que ça fonctionne sur le moment, mais bien entendu, ça ne dure pas et la situation empire et très vite. Tout le monde est malheureux. A l’école ça va plutôt mieux cette année (CM1 bilingue) mais les enseignants ne croient pas à sa précocité – pourtant avec un QIT de 144, il n’y a aucun doute. Il a des problèmes d’écriture depuis la moyenne section, qui ont été bien pris en charge par la graphothérapeute, est il est légèrement dysorthographique (bien pris en charge depuis avril dernier par la psychomote et l’orthophoniste). Quelques troubles de la concentration et il est très lent – en fait il n’arrive pas à s’y mettre. Il est très provocateur, pense que toutes les règles sont négociables (or son père psychorigide et autoritaire ne négocie pas, mais c’est peut-être lui qui a raison d’ailleurs, je ne sais plus) et d’ailleurs le rapport de la psy qui l’a testé dit bien qu’il est capable de négocier avec lui-même pour voir jusqu’où il peut aller pour ne pas faire ce qu’il n’a pas envie de faire. C’est une personnalité extrêmement complexe et on ne sait plus du tout quoi faire pour le gérer, la situation semble dans une impasse. Je suis preneuse de tout conseil de personnes (parents ou grands-parents, enseignants) qui traversent ou ont traversé ce genre de situation. Merci
Bonjour Christine,
Deux choses me viennent à l’esprit en vous lisant :
– travail d’explication à faire du côté des enseignants : sa précocité est avérée donc l’excuse de ne pas y croire n’est pas valable, même si elle en sans doute cachée par des soucis d’écriture. De ce côté, vous pouvez faire intervenir ou contacter le référent précocité de votre académie, afin de faire admettre sa précocié et les difficultés qui en découlent , pour obtenir un aménagement spécifique qui est dans les textes. En effet, votre fisl a sans doute besoin d’être reconnu à l’école pour ce qu’il est (avec ses difficultés et ses facilités) et surtout besoin d’un peu de bienveillance à son égard.
– besoin de reconnaissance à la maison : par son père (admet-il sa précocité?). Si oui, je vous conseille d’en parler tous ensemble : lui expliquer que vous connaissez ses difficultés, leur origine, et mettre en place une espèce de contrat moral : compensation le soir par des activités qui lui plaisent en échange d’un effort sur les devoirs et le comportement. “Tu es intelligent, tu peux comprendre…que la provocation ne sert à rien….”
Sinon, lectures et information pour le père qui doit aussi comprendre qu’il ne fait pas forcément exprès de ne pas faire ses devoirs, comprendre ses difficultés pour mieux les gérer.
Vous pouvez aussi vous rendre à des réunions d’associations pour enfants précoces, avec votre fils, cela lui fera sans doute du bien, lui faire voir des conférences… pour qu’il se sente reconnu malgré ses difficultés.
Résumé : reconnaissance de sa précocité, reprendre le bilan avec lui et en parler, puis bienveillance ferme (sous conditions).
Bonjour,
Difficile de résumer la situation, mais Lilou a été diagnostiqué HQI (144) a 6 ans. Elle en a 11.
Elle ne veut pas entendre parler de sa précocité, veut être “comme les autres”, elle dit que “ce n’est pas vrai”, et qu’elle est bête.
Jusqu’à présent, sa scolarité était pénible, les devoirs un enfer (cris, pleurs, aucune envie de faire). Elle a eu du mal à acquérir les apprentissages fondamentaux, a mis plus de temps que les autres par manque d’intérêt.
Elle est légèrement dyslexique. Elle a vu une orthophoniste pendant un an, mais cela n’a pas suffit.
Cette année, le collège lui a permis de devenir une bonne élève.
Nous avons cherché et trouvé un collège privé, avec beaucoup de possibilité, un projet pédagogique intéressant et où le directeur connait les enfants précoces. Elle a donc été accepté en section européenne (malgré ses mauvais résultats mais après un entretien avec le directeur), elle pratique les échecs, la conversation anglaise et le théâtre et reste à l’étude le soir pour faire ses devoirs.
Malgré tout, elle reste une pré-ado, qui ne se passionne pour rien (mais lit beaucoup), qui dès qu’elle ne réussit pas abandonne (elle ne sait toujours pas faire de vélo par exemple), se dévalorise trop souvent (physique, activités artistiques par rapport à moi qui suis très créatrice), stresse (elle a été malade toute la semaine avant la rentrée au collège), n’a que quelques amis et que dans les classes supérieures, n’a toujours fait que des sports individuels (équitation, natation, tir à l’arc).
Mais voilà, un détail a son importance, je suis bipolaire, diagnostiquée à sa naissance, et stabilisée que depuis 4 ans à peine.
Lilou a donc vécu des choses par drôles, voir traumatisantes.
J’ai aussi compris que j’étais moi aussi à haut potentiel, quand j’ai fait mes recherches pour elle.
Jusqu’à présent, je pensais donc qu’elle n’avait pas confiance en elle, plus ou moins à cause de moi, de ma maladie, de notre passé. Bien entendu ma culpabilité est un terreau fertile à certains troubles.
J’avais aussi peur qu’elle développe une bipolarité juvénile, et son stress et ses réactions violentes face à certaines situations m’angoissaient quelque peu.
Je pensais que le fait qu’elle pouvait me dire des horreurs étaient plus liés à tout ça, et à son âge.
Je me sens rassurée quand je vois que tout ça peut être toujours dû à sa précocité. Je me sens en panique quant à comment faire face à cette situation.
En tout merci pour cet article. Je vais continuer mes recherches.
Ma fille a aujourd’hui 18 ans, elle est double étiquette. Asperger avec déficit de l’attention diversifié, dyslexie, dysorthographie et dyscalculie. Reconnue malheureusement très tardivement, seulement 1mois avant ses 17 ans. Bref toute sa scolarité a été un véritable enfer, pour elle comme pour moi. Mais elle passe aujourd’hui son bac, sans retard grâce à son QI qui a compensé les autres difficultés. Effectivement l’école normale n’est pas adaptée pour des enfants de ce type. Nous avons du travailler avec elle d’arrache pied pour qu’elle s’accroche. Certaines techniques alternatives nous ont grandement aidé (méditation, cohérence cardiaque, fleurs de Bach…), et nous avons heureusement rencontré une neuropsychologue merveilleuse qui a su faire des miracles avec elle en seulement 1 an. Parfois le chemin a été tellement difficile que je voulais abandonner, mais comme on m’avait moi-même laissé dans mes problèmes durant mon enfance, je me suis toujours promis de faire autrement avec ma fille. Et voilà, le résultat est là, aujourd’hui elle va de mieux en mieux et réussie malgré les difficultés qui sont les siennes, et l’année prochaine elle va faire les études dont elles rêvaient depuis longtemps. Alors ne vous découragez pas, accrochez-vous, entourez- vous des bons spécialistes, afin de permettre à votre enfant de se réaliser.
Bonsoir Laëtitia
J’ai lu votre témoignage j’aimer Savoir quelles sont les alternatives que vous avez utilisées pour aider votre fille ?
Merci d’avaNice
Clémence
Bonjour madame, je me présente Henri . Excusez moi quel est le qi de votre fille ?
Merci Laetitia pour ce témoignage et bravo pour votre persévérance.
Ce doit être un grand soulagement pour votre fille, et vous aussi, d’être enfin reconnue et aidée dans ses particularités.
Vous avez raison, la vraie difficulté dans les parcours tous aussi différents les uns des autres est de pouvoir le bon professionnel qui pourra accompagner les enfants au mieux en fonction de leurs caractéristiques propres quand le besoin s’en fait ressentir.
Nous vous souhaitons à toutes 2 de pouvoir aller au bout de vos rêves, très sincèrement.
Bonsoir,
Mon fils vient d’avoir 7 ans. Aucun diagnostic de posé (trop tot). Test de QI pas de resultat car pas de mediane constante dans le resultat, preuve d’un trouble d’apprentissage. Je m’interesse a la precocite depuis que j’ai vu un reporte d’un neuro pediatre qui indiquait les signes “generiques ” et j’ai ete toublee….:-)
Vos temoignages sont precieux. Celui de christine m’interesse particulierement car mon fils est en classe bilingue et on se pose beaucoup de questions sur le bienfait de cette scolarite et de ses soucis de phonologie…
Pourriez-vous m’indiquer votre avis par rpport a botre experience ?
Ps : desolee sur la tablette je ne saisie pas les accents et la ponctuation !!!!
Amélie
Bonjour,
Mon fils Anthonin a l’air d’avoir tout les symptômes de la précocité, il a fait des test de QI mais malheureusement incomplet car il n’a pas voulu finir, mais de mémoire le résultat était autour de 135. Ma femme et moi avons pris contact avec des psychologues ainsi qu’avec l’équipe éducative, mais rien y fait, personne ne veut admettre qu’il pourrait être précoce.
A l’heure d’aujourd’hui nous ressentons le malaise de notre fils mais nous ne savons plus trop quoi faire pour lui venir en aide. J’aimerai rentrer en contact avec une personne qui pourrait nous aider et surtout aider notre garçon, pour son bien-être personnel.
Merci d’avance pour tout les renseignements qui pourraient me parvenir.
CORDIALEMENT
Bonjour Ludovic,
Avec un chiffre autour de 135 vous êtes effectivement largement au dessus de la norme et votre fils doit avoir des caracéristiques particulières dont il faudra tenir compte pour son évolution.
Le test n’a pas été terminé, avez-vous tout de même eu un papier ou un compte-rendu ? Pourquoi n’a t-il pas fini, quel âge a votre fils ?
Bonjour,
Je reconnais ici mon fils dans la double étiquette. Il a un frère autiste j ai donc d abord pensé au syndrome d asperger quand les premiers soucis sont apparus. En maternelle, il faisait du mutisme sélectif. Il ne parlait pas à l école alors qu il parlait beaucoup à la maison. Il avait des petites rigidités comme prendre le même chemin pour aller à l école (j ai donc entraîné sa flexibilité en changeant le plus possible). Une rigidité sur les règles. Des qu il a su lire l heure (vers 4-5 ans), si le goûter n était pas sur la table à 16h30 alors c était trop tard et il ne gouterait pas… En grandissant, et avec le développement de sa capacité à exprimer ce qu il aime ou n aime pas, ces petits soucis se sont arrangés. Par contre, un souci qui lui reste et qui me fait peur pour son avenir, c est qu il a très peur de l échec. Des qu il n arrive pas à faire une chose du premier coup, il se met à pleurer, se braque et peut s énerver. Certains enseignant le prennent comme de l insolence alors que je sais que ce n est pas contre les autres mais contre lui même. Il refuse donc souvent de faire un devoir de français parce qu il n a pas bien compris une question ou qu il a mal écrit une lettre… A chaque fois qu il doit apprendre une poésie, il fini en pleurs des qu il se trompe en la récitant. Par contre, il est très très doué en maths depuis tout petit. Il ne va pas plus loin que ce qu on lui demande et ne pose pas particulièrement de questions. Je l ai fait testé vers 5 ans mais je n ai pas du tout reconnu mon fils dans la description que la psy m en avait fait. Je crois que le bilan a été mal fait d ailleurs elle m a donné les résultats uniquement en chiffres rapidement griffonés à la sortie du bilan… Je voudrai lui refaire un bilan pour mieux le cerner et pouvoir avoir une base de discution avec ses futurs enseignants. Le premier bilan ne le disait pas Hpi. Il avait entre 115 et 125. Mais le connaissant, je sais qu il est capable de sabotage tout en gardant le sourire. Il était sur la réserve en permanence surtout avec de nouvelles personnes. Aujourd’hui ça s est amélioré donc je pense que le bilan serait plus fiable. Il a 7 ans et demi aujourd’hui.
Bonjour,
Mon fils est exactement comme le votre. Je suis autiste asperger et je me questionne à propos de mon fils. Il a 4 ans et demi, sait lire depuis plus d’un an mais l’école ne souhaite pas le faire sauter de classe malgré une psychologue (un test à 128/132) et une psychomotricienne qui attestent de l’absolue nécessité de le faire pour qu’il cesse de se dévaloriser et d’être malheureux.
Pourrions nous échanger? Je vous laisse mon adresse mail au cas où vous recevriez une notification et repasseriez par ici : samanthadray@hotmail.fr
Dans l’espoir de vous lire,
Cordialement,
Samantha Dray
Bonjour,
j’ai beaucoup de mal à me reconnaître dans les 6 profils, par contre je reconnais aisément mon frère et mes 3 soeurs, tous HPI.
Nos enfants sont tous HPI également et présentent des profils très différents selon leurs tempéraments, que j’arrive à classer selon les 6 profils.
Pour ma part, j’ai toujours eu de très grandes facilités à l’école (1ère ou 2e de la classe sans jamais avoir travaillé ni appris mes leçons), et j’ai eu des comportements qui ont balayé tous les extrêmes : très violemment rebelle contre ma famille mais stupidement conciliante avec les autres (amis et enseignants), quoique parfois ça pouvait être l’inverse. En fait, j’ai toujours été très “sauvage” , comme un animal farouche non apprivoisé.
J’ai fait tester un de mes élèves qui a 17 ans car j’étais persuadée qu’il était HQI. Il a QI=143, et je me suis alors faite tester dans la foulée (à 38 ans) , QI=145.
Je ne suis ni discrète, ni décrocheuse, ni performante, ni provocatrice … Un peu de tout ça et de façon aléatoire en apparence.
C’est une véritable torture au quotidien car je ne rentre dans aucun moule, absolument aucun moule malgré mes efforts surhumains pour m’adapter.
Je suis enseignante et je n’arrive pas à respecter le “cadre institutionnel” imposé non pas par l’institution mais par les collègues qui ne supportent pas que je fasse différemment. J’enseigne de façon trop “originale” et “excentrique”, mes cours sont des sketchs, mes élèves sont tous mes bébés et je les materne trop. Je donne beaucoup trop d’amour et de bienveillance tout en étant exigeante (comme une mère avec ses enfants) ce qui me vaut un harcèlement moral au travail de la part des collègues. J’ai beau constater mes réussites avec mes élèves, mais la vie au quotidien est un poids très dur à porter pour moi.
Mes frère et soeurs ont adopté d’autres stratégies d’adaptation et ont bien réussi leur intégration dans la société.
Je ne sais pas du tout comment gérer mes débordements émotionnels et mon excentricité incontrôlable (chassez le naturel, il revient au galop), je désespère de trouver un jour la recette pour cesser de me faire haïr par mes pairs, et je désespère de trouver un moyen de prendre le contrôle sur moi-même.
Je suis un zèbre, mais même chez les zèbre, je trouve le moyen de ne rentrer dans aucune “case” !
Alors ce classement semble très pertinent pour mon entourage zèbre, mais je ne sais que penser de moi, que faire de mon cas!
Bonjour.
Je viens de lire votre commentaire par hasard en découvrant ce site.
Je suis moi-aussi “zèbre” même si j’ai parfois l’impression de ne pas avoir les bonnes “rayures”: suis-je blanche à rayures noires ou noire à rayures blanches???… En fait je me vois plutôt comme le Zèbre dans Madagascar 3 ( le dessin animé).
Bref! Moi aussi je suis enseignante et je rencontre de la part de mes collègues la même “incompréhension” …pour les mêmes raisons… A 55 ans, j’en suis fière et revendique ma différence.
Je fais du bénévolat auprès d’une association de SDF et auprès d’une association d’aide aux devoirs. Cela me permet de relativiser et de canaliser mon trop plein d’empathie.
Sache donc que tu n’es pas seule et que tu dois te voir comme une “Joséphine ange gardien” ou une “Divergente”( à toi de choisir)…Moi question taille je tiendrai plutôt du côté “Joséphine”…
Il me semble que vous seriez une excellente prof pour des eleves HPI, c’est tellement difficile de l’etre sans le vivre soi-meme 😉
J’aurais pu écrire ce commentaire tant je m’y reconnais !
Pour ma part, j’ai appris à accepter qui je suis et à prendre de la distance avec ce que les autres pensent de moi.
Il en allait de ma « survie » dans un monde avec lequel, la majeure partie du temps, je me sens en parfait décalage…
Je vous souhaite de trouver votre place.
Ce n’est ni facile à faire, ni idéal à vivre.
Mais c’est absolument nécessaire pour (re)trouver l’équilibre et la paix intérieure.
Une divergente assumée
J’ai une fille de 14 ans qui est clairement à double étiquette. C’est compliqué lorsque, en tant que parent, on observe son enfant, déjà tout bébé qui se bat avec son propre corps. On voit quel’esprit est en avance sur tout le reste. La parole, la compréhension et la mémoire sont bien là mais, la gestuelle, la lecture, l’orthographe et le rapport au temps n’existent pas. Le plus important est de trouver l’école… Je vie dans le Finistère et, à Landerneau, j’ai trouvé le collège Saint-Sébastien qui en 6ieme et 5ieme propose 2 classes dys mélangée avec des non dys. C’est un bonheur! On voit son enfant revivre car, enfin, il y a des profs qui sont formés aux différences d’apprentissage, qui encouragent, qui comprennent et qui portent l’enfant. C’est toujours dur en tant que parent de voir son enfant malheureux. Donc, lorsque l’on a un enfant différent, la chose la plus importante que l’on puisse faire pour lui est de lui trouver l’école qui lui convienne.
Bonjour, c’est une maman déprimée et découragée qui vous écrit ! Mon fils a 11ans, les problèmes de comportement face à l’autorité et à la frustration ont commencé à 18 mois à la maison et à la crèche. A l’école T. travaille en fonction de l’affect qu’il apporte à l’enseignant. A la maison, c’est l’enfer. On ne sait plus comment réagir. Toujours dans le conflit, toujours à répondre non qd on lui demande quelques chose, toujours à provoquer sa grande soeur, énorme conflit pour les devoirs, sans oublier les crises quand il perd à un jeu ou qu’il n’arrive pas à faire qques chose, étant donné qu’il n’a aucune patience et qu’il sait tout… Sa phrase préférée “je m’ennuie”, quand on lui propose une activité, rien ne lui convient donc la situation dégénère en crise. Nous avons rencontré Plusieurs psy, mais dans la négociation et la force, mon fils ayant toujours refusé d’y aller. Il est décrit comme un enfant très intelligent, très sensible et anxieux . La dernière psy a refusé de lui faire les test de Qi car refusé par mon fils. La violence physique commence à apparaître. J’avoue être démunie et incomprise.
Juste un petit mot d’empathie, ce sont vraiment des situations difficiles à vivre. (Ma fille n’a que 6 ans et c’est déjà compliquée parfois). Je me demandais si avoir plus de responsabilité l’aide? Ma fille vient de passer un an dans une école démocratique (Sudbury), personne ne les “occupent” à faire ceci ou cela comme dans une école traditionnelle. À eux de trouver ce qui les animent. C’est intéressant à plusieurs niveaux. Je ne dis pas que c’est l’ideal Mais ça a eu le bénéfice de me révéler ma tendance à ”l’occuper” depuis toute petite et ne pas lui laisser assez de temps pour se trouver dès activité. Du coup elle attendait beaucoup de moi.
Et pour la vie de famille, des contrats négociés ensemble: “nous t’aimons tel que tu es, et nous souhaitons avoir envie de passer du temps avec toi, c’est possible si nous voyons ensemble comment tu peux contribuer à la vie de famille à la hauteur de ce qui convient à chacun”. C’est juste une idée biensur, et peut-être pas aidante mais sache que vous n’êtes pas seuls.
A la lecture de ce précieux article, je reconnais mon fils de 9 ans 1/2 comme clairement à double étiquette. Le petit détail (et non des moindres) que j’aimerais ajouter pour ce type d’enfants c’est quils peuvent passer d’une excellente note à la pire note dans une même matière ! Pour moi ça dénote clairement d’une trouble de concentration. S.Z
Jamais je n’aurais suspecté que mon fils de 8ans ait un QIV de 146, ça c’est la note la plus haute, il a presque 40 points d’écart avec le domaine dans lequel il obtient le plus petit score, un QI très hétérogène car il a une dyspraxie visuo spatiale impossible à évaluer car il compense énormément….. nous avons enfin des explications sur pourquoi ça se passe mal à l’école depuis…toujours en fait… sa dysgraphie, son décrochage à l’école, son humour, ses résultats parfois catastrophiques aux évaluations… enfin je sais… mais de quoi l’avenir sera fait???? Il aura un ordinateur mais acceptera t’il d’être différent? Déjà maintenant il se force à écrire alors qu’il n’arrive pas à respecter la ligne, ses productions sont illisibles et pleines de faute. Il ne comprend pas qu’on parle de son potentiel alors qu’il a tellement de mal à comprendre les règles de grammaire et l’orthographe d’usage.
Mon fils 10 ans maintenant à l’air d’être un double étiquette. ..test de QI fait mais malheureusement ininterpretable car trop grande disparité entre les deux valeurs. ..toujours dans l’insolance la colère et l’agressivité. ..enfin cette année les résultats commencent à évoluer dans le bon sens et il arrive à reprendre un peu confiance en lui. ..l’echec est encore très compliqué pour lui. ..
Le pire à gérer c’est ses accès de colère et le fait qu’il se ferme comme une coquille d’huître. ..en tant que maman c’est très dur de le voir comme ça et de ne pas pouvoir le soulager.
Le plus difficile avec des enfants à double étiquettes, c’est le dépistage. Ma fille a passé 2 tests QI tjrs non interprétables. En ce2 cette année, c la cata avec la maîtresse qui pense qu’elle le fait exprès, ma fille refuse depuis peu tout travail à l’écrit et de lecture. Résultat : redoublement prévu alors que je suis persuader que ça ne servira à rien.Car très bonne à l’oral! Suivi depuis 3 ans en CMPP pour des problèmes de lenteur à l’école, tjrs dans l’attente de clé…De réponses…Heureusement que nous sommes un couple soudé car on en a déjà vu de toute les couleurs…
Bonjour. Il existe des écoles pour les enfants HP(Haut potentiel), certes un peu cher mais je pense que pour son développement c’est le mieux. le système scolaire n’est pas apte (ou par chance vous tombez sur une prof qui connaît et sait gérer les enfants HP.
Bonjour,
Je commence à me poser beaucoup de questions en lisant vos commentaires, et sur ce que je viens de lire sur ce site. Robin, mon fils, à 11 ans et depuis qu’il a mis les pieds à l’école, je suis convoquée par les maîtres et maîtresses chaque année, voir plusieurs fois dans l’année. Robin est un enfant ultra affectueux, il faut toujours qu’il saute au cou des personnes qu’il connaît ou ne connaît pas, et avec les enfants, il faut qu’il fasse des câlins et des bisous. Pourtant on ne peut pas dire qu’il en manque à la maison. Par contre en grandissant, iles enfants de son age se désintéresse de lui car robin ne veut pas grandir, il s’intéresse depuis petit à des sujets qui n’intéresse que lui, la préhistoire, les différentes espèces, les animaux, requin, et autres, pas les petits chiens. Il veut tous les 2 mois présenter des exposés à l’école sur des sujets qui n’intéresse que lui. Par contre pour tout ce qui est scolaire, il est en grande difficultés, car quand il a décidé qu’il ne ferait pas les exercices, il ne les fait pas. Il a été suivi en psychomotricité, en CMP, par une orthophoniste, un orthoptiste, une psychologue, mais rien à faire, aucun changement. On m’a parlé il y a quelques années du test de précocité, mais moi je me suis dis que c’était une blague, il y a encore 1 h je me disais ce n’est pas possible il ne peut pas être précoces vu son comportement, et ses résultats. Mais vous m’avez mis un doute, quand je lis la description des enfants à doubles étiquettes,. Je suis seule avec mon fils et ma fille (2 papas différents) et la vie devient impossible, il n’est pas méchant, et je me demande parfois s’il n’a pas un retard au niveau du cerveau, ou s’il s’en sert car il est dans son monde, et il fait pas exprès c’est sûr mais… alors je m’angoisse pour plus tard, que vas-t-il devenir si je fais rien? Rien que l’année prochaine, il va devoir aller en 6ème, mais il va être complètement perdu. Que feriez-vous à ma place, à votre avis ?
Bonjour,
La sagesse voudrait que vous fassiez un bilan psychologique auprès d’un psychologue spécialisé et compétent en matière de précocité intellectuelle.
Vous aurez au moins une vision globale du fonctionnement de votre fils et cela évitera des erreurs de diagnostic lorsque le sujet de la précocité est mal connu.
mon petit fils a 14 ans depuis la maternelle il a des difficultés d’adaptation et de relations avec les autres enfants , il recherche la compagnie des adultes , est délégué de classe , va au conseil d’administration etc . cependant il se montre rebelle ,entêté refuse de faire ses devoirs surtout à l’écrit , sèche les cours , est addict aux jeux vidéo au point d’y passer des nuits ,très compétent en informatique . la situation s’est progressivement aggravée au point que les parents découragés ne savent plus quoi faire, il est décrocheur en classe et passablement déprimé.il est très émotif et sensible . il correspond vraiment au profil double étiquette aussi il a été testé récemment pour la première fois grâce à l’article ; résultat positif , enfant précoce et dyspraxique . après on fait quoi??
Bonjour,
Oui c’est très difficile. S’il est passionné d’informatique, pourquoi ne pas l’orienter vers une filière pro informatique dans laquelle il pourrait s’épanouir ?
La clef est la motivation et si votre petit fils a d’ores et déjà une passion, ça peut être sa chance de s’épanouir vraiment.
bonjour,
Mon fils 5 ans est sans doute double etiquette .. mais pas de possibilité de le tester pour le moment car les professionnel (psychologue conseillés pazr l4AFEP) me disent que vu son attention dispersée un test serait faussé à ce jour. alors que faire, je vois bien qu’il n’est pas dans un mode de fonctionnement identique à celui de ces copains et qu’il en souffre . Mais en attendant , outre le fait qu’il soit en CMMPP afin d’avoir un relationnel plus aisé avec ces camarades ( se sent toujours agressé et rapporte à soi dans l’excès) que puis je faire de plus, on soupçonne un dys aussi. Cdlt
Bonjour,
Je suis un peu sceptique sur le fait d’attendre lorsque l’enfant n’est pas bien ou en cas de suspicion de dys, car plus tôt on agit, mieux cela vaut à mon sens.
N’y a t-il pas moyen de faire un premier bilan par l’équipe du cmpp ?
@francoise de Marie ( message du 15/01/17)
Malheureusement le CMPP est du même avis et souhaite à l’heure actuelle favoriser son développement social et sa relation aux autres. La maîtresse m’a évoquer le RASED (réseau d’aide aux enfants en difficultés scolaires) mais aucune prise en charge ne sera faite parallèlement au CMPP qu’il fréquente un après-midi sur le temps scolaire.
Certes je conçois de ne pas surcharger mon fils par de multiples prises en charge mais là j’avoue je me sens impuissante pour qu’un diagnostic éventuel soit posé. Mon salaire (mi-temps) ne me permets pas de lui faire passer ses tests dans le privé. Le pédiatre lui souhaitait un bilan cognitif et de motricité, hélas sans prise en charge de ces tests par le CMPP je ne peux les faire.
Bonjour,
J’ai un fils de 5 ans et demi qui a des problèmes de comportement en classe depuis la Ps de maternelle. J’ai demandé un rdv avec le psychologue scolaire sur les conseils de l’enseinfante. Au vu du langage et des intérêts de mon fils il lui a fait passer les tests de QI dont les résultats sont positifs à la précocité mais hétérogène.
Mon fils refuse de rentrer dans les apprentissages et il a un suivi au CMP groupe de socialisation et un suivi en psychomotricité dans le libéral et je pense que nous allons le faire suivre par une orthophoniste dans le libéral (pris en charge par la sécurité sociale et la mutuelle).
Donc si je peux me permettre faites le forcing auprès du psychologue scolaire qui peut faire les tests et c est gratuit
Bonjour Marie,
Je pense qu’il faut absolument insister auprès du cmpp afin que votre fils voit un psychologue. En effet sa relation aux autres peut être strictement liée ses besoins et donc au besoin d’aller plus vite et d’échanger avec des enfants qui le comprennent s’il s’avérait être précoce. En ne tenant pas compte de cet éventuel aspect, vous risquez de tourner en rond et faire subir tout ceci à votre fils pour rien. Le rased est plutôt destiné aux enfants en difficultés, or là aussi la précocité n’est pas une difficulté en soi. Essayez encore une fois la discussion et en cas de blocage total vouspouvez contacter le référent eip de votre académie (peut être que le simple fait de l’évoquer fera bouger les choses ? ).
Bonjour,
A l’école, dès la maternelle, on nous a dit que notre fils ne rentrait pas dans le moule.D’une nature rêveuse, très créatif et sensible, c’est lui qui décide (mais pas de façon consciente) s’il a envie d’apprendre, en fonction de ses intérêts, de ses relations affectives avec la maîtresse…Certaines ont été compréhensives et ont trouvées les moyens et les outils pour éveiller sa curiosité et donc ses motivations d’apprentissage, d’autres n’y voient que de la provocation, un manque de concentration…
Il y a quelques mois, suite à une demande de l’école d’aller voir un psychologue, pour des problèmes de comportements, mon fils de 8 ans a passé le WISC 4. Nous avions, en tant que parents, déjà eut des soupçons quant à ses capacités élevées, confirmés par des proches, mais en aucun cas par le système scolaire. Les résultats sont hétérogènes avec des traits de précocité ( ICV:146 et IRP:128) mais un dyssynchronisme marqué (IMT:88 et IVT:90).
Quand je lis les différents profils, je pencherais vers le profil d’un enfant à double étiquette, en me questionnant justement sur le fait que les résultats plutôt faibles en mémoire de travail et vitesse de traitement sont peut-être le fait d’un souci “dys”. Depuis la maternelle, mon fils a des petites difficultés pour le maintient de son stylo, une écriture un peu brouillon, toujours des lettres ou chiffres qu’il inverse ou écrit carrément à l’envers, n’aime pas trop passer par l’écrit…Dysgraphie? dysléxie?? Si quelqu’un peut m’aider à y voir plus clair…
Bonjour,
Oui, votre fils peut très bien avoir des résultats hauts qui relèvent de la précocité et se retrouver parallèlement coincé par des difficultés d’écriture, ou dys, ou de concentration…
Je vous suggère d’approfondir la question afin de trouver l’aide appropriée, en commençant peut-être par un bilan orthophonique pour vérifier s’il y a dyslexie ou autre chose.
ma fille à 13 ans , en raison d’une grande anxiété , elle n’a fait ses nuits qu’a 6 ans , elle se balançait pour se détendre , dès qu’elle était assise quelque part , elle se balance toujours de manière très discrète , ses années de maternelle se sont extrêmement bien passées , aucun problème de comportements , résultat très bon , à la maison elle ne pouvait pas tenir assise sur une chaise 10 minutes , son attention était courte , et dès qu’on lui demandait plusieurs choses à la fois elle se mettait dans un état de stress très important , le primaire s’est bien passé , bonne élève avec quelques difficultés en math , toujours aucune soucis de comportement en classe , élève manquant de confiance en elle .
A la maison dès qu’elle rentrait de l’école , c’était compliqué , pour faire les devoirs dans de bonne conditions , elle ne pouvait tenir en place , et partait dans tout les sens …je me souviens qu’elle me demandait régulièrement de faire l’école à la maison .Aujourdhui elle à 13 ans , elle est en 5 ieme , je sens bien que ça ne va vraiment , elle se sent en décalage mais ça depuis qu’elle à 6 ans , elle n’aimait pas jouer , ni faire semblant ..aujourdhui , elle écoute enorment de musique , à toujours du mal dans les devoirs , il faut faire à chaque fois une pose , je sens qu’il y’a quelque chose …mais on ne veut pas m’écouter , car elle n’a pas suffisament de problème à l’école ….j’ai fini par réussir à lui faire passer un wisk :ICV:135,irp:84,imt :94, ivt :100, profil apparment hétérogène ..mais la différence conséquente entre l’icv et l’irp m’inquiète vraiment …et si ses capacités verbales , cachaient un trouble ? que faire ? comment l’aider ? , je la reconnait dans un profil à double étiquette , mais je pense qu’il faut que je trouve une solution , car j’ai peur qu’elle rejette l’école , elle me semble être sur une corde raide ….et se dévalorise pas mal
Je viens de lire tous ces articles et je pense faire passer un test mon fils de 9 ans. Il est tellement différent, tellement précoce sur pleins de choses…..des discussions d’adulte, se renseigne seul sur les guerres et la nature des conflits, il analyse d’après ses recherches les comportements de certains dictateurs…. Il a un sens de l’humour plus que développé et passe son temps à essayer de faire rire les adultes. D’ailleurs il préfère la compagnie et les discussions d’adultes ou d’ados plus âgés que lui. Je dis depuis sa naissance que j’ai l’impresssion qu’il est enfermé dans un corps de bébé puis de petit garçon, mais qu’il ne rêve que d’être un adulte. Il a un vocabulaire plus qu’étonnant, de plus, il est très perspicace et difficile à élever car il conteste toutes nos décisions, et nous met souvent face nos propres contradictions. Je me rend compte qu’il peut facilement énerver certains adultes car son comportement passe souvent pour de l’impertinence, pourtant, il souhaite plus que tout être apprécié et reconnu par les adultes. Il est extrêmement sensible ( par exemple, il s’est mis à pleurer devant une dermatologue qui m’a demandé si nous avions des problèmes de poid dans la famille. Elle me parlait et n’avait pas pensé que mon fils ( qui se trouve trop gros) pouvait le prendre pour lui, elle s’est excusée mais le mal était fait. Mon fils veut être un adulte trop vite et trop tôt, il fait pipi au lit, et très affectueux, très calin, et en même temps il est toujours dans la confrontation ( il crie beaucoup). il est très maladroit et très mauvais en géométrie. il a toujours très peu dormi , les siestes étaient un vrai calvaire à l’école maternelle car il n’en avait pas besoin du tout, il n’a jamais été apaisé ( même bébé ) il n’a jamais pu tenir en place, se pouvait pas rester sur nos genoux sans sauter. Bref, toujours actif mais pas hyperactif car il peut se concentrer facilement ou rester devant un film tranquillement. il a un très bonne mémoire à court terme ( par exemple, il apprend des poésies très difficiles en cinq minutes chrono, la retient jusqu’a l’interro de la maitresse puis plus rien. Il n’a pas du tout le profil type d’un petit surdoué replié sur lui même et s’interressant aux dinosaures, il ne s’y est jamais interressé et il a une sainte horreur des puzzles ou des jeux d’intérieur tout court. Il se passionne pour pleins de sujets, puis zappe… D’ailleurs, il n’a jamais joué avec des jouets (ni petites voitures, ni légos, playmobiles, rien…. Il ne sait pas jouer seul. Alors je me pose pas mal de questions , quel psy aller voir ? Comment avoir le nom d’un psy compétent pour passer les tests d’enfants précoces ?
Bonjour,
Vous pourrez trouver le nom d’un psychologue compétent en cherchant ou en posant votre question sur votre groupe régional, en suivant ce lien :
https://www.enfantsprecoces.info/groupes/
Bonjour et un grand merci pour votre article. Maman d’un enfant âgé de 15 ans 1/2, pour qui le parcours scolaire a été très compliqué. Dès la maternelle, on me disait qu’il était atypique. En CP une maîtresse très dure le privait de récréation car il ne terminait pas les exercices etc… Valentin a donc désinvesti l’école. Des psy ont été consulté mais le QI n’a pu être calculé en raison de trop grandes différences dûes sans doute à ses troubles dys. Face à la difficulté il se bloque et panique. Valentin a pourtant réussi son brevet sans rien faire. Il nous a dit ouvertement que puisque tout le monde disait qu’il ne l’aurait pas et bien il l’aurait ! cette année en classe de seconde pro il n’accepte pas cette orientation et se dévalorise totalement. En fin de compte, nous n’avons jamais su si notre fils était précoce ou pas mais il correspond tout à fait au profil de la double étiquette. Etant précisé qu’il a porté un vif intérêt à l’âge de 2 ans 1/2 à la pratique du violon. (personne n’est musicien dans la famille) il regardait les concerts sur Arte…Très sensible, avec un sens de l’humour très prononcé, nous souhaiterions tellement l’aider car au plus profond de moi même je sais qu’il peut réussir…merci de votre aide.
Bonjour,
Je voudrais savoir comment détecter un enfant précoce qui serait dyscalculique par exemple alors que les tests de QI sont en grande partie basés sur le calcul.
Merci beaucoup pour votre réponse,
Elodie M.
Bonjour,
Si le trouble dys est avéré et annoncé, je pense que le psychologue peut en tenir compte au moment de la passation du bilan et que l’interprétation qui sera faite des résultats intégrera cette donnée. Prenez simplement la précaution de choisir un psychologue compétent en matière de précocité et de lui indiquer auparavant cette information, pourquoi pas lors d’un entretien téléphonique préalable, il saura vous guider.
Bonjour
A la lecture de vos expériences je m’aperçois que tous les enfants évoqués possèdent des QI très élevés. Mon fils a été diagnostiqué “en avance” à 6 ans et 9 mois. Il a fait le WISC IV malgré son jeune âge. Résultat 128… rien d’extraordinaire vous allez me dire. Nous avions décidé de le tester car gros ennui en classe depuis la maternelle et il a commencé à avoir des pb de comportement en classe. Il savait faire les multiplications en fin de grande section et savait lire. Évidemment il a été déçu arrivé en CP. Il a connu une année de CE1 cauchemardesque, l’instit ne croyant absolument pas à un potentiel supérieur malgré le compte rendu du test. Eh oui il n’était pas 1er de la classe ! Heureusement les classes de Ce2 Cm1 et Cm2 se sont bien passées malgré des difficultés en écriture (lenteur) et en orthographe. Je lui ai toujours demandé de travailler chaque soir (me réciter ses leçons même si tout était déjà assimilé sans réviser). Nous voilà en 6ème et cela se complique fortement en français. Rédaction confuse, bourrée de fautes, pas soigneuse.. En 3 jours il a dû copier pas moins de 500 mots sachant que l’écriture est une torture pour mon fils (douleurs à la main) et gaucher ! Nous avions évoqué son profil avec la prof de français lors d’un rapide entretien mais visiblement soit elle n’a pas compris soit elle n’y croit pas. Elle l’a bien enfoncé sur le bulletin ! Pas assez de travail personnel ! Et pourtant il lui est arrivé de travailler jusqu’à 22h pour finir car apprendre par coeur pour lui est très compliqué donc plus long et il tient à tout faire car il est terrorisé par sa prof. Faire les devoirs s’avère ardu car il trouve plus intéressant de m’expliquer que les cafards résistent aux rayons lasers ou que tel mot en japonais signifie ceci ou cela plutôt que de faire son allemand ! J’ai pris rdv avec une psychomotricienne pour bilan et action à suivre… en attendant je dois trouver une solution pour le soulager et l’aider. Puis rdv avec la prof de français. Prochaine étape : 90 mots invariables à apprendre par coeur pour le prochain contrôle ! L’enfer pour mon fils ! Si vous avez des méthodes je suis à l’écoute.
Merci de vos tuyaux !
Bonjour, mon fils de 7 ans a un QI 132 avec hétérogèneite très forte 1 éléments à 85 un autre à 115 le reste au dessus de 130 avec un max à 146.
Il a débuté l’école avec l’espoir d’apprendre quelque chose et a passé sa 1ere année de maternelle dans deux classes d’abord 4 mois en TPS -GS puis 5 mois en classe unique de la très petite section CM2. Les 2 maîtresses ont repéré l’avance qu’avait mon fils sur les autres et m’ont conseillé de demander à ce qu’il entre en moyenne section puis très rapidement en GS voir CP. J’en ai parlé lors de son inscription dans sa nouvelle école et ils ont refusé car il ne connaissait pas mon fils. Il s’est retrouvé en TPS-PS. Au bout de 3 semaines, il s’ennyait et ne voulait plus aller à l’école. Il m’a indiqué que si nous l’obliger à il ferait comme ses camarades de classe (pipi dans sa culotte) et c’est exactement ce qu’il a fait. Comme son graphisme était moyen. Aucun des 18 instituteurs qui a suivi mon fils pour sa 2nde année d’école n’a été d’accord pour le saut de classe.
Il a commencé a déprimé et a de nouveau changé d’école où on me refuse de nouveau le saut de classe et même l’accès au psychologue scolaire. On n’en voit pas l’intérêt.
Là, sa maîtresse remarque ses capacités d’élocution, la complexité vers thématiques qu’il aborde. A 4 ans et 2 mois il aborde le fonctionnement des barrages hydroélectriques et l’utilité de rendre assec régulièrement les lacs artificiel. Il s’engage dans un combat contre les addictions et pour la protection de la planète. Il parle anglais en classe. (Il a passe 1 mois en présence de 5 membres anglophones de ma famille). Il annonce à tous le monde des projets d’avenir. (Avoir une ferme ou un parc pédagogique où on apprendrait le bien-être la sauvegarde de la Terrere cela liée à une école où lui serait prof d’anglais. A côté de cela, il aimerait travailler dans la sécurité et inventé des robots tout en étant pompiers volontaires.) Les gens qui l’écoute sont sciés. Ses seules relations en dehors de nos amis ont plus de 12 ans.
J’insiste auprès du directeur pour qu’il passe l’année suivante en GS-CP.
Refus catégorique mon fils a de grosses difficultés d’écriture.
On me dirige vers un orthophoniste puis un orthoptiste. Il porte des lunettes et se met à faire des grimaces que ses interlocuteurs prennent pour des moqueries. On prend ses interrogations pour des remarques déplacée.
Il n’en peut plus il déprime.
Je prends RDV avec un psychologue extérieur. Confirmation de précocité. Le verdict est tombé et qu’en fait on ?
L’école refuse l’avis du psychologue.
Athanael change pour la 4eme fois d’école. Nous n’avons pas les moyens financiers d’aller plus loin et pourtant. Il va voir la psychologue tous les mois et passe des tests de psychomotricité à notre demande sans accord de notre médecin qui lui non plus ne voit pas où je veux en venir.
Personnes ne me crois. Sauf 2 amies l’une ancienne babysitter de mon fils, animatrice de centre aéré et bientôt professeur des écoles avec une spécialisation dans les pédagogie nouvelle, l’autre maman d’enfants en situation de retard d’apprentissage.
Rejet total de la possibilité d’une précocité chez mon fils de la part de mes parents. Il a tous les symptômes mais ceux-ci prouve sa débilité. Dans la famille je suis quasiment sûre que plusieurs personnes se sont retrouvés dans une situation de précocité non identifiée, certains avec omogenite, d’autre avec signe autistique, d’autre en situation de bipolarité, et d’autres vencotre bien qu’omogene très renfermé sur eux-mêmes. Mais personne n’arrive à imaginer qu’il est possible d’avoir un haut potentiel et autant de difficulté scolaire et comportemental.
Résultats dysgraphie prononcée. Athanael souffre d’hypertonicite. Il souffre réellement lorsqu’il écrit. La douleur est telle qu’il s’en retient de respirer.
En fin RDV chez un psychiatre. Il veut lui faire passer d’autres tests de dys. Il imagine une dysorthographie.
En fin après 4 ans et demi de cauchemar Athanael voit de temps en temps sa maitresse le défendre. Alors face au maître qui l’enfonce, il baisse la tête :” je suis un idiot, un betat, un perturbateurs, un méchant, un provocateur, quelqu’un de sale. Mais au moins ceux qui m’aime savent que je ne le fait pas exprès. Que je suis volontaire.”
Pas de chance nous ne pouvons pas lui faire suivre des séances réguliere de psychomotricité. (Trop chère) En plus, nous allons de nouveau déménager.
J’espère ne pas avoir encore à me battre dans le vent.
Bonjour TripleAC, j’espère que la situation s’est améliorée pour vous, que là où vous avez déménagé les choses se sont améliorées du côté des enseignants notamment. J’aimerai te dire que ma fille a fait son bilan avec pour résultat un HQI à l’âge de 5 ans ce qui est considéré comme bilan préscolaire. Ce bilan a été dénigré par l’enseignante puis, le neuropsychologue m’a expliqué que le bilan scolaire à partir de 7 ans et + ne peut être remis en question donc à ses 7 ans on a eu la confirmation du HQI et en même temps, nous avons testé le TDA avec ou sans H vu ses troubles du comportement. Il s’est avéré qu’elle est aussi tdah et j’ai donc fait un dossier mdph pour obtenir une reconnaissance de ses besoins et obtenir une aide financière mensuelle versée par la CAF sur décision de cdaph. Cet argent ( 230 euros) me permet de lui payer les séances de psychomotricité, l’osteopathie, les séances de TCC, l’équitation, le piano et le cirque. Il me reste bien sûr une bonne somme à versée de ma poche mais au moins je peux faire le maximum pour atténuer le mal-être de ma fille. Même si ton fils n’a pas de tdah mais qu’il doit être aidé pour son mal-être (manque d’estime voir dépression ou autre), tu peux faire ces démarches. Il faut absolument que ce bilan soit fait par un neuro psy avec la dernière version du bilan correspondant à son âge. J’ai également contacté l’académie et demander à parler au référent précocité pour les élèves à besoins éducatifs particuliers, il y a des solutions. Le prof référent de la MDPH est aussi d’une bonne aide. Chaque année, nous avons une ou plusieurs réunions éducatives et les thérapeutes peuvent être présents (c’est mieux pour les recommandations). Concrètement, le résultat n’est pas miraculeux au niveau des profs mais ça avance. Bon courage à ton petit gars !!! et à toi !!
La situation de votre fils me faire bcp penser à…moi, enfant! Pour ma mère j’étais un ovni, pour mon père, il fallait me matter, et pour les profs, je nexploitais pas mon potentiel et je n’écoutais pas/ j’étais pas assez concentrée (en fait, je suis aussi tda et dys)
Je peux vous dire que la méthode forte est la pire solution. J’ai mis des années à me reconstruire.
Mais bon je me doute que le père doit être têtu et se croire dans son bon droit de le frapper (au fait, c’est interdit depuis le 10juillet 2019, d’utiliser la violence pour éduquer….)
Le mieux est de raisonner en termes de besoins et de jeter à la poubelle tout ce qui pourrit le relationnel : les jugements, les rapports de force, la domination, etc…. Si votre enfant est de la même trempe que moi (rebelle très intelligent et très sensible) , vous allez galérer à l’adolescence : vous allez vous récolter toute la violence et l’incompréhension dont vous avez fait preuve avec lui durant son enfance. Il va utiliser (gaspiller) toute son intelligence pour faire l’inverse de ce que vous attendez de lui (mais sans trop gâcher son avenir car sa motivation principale risque d’avoir son bas pour fuir au plus vite cette famille qui ne le comprend pas du tout).
Une coach parentale que je connais peut vous aider à changer votre vision de choses en douceur, sans vous juger afin d’améliorer la relation : Dominique Vicassiau, coach parentale à Strasbourg (elle travaille aussi à distance, j’ai fait appel à elle)
On a aussi des soucis similaires avec mon aîné, mais vu qu’on est pas dans l’éducation par la peur, il se confie bcp à nous et est rarement “insolent/provoc” (parfois ça lui arrive mais on cherche souvent le pourquoi, même si évidemment selon notre état de fatigue et de stress on a aussi des réactions pas constructives, mais on repars ensuite, car on sait que c’est dans l’enfance que se constituent les bases de sa confiance en lui et en nous) .
Bon courage, cette épreuve est peut-être le signe que vous devez changer de façon de voir les relations (surtout le père…).
Bonjour Sandra S,
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Mon fils est rebelle, très intelligent et très sensible.
J’ai toujours été dans une démarche d’éducation positive, ( jamais de violences).
Plutôt dans la conversation, que c’est il passé, pourquoi tu as fais ça , qu’elle étaient tes émotions .
Tu sais que ce n’est pas bien ,
Et j’explique, explique !
Et maintenant qu’il est ado, souvent il dit se qu’il l’arrange et coupe court.
Et suivant l’incident , je ne peux tolérer, ça à le don de m’agacer.
Et pour finir la conversation, puisqu’il dit toujours le denier mot , c’est : « tu vas te taire »
« Arrête, tu m’énerves, je te dis de te taire »
Ça je ne peux tolérer mais hélas si je continue à parler ( tu n’as pas à bientôt 11 ans a me demander de me taire, non je ne me tairais pas, tu es mon fils , ce n’est pas à toi de me commander )
Il peut me dire : « ferme ta gueule »
Ou autres insultes.
Ça m’affecte beaucoup, à tel point ,
Que maintenant c’est de plus en plus régulier.
Si je veux le corriger, lui donner un conseil, l’aider quoi , et qu’il n’a pas envie ou qu’il ne veut pas admettre que j’ai raison.
En 2 /2 il va me briser avec des mots violents que je ne peux tolérer, il va même chercher à me provoquer pour que je lui en colle 1 ! ( chose que je n’ai jamais fais sur mes enfants, pour avoir été témoin et subits de la violence dans mon enfance, et que je me suis aperçu de ces moments là qu’au final la violence n’a pas réglé ces disputes de supériorités entre enfant parent).
Maintenant, qu’il sait que je ne le taperait pas,
Mais par contre que ça m’affecte, des qu’il y a une conversation qu’il lui déplaît il va me dire des mots violents pour me faire taire ou pour m’affecter ( selon lui pour que j’endure la souffrance qu’il ressent qd je lui dis qu’il a tort = j’ai beau lui dire c’est un constat c’est pour t’aider , c’est pour a l’avenir que tu ne recommences pas, il me dit : je le sais , je le sais , je n’ai pas besoin de toi).
J’ai l’impression que je ne peux pas lui faire un reproche, des compliments oui , des fiertés oui mais pas de reproche.
Si vous pouvez m’aider SVP, à ce que je retrouve un enfant poli sans grossièreté,
Et surtout à avoir un enfant qu’il ne me fasse pas taire , qu’il ne me dise plus ces mots durs .
Merci
Salutations
Bonjour,
je viens aujourd’hui vous parler de mon fils de 6 ans. A ma grande surprise, il a été testé non hpi l’an dernier par une neuropsy qui ne lui voyait aucun trouble. Bizarrement, sa psychomot n’interprétait pas son wispp de la même manière… Cette année en cp, aux vues des problèmes relationnels avec ses camarades, de ses difficultés avec l’écriture et de son opposition manifeste pour tout, sans parler de son agitation permanente et de ses réactions explosives à la moindre frustration, j’ai vu une pédiatre spécialisée dans les troubles de l’apprentissage. Elle lui a refait des tests cognitifs. Elle interprète le wispp de mon fils comme un test aux résultats hétérogènes, elle m’a expliqué que le hpi est bien présent mais qu’il est caché par un tdah. Malheureusement, mon fils a aussi un top avec provocation et là j’ai rendez-vous pour vérifier s’il n’a pas d’eventuels dys. Bien qu’il lise très bien, elle pense que certains dys ont été compensés par le hpi. Et je vous avoue que cette interprétation me semble bien mieux coller au profil de mon bonhomme (cela me semble peu courant qu’à 6 ans, on me demande au petit dej pourquoi l’archiduc François Ferdinand s’est fait assassiner ou ce qu’est une onde magnétique…). Mais je suis un peu perdue. Aujourd hui il voit une graphothérapeute (en attendant de reprendre avec une nouvelle psychomot en septembre, car elle n a pas de dispo avant), il fait de la méthode vittoz pour se relaxer (et ça le détend bien).
Je verrai une psy après….
Mais je suis preneuse de vos livres, de vos conseils, de tout ce que je peux faire avec mon mari pour accompagner mon fils vers une vie d’adulte sereine et pour l’accompagner dans ses crises d’hypersensiblité. Il a 2 petites soeurs derrière lui qui je pense sont aussi hpi mais n’ont pas l’air d’avoir de doubles casquettes …. En ce moment, il m’épuise (après ma 3e n’a que 3 mois et je suis plus vulnérable que d’habitude). Quels sont vos trucs? merci d avance ….
Bonjour
Mon fils a 7 ans et demi. Identifié comme étant “en avance” depuis tout petit (non testé), il commence à avoir des difficultés à l école…
Je n’arrive pas à trouver dans quelle case il rentre… Même au niveau du quizz, sur 3 réponses, 3 cases différentes…
A l’école, alors qu’il était clairement en avance, qu’on parlait de passage de classe, d’enfant précoce, hpi , qu’on lui donnait en photocopies le travail du niveau au dessus ( il est en CE1 dans une classe cp-ce1-ce2 avec 12 élèves en tout), une des maîtresses m’a dit ce jour revenir sur le passage de classe, ne pas être contente car il ne travaille plus, devient lent, comparé aux enfants habituellement “derrière lui” , là c’est lui qui rame, et pourtant elle sait ses capacités etc.
Je lui ai expliqué que pour avoir eu des enfants à la maison de niveau supérieur, mon fils est pourtant sans le moindre doute “au dessus”, aussi bien niveau maths, orthographe, lecture…
Mais elle me dit qu’elle s’en fiche, ce qu’elle voit c’est la force de travail, qu’il a perdu.
Je lui ai dit que je l’avais prévenue dès le début, un enfant qui s’ennuie comme il s’est ennuyé, finit par se démotiver ( sans compter les soucis relationnels avec les autres garçons qui se moquent de lui parce qu’il est différent dans sa façon d’être, de penser, de s’exprimer).
Bref, je ne sais plus quoi faire, j’ai l’impression que l’instit pourtant émerveillée par mon fils au départ, ne croit plus en lui, et qu’on va se retrouver encore dans cette même situation, où on le fait stagner à un niveau qui n est pas le sien, et qui est pour moi la cause des problèmes actuels. A côté de cela, mon fils paraît “bébé” dans sa façon d être, il est hypersensible, galère à s’habiller aussi rapidement que ceux de son âge, être à l’heure est hyper compliqué pour lui, il est souvent dans sa bulle, même si par ailleurs il est hyper sociable. Il parle, parle, parle sans arrêt, passe d’un sujet à un autre… J’ai l’impression que son cerveau ne veut jamais faire de pauses, c’est crevant pour moi, j’avoue. Depuis quelques temps, il mord ses manches de pulls ou n’importe quoi qui se trouve à proximité de sa bouche, presque des fois à y faire des trous… Signe je pense d’angoisse. Mais quand je parle avec il me dit que non, il ne me cache rien , tour va bien. Il est toujours hyper agité, du réveil au coucher. Il n’y a que quand il lit qu’il se calme (et même là il adopte un tic de tripotage de quelque chose en même temps, mais au moins il se canalise sur la lecture et ne parle plus ou n’envahit plus par le bruit et les mouvements).
Bref, vous l’aurez compris, même si je suis consciente de ce qu’il est et ai tout fait pour l’accompagner depuis tout petit, là je ne sais plus… J’ai souvent pensé à l ief… Maintenant je me dis que je ne pourrais jamais le suivre, il s’intéresse à trop de choses, et il demande énormément d’attention, rien que pour lui. Je suis pourtant sans travail, et malgré cela, quand il est avec moi, je ne sais pas où donner de la tête entre les simples tâches quotidiennes et mon petit dévoreur de temps. 🙂
Pour l’école, j’ai demandé à ce que le rased intervienne, mais paraît-il qu’il est très difficile de les faire se déplacer dans nos petites écoles… Je suis dans un département où il n’y a ni écoles ni classes pour les enfants précoces. Et je n’ai pas les moyens de le mettre en école alternative ou privée !
Il paraît que les tests sont très chers également…
Si vous avez des solutions, des idées à me donner, je suis preneuse!
Merci de m’avoir “écoutée”
Bonjour,
Mon fils, 7 ans, na jamais été diagnostiquer mais ayant discuter sur plusieurs rendez vous avec le directeur de la maternelle et avec sa directrice de ce1, nous sommes daccord pour dire quil fais partie de cette catégorie d’enfants précoce a double personnalité. A 5 ans il savais lire, et a 6 ans il ecrivait 99 mots sans fautes. Cest un garçon extrenement curieux qui a une soif dapprentissage insatiable …Cette année en entrant au CE1, vers le deuxième trimestre, il avais décidé de ne plus rien faire a l’école! Ca ma alerter. Mon fils n’apprenais rien ! En effet comme il etait le seul a avoir cet avance, la maîtresse lui donné du travail a part. Du coup elle n’avais pas le temps de soccuper de lui, ou meme de prendre le temps de lexpliquer… il se retrouvais donc noyer d’informations sans explications.. ce qui est lennemie de mon fils, le manque dattention et le fait quon ne lui donne pas dexplications nettes et precises!
La maitresse ne voulais pas le faire passer au ce2 a notre demande car mon fils été trop demandeur et presenter des troubles dattention…
Mais si justement mon fils se perdais dans son espace temps, cest parcequil n’était pas stimulé comme il le faudrait! Elle m’avais repondu qu elle netait pas sa maman et quelle devais soccuper des 20 autres enfants.
Alors oui, je suis sa maman, mais l’energie inepuisable de mon fils mépuise, surtout quand on joue sur tout les fronts. De son réveil, au coucher il recherche de lattention, sa frustration quand il n’arrive pas a faire ce quil veut est tel que si je ne reste pas ferme il est capable de me manipuler l’esprit comme il arrive a faire avec son pere et sa mamie, il tiens tête tout le temps et veut ABSOLUTMENT avoir le dernier mot sur tout!
(il manipule assez facilement les membres de sa famille, mais a l’école cest la petite crème ami avec tout le monde)…
J’aimerais des conseils pour pouvoir accompagner au mieux mon titi et le comprendre pour quil decouvre toutes ses capacités et non passer a coter de son enfance et sa manière de persevoir les choses…
Je déménage en région Alsacienne bientot et j’espère pouvoir trouver le soutien nécessaires grâce a vos conseils!
Bonjour,
Je vous conseillerais de profiter des vacances pour faire passer un test de QI à votre enfant. En effet, son comportement du moment est certainement lié à la façon dont il vit les choses (capacités, sensibilité…), soit aux décalages qu’il peut ressentir mais dont l’intensité est difficile à cerner sans bilan. Vous comprendrez mieux quelles peuvent être ses frustrations (et difficultés s’il y en a) et pourrez envisager avec le psychologue et l’école un aménagement si besoin.