Aller au contenu

Activités

  • Christelle TOLLARI a rejoint le groupe Logo du groupe L’enfant décrocheurL’enfant décrocheur il y a 6 ans et 11 mois

    • Bonjour à tous,
      Après lecture des différents commentaires, je me rends compte que ce qui devrait être pris comme une aubaine est une souffrance aussi bien pour les enfants que pour les parents. Alors que nous souhaitons tous que nos enfants réussissent à l’école, nous ne réalisons pas notre chance de nous occuper d’êtres intelligents s’intéressant à beaucoup de choses. Nous sommes tous ici à nous inquiéter de leur avenir scolaire. Mon fils de 14 ans, aujourd’hui en 3ème, a passé ses années de collège à somatiser. Il a un nombre incalculable d’absence depuis la 6ème et malgré tout il arrive à avoir des résultats satisfaisants. L’école est une angoisse permanente pour lui avec, dit il, trop de pressions. J’avoue moi-même en être parfois responsable car on croit ne pouvoir échapper au système scolaire existant. En France, il faut des diplômes pour faire valoir nos compétences. Mais j’ai pris beaucoup de recul aujourd’hui. Quelle est réellement la priorité ? Leur bien être ou l’instruction par l’école ? En fin de compte, peut-être que la solution n’est pas là où on la pense. Personnellement, j’en suis arrivée à me dire qu’il fallait dédramatiser. L’éducation Nationale n’est pas le seul modèle d’instruction, mais effectivement il est assez difficile d’en sortir. La seule proposition pour l’année prochaine que j’ai trouvé pour le moment, aussi incertaine soit elle, est le Lycée autogéré de Paris. S’il n’est pas reçu je n’aurais d’autre choix que de le déscolariser comme je l’ai fait pour mon fils aîné, décrocheur scolaire (diagnostiqué au dessus de la moyenne sans être pourtant considéré comme un enfant à Haut Potentiel) âgé aujourd’hui de 19 ans . Cette expérience lui a été bénéfique. Il avait besoin de se retrouver pour mieux repartir et surtout apprendre autre chose et autrement. Il a aborder pendant cette périodes des choses qu’il n’aurait peut être jamais pu voir en étant à l’école. Il est passé à la majorité par une formation professionnalisante qui lui a montré le monde du travail et aujourd’hui s’est inscrit à l’examen du Bac en candidat libre. Nous avons la chance de pouvoir faire des études à n’importe quel âge. Rien n’est perdu il suffit juste de savoir patienter parfois et surtout accepter que oui mise à part que nos enfant ont des QI élevés, nous sommes tous différents face à l’apprentissage (et pas que d’ailleurs !!!). Et c’est une richesse. Il y a toujours une solution à un problème même si nous mettons du temps à la trouver. Soyons patients. Je doute souvent moi-même de ma façon d’appréhender l’éducation mais je vois que toutes les démarchent entreprises par le biais du système classique me font revenir à chaque fois au point de départ. J’espère que chacun d’entre vous trouvera la solution adaptée. Il n’y a pas de solution unique.