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Claire64

  • Bonjour Gabrielle,
    Cette pédagogie de laisser les élèves se gérer j’y avais pensé mais je ne l’ai par encore mis en place. Je pensais pouvoir le faire sous forme de “plan de travail” .
    Voir que c’est une méthode qui marche me laisse cette porte ouverte.
    Merci pour votre partage d’expérience.

  • Ce qui me laisse le plus perplexe sont les collègues qui sont persuadés que haut potentiel veut dire réussite scolaire.
    Je suis tout à fait d’accord avec Michon, hallucinant de devoir passer par le privé (donc avoir les moyens) pour sauver nos enfants. Prof du publique, maman isolée (je comprends tout à fait votre douleur Michon), j’ai mis tout d…En afficher davantage

  • Claire64 a écrit un nouvel article il y a 9 ans et 5 mois

    Imaginez le cerveau. Vous voyez les neurones s’envoyer des informations sous forme de flash lumineux ? Le cerveau d’une personne à haut potentiel est un peu particulier. Son cerveau est illuminé par des millier […]

    • Claire nous indique la voie à suivre individuellement pour un enseignant. Malheureusement, je pense qu’en la matière (comme en bien d’autres d’ailleurs) tout repose sur la bonne volonté individuelle des enseignants. Les référents EIP mis en place dans les académies, dont tous les parents ne connaissent d’ailleurs pas l’existence, font leur travail mais ne peuvent se substituer aux personnels présents dans les classes. Finalement, un enfant à haut potentiel peut se trouver très bien à l’école une année, parce que ses besoins spécifiques auront été pris en compte par un enseignant motivé et responsable, et très mal l’année suivante, avec un autre professeur moins impliqué, voire carrément hostile. Pour les parents qui scolarisent leurs enfants, c’est usant de devoir recommencer chaque année à expliquer les mêmes choses, souvent au sein du même établissement.

      En tant que parents, nous ne pouvons guère faire plus que d’informer inlassablement les enseignants en nous appuyant sur les documents mis à disposition par les associations ou l’administration, les livres parus sur le sujet ou des sites Internet tels que celui-ci. Malheureusement, on ne peut pas imposer à un enseignant de s’informer et de modifier ses pratiques éducatives en conséquence. C’est dommage car je suis persuadé que les méthodes mises en oeuvre par Claire dans sa classe sont bénéfiques pour tous les enfants, pas seulement ceux à haut potentiel.

    • Ce qui me laisse le plus perplexe sont les collègues qui sont persuadés que haut potentiel veut dire réussite scolaire.
      Je suis tout à fait d’accord avec Michon, hallucinant de devoir passer par le privé (donc avoir les moyens) pour sauver nos enfants. Prof du publique, maman isolée (je comprends tout à fait votre douleur Michon), j’ai mis tout de côté afin de payer collège et lycée privé à mes enfants (pas de sorties, pas de loisirs payants, pas de vacances… juste l’essentiel).
      Et pourtant c’est en tant que Professeur des écoles du publique que j’ai écrit, afin que nous collections des solutions un peu “clef en main” afin que les collègues qui sont en difficulté trouvent des solutions. Olivier a raison, une année sympa avec un prof qui est sensibilisé puis l’enfer de devoir tout recommencer… Alors mettons en commun toutes nos astuces. Peut-être qu’un professeur un peu perdu s’en emparera! Mutualisons!

    • Bonsoir Claire. Je viens de lire votre article et je suis de tout coeur avec vos dires. Je suis également professeur des écoles et j’ai un enfant de 6 ans qui est peut-être précoce. J’ai été confrontée plusieurs fois au problème de certains enfants, d’une intelligence supérieure mais en échec car non motivés, se sentant à part, révélés précoces ensuite au moyens de tests psy.
      C’est vrai qu’en tant qu’enseignante, on arrive à déceler ces enfants, par habitude ou expérience. Mais on reste trop souvent inefficace, malheureusement, faute de formation sur le sujet. A force de se concentrer sur les élèves en difficulté, trop souvent les enfants précoces sont délaissés ou bien on leur donne juste une surcharge d’exercices au lieu de repenser la manière de leur enseigner.
      C’est vrai aussi qu’ils ont en horreur les exercices d’entraînement, non justifiés dans leurs cs, car ils comprennent du premier coup et ce de façon définitive. Vous m’avez donné quelques pistes intéressantes que je vais exploiter et je vous en remercie.

    • Enseignante et particulièrement confrontée cette année à des enfants précoces (au moins 5/6 sur une classe de 30), nous avons mis en place en maternelle moyenne section un cahier d’activités individualisées qui fonctionne tous les après-midi. Chaque enfant va chercher son cahier et choisir son ou ses activités, s’organise pour les mener à bien, peut en aider un autre etc… et ce dans des domaines aussi divers que la motricité fine, les maths, la “lecture”, l’écriture, le graphisme, les jeux de construction…
      Nous avons développé le plus possible les activités autonomes et des activités en plus pour ceux qui en avaient besoin (les ateliers du matin sont complétés par deux/trois activités complémentaires). Cela demande pas mal de boulot (j’ai eu l’impression de courir derrière eux toute l’année) mais ça vaut le coup. Aucun problème de discipline, chacun sait ce qu’il peut faire. J’ai aussi beaucoup utilisé la résolution de problème avec eux. Ils avaient toujours d’excellentes idées pour trouver une solution (et en effectuer le suivi).
      Personnellement, je m’appuie beaucoup sur le livre de Jane Nelsen, la discipline positive, qui apporte un certain nombre d’outils efficaces avec des EIP (et avec les autres).

    • Bonjour Gabrielle,
      Cette pédagogie de laisser les élèves se gérer j’y avais pensé mais je ne l’ai par encore mis en place. Je pensais pouvoir le faire sous forme de “plan de travail” .
      Voir que c’est une méthode qui marche me laisse cette porte ouverte.
      Merci pour votre partage d’expérience.

    • Je milite activement pour que les propositions qui fonctionnent soient mutualisées. Se faire une boîte à outils sur le sujet, ce n’est pas du luxe !
      Ma tante qui travaille comme prof d’anglais dans un lycée avec des sections spéciales EIP a mis en place un carnet pour ceux qui ont envie de lever le doigt tout le temps . Si ils ont une question, ils l’écrivent sur leur carnet. Si la prof n’a pas répondu à la question pendant le cours, il y a un temps spécifique pour ces questions en fin de cours.
      En ce qui concerne les enfants qui font sans cesse tomber leur matériel, stylos et crayons sont accrochés à la table par des fils. Comme ça, ça ne tombe plus ! Ce ne sont que deux exemples mais ils ont mis en place des tas de petits trucs du même genre. Dommage que toute cette expérience ne soit pas mutualisée ! On gagnerait beaucoup de temps et d’efficacité ! On doit réinventer la roue chaque jour, c’est un peu fatigant !

    • Je vous propose de commencer à répertorier les pratiques et méthodes que vous mettez en oeuvre mais aussi les petits trucs et astuces utiles au quotidien dans le nouveau groupe thématique que nous venons de créer à cette adresse : https://www.enfantsprecoces.info/groupes/enseignants-pour-enfants-precoces/ . Vous pouvez utiliser le forum, pérenne, plutôt que les notes, relativement éphémères, pour y déposer vos idées et suggestions mais aussi pour échanger sur des problèmes particuliers rencontrés en classe avec des enfants à haut potentiel. Ainsi nous parviendrons peu à peu à lister et à diffuser de bonnes pratiques concrètes, validées par l’expérience.

    • Bonjour,
      Merci pour cet article et pour les témoignages qui suivent !!! C’est très agréable de voir qu’il y a parmi les enseignants des personnes qui prennent en compte les EIP et cherchent à les accompagner au mieux.
      J’ai deux enfants de 9 et 11 ans, Mon garçon de 9 ans a été diagnostiqué à 7 ans car il était déjà en réelle souffrance scolaire. (Pour ma fille je n’ai pas voulu lui faire passer de tests inutiles car j’ai peu de doutes sur sa précocité et qu’elle a beaucoup moins de difficultés). Il vient de rentrer en CM1 après 2 trimestres à la maison parce que l’enseignante qu’il a eue l’an dernier et l’équipe pédagogique, étaient catastrophiques. Nous avons déménagé pour nous rapprocher d’un collège exceptionnel pour notre fille et en prévision de la future entrée au collège de notre fils. Mais ses rapports avec les autres enfants sont très difficiles et pour l’instant pas pris en compte.
      C’est terrible de devoir, chaque année, répéter les mêmes choses, quémander, expliquer, se justifier, ne pas passer pour des parents surprotecteurs ou trop fiers…
      Est ce qu’il existe une brochure explicative que je pourrais distribuer à chaque changement de classe ou d’école?
      Merci d’avance!
      Une maman fatiguée 😉

    • Bonjour Françoise,

      Votre témoignage montre l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir !
      Vous avez raison, il a les textes d’un côté et la bonne volonté et la bienveillance de l’autre. Je pense que le plus difficile à comprendre et à admettre pour des parents est (sauf belles exceptions dont vous faites partie) ce refus presque de principe de vouloir se mettre à la portée d’un enfant qui avance vite et l’aider à se trouver à la place qui lui convient. En fait c’est la notion même de haut potentiel ou surdouement, précocité….qui n’est pas acceptée ni vraiment reconnue à mon sens. Il faudrait que le bilan psy soit reconnu comme document officiel au même titre qu’une ordonnance de médecin.
      Je n’ai pas d’autre solution à proposer que d’informer, en parler, laisser traîner ici ou là des documents, réagir lorsque les enfants ne sont pas pris en charge correctement : demander à faire respecter les textes, contacter systématiquement le référent eip…
      Pour les parents le problème est souvent qu’il y a le bien être moral de leur enfant en jeu, il n’est pas facile de se mettre un enseignant ou toute l’école parfois à dos sans toucher l’enfant qui lui est au milieu de tout ça et la plupart du temps les parents n’ont pas d’autre solution que de laisser leur enfant à l’école (c’est malheureusement la force de l’Ecole).
      Je pense vraiment qu’il faut réfléchir à une école différente, moins figée, d’où le succès croissant des écoles alternatives ou de l’instruction en famille qui permettent de mieux répondre aux besoins de tous les enfants .
      Beaucoup de travail encore en perspective….Courage !

  • Merci Françoise pour ce message d’accueil.
    Je réfléchis à votre proposition de témoignage. Je vais y travailler un peu et je vous propose ça dans les jours à venir.
    Il me semble en effet très intéressant de faire un groupe de réflexion destiné aux enseignants afin que nous puissions nous donner des astuces.
    Du haut de ma petite expérience…En afficher davantage

  • Bonjour à tous,

    Je m’appelle Claire et je viens prendre un premier contact avec vous.

    Ancienne libraire, je suis instit depuis 6 ans et je viens de découvrir auprès de ma psy que j’ai été moi-même enfant précoce non décelée (on ne se posait pas trop la question dans les années 80…)

    J’élève seule mes 3 ados précoces (des garçons jumeaux de 16…En afficher davantage