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hel1926

Toutes mes réponses sur les forums

13 sujets de 1 à 13 (sur un total de 13)
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    Messages
  • Bonjour Cla et merci pour votre intervention.

    Je vois que nous partageons pas mal de caractéristiques de notre expérience de vie et de maman. Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous invite à lire toute la discu, vous y trouverez plein de témoignages et infos pertinents.
    Les choses ont beaucoup évolué de notre côté, mon fils a été testé, ma fille également et, comme vous, la psy aimerait que je passe aussi à la casserole !
    Je suis également hypersensible et me noie dans l’empathie, la compassion à l’égard de mes enfants qui souffrent donc je comprends parfaitement vos éprouvés du moment.

    Je ne connais pas le système scolaire allemand, je suis expatriée aussi mais en Suisse donc je suis malheureusement incapable de vous conseiller quant aux écoles vers lesquelles vous diriger, toutefois, pour le vivre en ce moment, quitter une structure dans laquelle l’enfant végète et dépérit est, selon moi, la seule alternative quand rien n’est entrepris ou que la discussion est stérile.

    Mon fils est en phobie scolaire depuis des mois, nous nous sommes entretenus maintes fois avec l’enseignante, le directeur de l’école qui, lui, a contacté l’inspecteur qui, lui-même, a mandaté une personne ressource pour tenter de trouver des solutions et dénouer la situation. En vain… La phobie s’est accentuée, les angoisses également. Je vous passe les détails, vous connaissez les manifestations liées au stress…

    De fait, sur les conseils de la psy et du pédiatre, avant d’accepter d’hospitaliser notre fils (seule issue si son état se détériore encore), nous avons pris la décision de tenter l’expérience dans une école privée en nous assurant auparavant qu’elle comptait dans ses rangs d’autres enfants HP et/ou dys et que les différents intervenants en son sein étaient informés sur le sujet. Notre fils y entame sa 2e semaine, tout est loin d’être réglé car la phobie l’a suivi mais, au moins, on y a trouvé de l’écoute, une envie de bien faire, une disposition à proposer des aménagements, prendre des mesures adaptées, etc.
    C’est un gros gros bouleversement car l’établissement se situe à 40 km de la maison, je manque le travail sans cesse pour aller le rechercher en catastrophe (jusqu’à quand mon patron supportera-t-il ?), les répercutions financières sont considérables (emprunt donc remboursements) et l’adaptation familiale énorme (ma fille mange souvent seule car je suis sur la route, mon mari n’a plus de femme, juste une mère qui se démène dans tous les sens, etc.). Malgré tout, je suis convaincue que nous avons frappé à la bonne porte, après de grosses crises en début de semaine passée, qqs réajustements de la part du directeur ainsi que de multiples discussions à l’école et à la maison, notre fils est parvenu à faire 4 matins et un jour complet pour sa première semaine, c’est déjà une petite victoire. Ça fait bien longtemps qu’il n’était pas allé à l’école tous les jours, même pour des demi-journées. Les journées entières sont encore trop fatigantes mais nous essayons jour après jour. Ce matin j’ai dû m’absenter du travail entre 11 h et 13 h pour faire l’aller et retour afin de le récupérer à l’école (crise d’angoisse, maux de ventre, de tête, nausées…). Ce n’était pas pour aujourd’hui mais peut-être pour demain…

    Tout cela pour dire que, lorsque l’enfant n’est pas en mesure de s’adapter, on n’a pas d’autre choix que celui de trouver une structure qui soit capable et d’accord d’individualiser la pédagogie. Nos enfants sont carrés et on veut les faire entre dans un moule rond, on a beau forcer, ils ne rentreront pas et, en plus, on risque de les abîmer…

    J’aimerais avoir davantage de recul pour me montrer encourageante et pouvoir vous donner des conseils, toutefois, comme vous, je suis complètement embourbée, terriblement inquiète pour mes enfants et ai juste l’impression de me noyer. Entre les trajets pour l’école du petit, les rdv chez les différents thérapeutes x 2, les crises d’angoisse x 2, les endormissements impossibles x 2 et les questions existentielles qui font toutes plus peur les unes que les autres, j’ai l’impression de ne jamais avoir une minute de répit. Je me lève aussi fatiguée que je me couche et me demande continuellement quand arrivera le soleil puisqu’on ne cesse de me répéter “après la pluie, le beau temps” !

    Cla, avez-vous d’autres enfants ? Si c’est le cas, foncez les faire tester aussi, j’ai pris une claque quand la psy m’a récemment annoncé le HP de mon ado et que j’ai compris que j’avais ignoré le mal-être et étais passée à côté de ma fille durant 14 ans…

    Courage et venez nous tenir au courant après la passation du test en France. Mamans perdues, soutenons-nous, croyons-y, un jour la roue tournera !

    Hélène
    PS : un score bas pour l’indice de la vitesse de traitement indique souvent la présence de “dys”, votre fils a-t-il été observé quant à une éventuelle dyspraxie, dyslexie, etc. ? Leur HP tend souvent à compenser le handicap et peut camoufler le problème durant des années, au prix d’efforts considérables et épuisants… ABE !

    Bonjour à vous,

    Tout d’abord, pour vous répondre Xyn, même si je n’ai “que” deux HP et ne peux donc pas généraliser, je vous confirme, comme l’a très justement fait remarquer Françoise, que l’effet Caméléon des filles a ce quelque chose de dangereux dans le sens où elles ne s’autorisent jamais à être elles-mêmes. Ma fille, autant à la maison qu’avec ses ami-e-s, ne se livre ni ne se montre jamais telle qu’elle est véritablement. Elle m’explique que les autres pensent différemment et que si elle leur confie ses raisonnements elle risque de passer pour une folle. Se pose alors la question de l’épanouissement. Comment se révéler soi-même quand on passe son temps à revêtir le costume de qqn d’autre ?…
    Ma fille a toujours été très sage, raisonnée et raisonnable, enthousiaste et satisfaite de tout, n’a jamais fait de caprices, usé de ses charmes oui, de la force, jamais. C’est une enfant/ado qui fuit la confrontation, le conflit, donc elle obtempère, arrondit les angles, trouve des solutions. Dans les grandes lignes, c’est l’enfant de rêve, j’ai longtemps répété que j’aurais pu en faire quinze des mômes comme ça !!
    Mais, car il y a toujours un mais après une liste d’éloges exhaustive, ça cache un profond mal-être. Le sien a explosé à 14 ans, si elle n’avait pas été encouragée par la situation de son petit frère, peut-être aurait-elle continué à se camoufler encore des mois voire des années et s’enfoncer encore davantage.
    Maintenant qu’elle a été testée, nous avons une explication et pouvons désormais envisager la suite de la prise en charge un peu plus sereinement. Il s’agit de lui apprendre à exister pour elle et par elle. Ce ne sera pas une mince affaire car la carapace est très, très épaisse et les réflexes d’adaptation profondément ancrés mais nous y parviendrons, et elle le mérite tellement !

    Attention également au-x frère-s et soeur-s “parasites”, qui prennent davantage de place ; le petit caméléon, souvent, manifeste beaucoup trop d’empathie que son âge ne devrait en libérer. Souvent la fille HP ne se plaint pas pour ne pas inquiéter, pour ne pas rajouter de poids sur les épaules de maman qui a déjà bien assez à faire avec numérobis. Souvent je me suis fait la réflexion “heureusement qu’elle est comme ça, je ne pourrais pas en supporter deux comme son frère !”… quelle horreur !
    Il est donc important de détecter le moindre petit signe et se rappeler qu’un enfant qui va toujours bien c’est louche… (Olivier Revol a d’ailleurs écrit un article très intéressant à ce sujet, à fouiller sur internet !).

    Quant aux garçons, bah… en effet, ce n’est pas le même combat… Je pensais en avoir vécu, vu et subi pas mal avec mon fils, mais la période que nous traversons et particulièrement difficile. Nous avons été contraints de le changer d’école pour le scolariser en privé mais il a transporté sa phobie scolaire dans le nouvel établissement. Eh oui, quelle cruche j’ai été de penser que tout s’arrangerait en se déplaçant de 40 km !… Heureusement, le directeur est un être plein de bon sens, de bienveillance et très à l’écoute des parents, même des mamans superflippées comme moi ! De fait, nous y allons à tâtons, progressivement, un jour après l’autre. En effet, la route est longue, le chemin accidenté mais j’y crois encore et m’accroche. Nous loulous ont avant tout besoin de notre amour, de la persévérance qu’ils ont perdue et, surtout, de la possibilité de refaire confiance à l’adulte, à l’institution scolaire, à la vie…

    Courage à tous et à bientôt,

    Hélène

    Bonjour,

    Ce que je trouve finalement terrible c’est la résignation dont ils font preuve (et je ne parle même pas de résilience…). Si petits et déjà fatalistes alors qu’ils sont en plein dans l’âge de l’insouciance. C’est tellement injuste !

    Comme vous Carined, je ne cultive aucun rêve ou fantasme relatif à ce haut potentiel, je veux juste un avenir serein avec un enfant épanoui ou un avenir épanoui avec un enfant serein, ça fonctionne dans les deux sens !

    C’est drôle que vous qualifiiez votre fils d’enfant “très” parce que j’ai toujours appelé le mien mon “hyper phénomène” (hyperémotif, hypersensible (donc hypersusceptible !), hyperesthésique (hyperacuité), hyperinsomniaque, hyperangoissé, hypercompensateur (dys diagnostiqués à 9 ans seulement), hyperdemandeur, hyperfatigant, hyper tout quoi !).

    De notre côté, ça n’était plus possible de poursuivre une scolarité classique, nous avions rdv ce matin dans une école privée. Notre fils y fait un essai toute la semaine prochaine et s’il considère que cet établissement lui convient et peut le réconcilier avec le système scolaire alors nous ferons le grand saut.

    La route sera longue mais on y parviendra, il faut garder espoir, tenir debout, pour continuer d’avancer dans le bon sens…

    Courage et à bientôt

    Bonjour,

    Pour apporter un témoignage emprunt d’un tout petit peu de recul sur le phénomène, je vous dirais de foncer immédiatement soumettre vos enfants au Wisc (V de préférence). Je me suis voilé la face, agrippée à ce déni comme à une bouée de sauvetage. Je ne voulais pas être la maman prétentieuse qui a elle-même diagnostiqué ses enfants et se targue d’avoir donné la vie à des enfants surefficients. Quelle bêtise ! J’ai attendu 9 ans pour faire tester mon premier fils, 9 ans d’interrogations interminables pour moi quant à sa “normalité”, de souffrances et d’ennui destructeur pour lui ; et la barre est très très difficile à redresser…

    Un enfant provocateur est un petit qui souffre comme un élève qui s’évade et papillonne en classe est un bambin qui s’ennuie. Peu importe les raisons, HP peut-être ou peut-être pas mais quoi qu’il en soit vous obtiendrez une réponse et pourrez prendre les mesures adéquates ou, sinon, écarter le HP et poursuivre les investigations dans une autre optique.

    Courage…

    Hélène

    Bonjour,

    Si les résultats se sont avérés homogènes, il subsiste peu de doutes quant au HP.
    C’était ma hantise que mes enfants se situent dans cette zone inconfortable du “peut-être” (ma vie n’est faite que de blanc ou de noir, jamais de gris !!!), de fait, à la première séance, j’ai posé la question à la psy qui leur a fait passé les tests. Elle m’a expliqué qu’elle considérait un HP à partir de 125 avec le Wisc V contre, auparavant, 130 avec le Wisc IV. La dernière version est apparemment plus complète et exigeante. À laquelle votre fils a-t-il été soumis ?

    Ne doutez plus et soyez sûre de son potentiel, c’est la meilleure façon de l’accompagner et renforcer son estime de soi…

    Bien à vous,

    Hélène

    Bonjour LiliCapucine et merci pour votre message et vos sympathiques paroles.

    Pour rebondir sur vos écrits, je pense que vous auriez avantage à faire un jour tester votre fille. J’écris “un jour” car désormais les thérapeutes ont tendance à s’accorder sur le fait que l’identification du HP doit être effectué quand l’enfant est en souffrance (ou commence à l’être). Il ne semble en effet pas nécessaire d’aller fouiner dans leur petite tête s’ils sont bien dans leurs baskets. Toutefois, vous êtes dans le doute, dans le questionnement, et ces interrogations méritent une réponse. Ça ne changera pas la vie de votre fille de confirmer ou infirmer vos suspicions mais ça vous permettra d’ajuster votre comportement et celui de son entourage (au sens large, famille, amis mais également et surtout, école).
    L’expérience de votre mari doit vous servir comme un moteur et pas comme un frein. Sa situation et sa condition de HP ne lui ont sans doute pas été expliquées comme il se doit et il n’a pu jouir de ce statut particulier à sa juste valeur. Il est en effet fondamental de ne pas mettre trop de poids sur les épaules d’un HP. Son potentiel fait de lui un être différent mais pas une personne sur-efficiente… L’encouragement est la clé, la pression fomente en revanche sa décadence. Bourrer la tête d’un enfant avec des mythes erronés tels que “tu es HP donc tu dois tout réussir” ne fera que le confronter davantage à ses limites et souffrir de ses échecs, puisque, tout HP qu’il soit, il n’en reste pas moins humain et l’humain, par définition, a ses failles et possède ses limites. On n’a pas donné naissance à des aliens, nos enfants sont normaux, ce sont pas des êtres classiques mais bien normaux.

    Le phénomène HP est effectivement héréditaire, un petit HP n’a pas forcément des parents HP et vice versa mais la probabilité est accrue…

    De notre côté nous avançons, pas à pas et tant bien que mal mais ça commence à bouger. Notre fils est rongé par l’angoisse et sa phobie scolaire s’est aggravée. Malgré diverses réunions avec l’école et les différents intervenant, les mesures préconisées par la psychologue n’ont pas été écoutées. De fait, nous avons rdv lundi dans une école privée, davantage rompue et à même de prendre en charge ce genre d’enfants. C’est un gros chamboulement familial, tant financier qu’organisationnel. L’école se situe à une trentaine de km de la maison et nous devons urgemment trouver une solution pour les trajets dans la mesure où, si l’entretien de lundi se passe de manière satisfaisante, nous l’y inscrirons pour la semaine suivante !
    Cet enfant est demandeur, il rêve de pouvoir suivre la classe comme tout le monde et être nourri, on n’a pas le droit de le laisser ainsi végéter.

    Le bilan lodopédique a révélé une dyspraxie visuo-spatiale, apparemment très fréquente chez les HP à profil complexe. Nous devons donc maintenant réaliser un bilan orthoptique, un bilan neuro-visuel, une bilan ergo et un bilan neuro-pédiatrique. Les délais sont longs, notre résitance est mise à rude épreuve mais on n’a pas le choix, il faut aller de l’avant et venir en aide à cet enfant en détresse.

    Dans l’intervalle, ma fille de 14 ans s’est confiée en me révélant qu’elle connaissait parfaitement les symptômes de son petit frère pour les subir elle-même depuis de nombreuses années. Cette révélation m’a fait l’effet d’une ras de marée. Je n’ai rien vu, rien suspecté, rien cherché à savoir, surtout, je pense.
    Elle traverse également une période très difficile, je l’ai donc aussi accompagnée chez la psychologue qui a immédiatement commencé les tests psychométriques. Elle correspond en tout point aux caractéristiques du HP féminin caméléon en suradaptation. Depuis qu’elle a ouvert les vannes son état se péjore, toutefois la psy m’a expliqué qu’un-e ado qui présente un certain mal-être c’est classique, pour ne pas dire normal, alors qu’un-e jeune de 14 ans qui va toujours bien et vit constamment le sourire aux lèvres en obtempérant sans rechigner à tout ce qu’on lui ordonne, c’est suspect et inquiétant. De fait, je relativise et me rassure dans le sens où, au moins, elle exprime ces maux qui la rongent et va désormais pouvoir apprendre à se connaitre vraiment et vivre par et avec sa vraie personnalité.

    Comme vous tous, j’essaie de garder la tête hors de l’eau mais ce n’est pas tous les jours faciles, la souffrance de nos enfants est intolérable mais, bien entourés, j’espère qu’elle n’est que passagère.

    Courage à tous les parents démunis et, Lilicapucine, si vous le souhaitez, je reste à dispo pour papoter de tout ça ! N’hésitez pas à venir me tenir au courant de vos démarches le cas échéant !

    À bientôt,

    Hélène

    Bonjour,

    Je vous remercie tout d’abord d’avoir pris part à cette discussion et m’excuse de ne pas avoir répondu, je pensais avoir coché la case “me prévenir des réponses par email” mais visiblement ça n’était pas le cas puisque je n’en ai pas été avertie. Désolée!

    Je viens donc vous donner qqs nouvelles de mon loustic de neuf ans et demi désormais ! Les tests ont confirmé les doutes, il est HP, c’est officiel. Néanmoins, il demeure une suspicion de dyslexie, dyspraxie et dysgraphie… Un suivi avec un-e logopédiste/orthophoniste est nécessaire ainsi qu’un bilan avec un-e ergothérapeute. Pour un enfant qui refuse toute aide, tout traitement, tout médicament, on n’est pas au bout de nos peines…

    Concernant le diagnostic du HP, je suis rassurée car enfin nous allons pouvoir prendre les mesures qui s’imposent mais, en même temps, j’ai l’impression d’avoir pris perpét ! En effet, on galère depuis sa naissance et, pour l’instant, on ne voit encore que les mauvais côté de ce potentiel. Je suis convaincue que de nombreux témoignages pourraient me faire apprécier cette situation toutefois, dans l’immédiat, je suis un peu désemparée. Depuis un mois sa phobie scolaire s’est accentuée et il n’est plus capable de suivre la classe à plein temps (violents maux de ventre, crises d’angoisse, insomnies, etc.). Il va à l’école de façon sporadique, sa maîtresse est très très très compréhensive, heureusement…

    De fait, après discussion avec la psy et conciliabule familial, il s’avère que le saut de classe est la mesure la plus adaptée à notre bambin. Nous avons d’ailleurs rdv demain soir (psy, instit, directeur) pour officialiser le HP et formuler notre requête.
    Il a de très bonnes notes mais n’est pas un élève brillant, juste un petit garçon qui s’ennuie considérablement depuis le début de sa scolarité et a fini par décrocher. L’ennui, pour nombre d’enfants, est acceptable et tolérable or, pour notre fils, il est devenu l’ennemi redoutable qui fomente sa dépression chaque jour davantage. Il s’agit donc de le remotiver en tentant de lui proposer des activités plus complexes. Dans la mesure où il refuse de fournir le moindre effort, je crains passablement pour la suite de sa scolarité. Toutefois, c’est la solution (parmi qqs autres) qu’il a choisie ; nous devons donc prendre son avis en considération et lui faire confiance. L’avenir nous dira si la décision était judicieuse mais dans l’immédiat la souffrance est telle que nous n’avons d’autre choix que celui d’agir et agir vite.

    Voilà, je vous remercie de m’avoir lue et vous espère plus en forme…

    Je vous souhaite à tous et toutes une très belle fin d’année.

    Hel.

    Bonjour,

    Je viens comme convenu donner qqs nouvelles !

    Le premier rdv avec la psy a eu lieu, bilan, un HP incontestable d’après elle, c’est flagrant semble-t-il. Toutefois, mon fils a rdv la semaine prochaine pour une petite séance d’explications au sujet des tests puisque, évidemment, pour qu’il soit officiellement reconnu en tant que tel, il doit passer ces fameux tests.
    Depuis ce 1er rdv il est très en colère, la mort, qui tenait déjà une grande place dans ses réflexions, est désormais omniprésente, il est en colère et m’en veut d’avoir parlé de lui à une inconnue, lui qui ne souhaite que se faire oublier et passer inaperçu. Dur, dur…
    Bref, il refuse catégoriquement un quelconque suivi et la perspective des tests le rebute et, pire, le déstabilise profondément. J’ignore comment le convaincre que nous agissons pour son bien et qu’il est de mon devoir de l’assister, avec cette psy dans le cas présent, et qu’il est nécessaire qu’il se rende à ce rdv (et aux suivants) puis qu’il se soumette au Wisc…

    Une petite méthode pour le rassurer et donc le persuader ? Je suis preneuse de tous vos conseils, anecdotes, expériences ou autres qui pourraient être utiles pour convaincre ce petit homme en souffrance d’accepter de l’aide…

    Bien à vous,

    Hel.

    Ah l’allégorie de la caverne, j’ai adoré en terminale, vais l’expliquer à mes rejetons tiens !

    Bon, à moi de raconter les petits mots rigolos !

    A deux ans : “l’écureuil, c’est bien celui qui fabrique les noisettes, hein ?” !

    A trois ans : “le sol pour planter des salades, c’est le même que le sol du piano ?” !

    A six ans alors qu’il s’intéresse au phénomène du décalage horaire et notamment au fait qu’une partie de la terre dorme quand l’autre est éveillée : “ah ok, je comprends mieux, je trouvais ça louche que le Père Noël puisse faire le tour du monde en une nuit, mais là ça me rassure, en fait c’est pas un super-héros, il a juste le double de temps !”

    A sept ans alors qu’après maintes questions je lui résume ma vision très terre à terre de la vie après la mort : “donc en résumé on a le choix entre se faire cramer ou finir bouffé par des bestioles. Et si on ne veut ni l’un ni l’autre, il se passe quoi ?”

    Et ma fille, à quatre ans : “tu sais maman, si j’étais une fée, je te fabriquerais un médicament pour que tu sois mince (grrrr, je fais TRES attention à ce que je mange !) et que tu sois toujours heureuse” !

    Et vers cinq ans : “on la retrouve où Mamie, à “Chêne” ?” et alors que je ne comprends pas elle insiste et s’énerve,”ben oui, tu m’as dit qu’on l’a retrouvait pas chez elle et qu’on allait la voir à “Chêne” ” ! Et là, la lumière monte au cerveau, je fais le rapprochement, le rdv était fixé à Gland ! Pour ceux qui ont l’esprit mal placé, elle n’avait que 5 ans, hein ?!!!

    Voilà pour ce qui me vient à l’esprit spontanément, je passe le relais !

    Je ne vais pas vous aider car je suis dans un cas tout à fait similaire, je voulais juste vous dire merci. Merci de me faire me sentir moins seule. Je sature également des éternels bobos à désinfecter alors qu’il (9 ans) est déjà au lit, des pansements à changer, des soifs subites, des maux de tête fulgurants, de l’oreiller qui fait une bosse, de l’étiquette du pyjama qui pique, du t-shirt qui tourne et du pantalon qui roule, du chat qui est trop bruyant quand il mange, d’une mouche qui vole, des nausées, de la veilleuse qui clignote, du dos qui gratte sur lequel il faut immédiatement appliquer la crème machin ou le baume truc, etc. Je suis moi aussi une hypersensible et d’autant plus avec mes enfants puisque l’affect est engagé, surengagé même ! alors je ne parviens pas à l’abandonner à ses petits soucis car, même si j’ai conscience que tout cela est somatique, on le sait, ce n’en est pas moins réel. Une douleur somatique n’a pas de cause médicale mais elle est existe ! De fait, mon petit cœur d’artichaut de maman poule bat la chamade, je suis incapable de le savoir souffrant et ne pas lui apporter mon aide donc je cède quasi systématiquement. Je suis faible mais je le sais, c’est moins grave non ?!!! Et j’ai déjà consulté pour moi aussi, j’ai qqs pistes !!!
    Bref, tout cela pour dire que c’est vraiment rude donc je vous souhaite plein de courage à tous et à toutes

    Bonjour, je me permets d’intervenir car mon fils de 9 ans pose les mêmes problèmes en ce qui concerne l’apprentissage par cœur, bêtement selon ses dires. Comme il refuse de copier ou rabâcher pour que ça rentre, je me suis arraché les cheveux par poignées pendant des lustres avant de trouver un ersatz de solution ! Je fais mine de m’intéresser au sujet de la leçon mais d’en ignorer le contenu. Par exemple, la semaine passée, il devait étudier le phénomène de l’effet de serre. Les révisions étaient dégrossies car, pour une fois, il était intéressé et avait écouté en classe. De fait, j’ai lu les chapitres à haute voix, comme si j’essayais moi de comprendre, en insistant sur les points importants mais sous forme de questions, “c’est juste si je dis que… ?” ou “je ne comprends pas bien ce point, c’est quoi en fait le… ?”, il me répondait en complétant les informations que j’avais énoncées. Comme il a évidemment tendance à se dénigrer et se trouve le plus nul de tous les nuls, ça lui apporte une certaine fierté de pouvoir, lui, enseigner et renforcer les connaissances de sa maman ! Du coup il est content et il apprend en pensant m’apprendre ! Résultat, il a obtenu la note de 5.9 sur 6. Malheureusement il était très en colère de ne pas avoir eu 6 mais c’est un autre problème !
    Je pense qu’il découvrira vite le subterfuge mais ça vaut la peine d’être utilisé le temps que ça fonctionne !

    Bonjour Françoise,

    Je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de me lire et me répondre. Je crois que le seul fait de m’être exprimée sur ce forum m’a donné le courage d’avancer. J’ai donc contacté la psy et attends son retour pour le premier rdv. Je viendrai vous tenir informé-e-s lorsqu’on aura un peu avancé !
    Je ne suis pas certaine de pouvoir convaincre mon fils de m’y accompagner ; certes, je pourrais le contraindre mais ça serait tout à fait contre-productif. De plus, il est très mal à l’aise en présence d’inconnus et n’osera certainement pas s’exprimer. Mais sait-on jamais, un miracle est si vite arrivé !
    Quoi qu’il en soit j’ai, moi, besoin d’y aller, de trouver des réponses et des explications. Quand il a mal à la gorge, je lui donne des anti-inflammatoires ; quand il a une otite, je lui donne des antibio, quand il s’écorche le genou, je désinfecte et panse la blessure, etc. Le fait est que, dans ces différents cas, la relation de cause à effet ne laisse que peu de doutes sur le comportement à adopter. Or, pour tous les points mentionnés dans mon premier message, je n’en connais pas la raison et ça me rend dingue de cogiter ! C’est en cela que j’ai besoin d’un diagnostic et pour cela que j’espère que le test révélera un HP (ou n’importe quoi d’autre en fait !). Qu’il soit HP ne me réjouit pas outre mesure, bien au contraire en réalité, mais je pourrais enfin souffler et me reposer sur un nom. Mon fils est ainsi car il est HP ou bien X ou encore Y. Juste un nom…
    Bref, je vais de suite regarder la vidéo conseillée et, en effet, la partager avec lui, c’est une chouette idée, merci !

    Courage à tous et à toutes et à bientôt pour la suite du roman de nos vies !

    Bonjour,

    Je vous remercie pour votre message et suis également contente de constater que nous entretenons les mêmes inquiétudes !

    On ne peut pas généraliser certes, tous les enfants sont différents, mais c’est tout de même incroyable ces similitudes entre ce qu’on lit au sujet des HP et nos garçons…
    Je crois que du moment qu’on se pose la question, qu’elle soit justifiée ou non, ça légitime le fait qu’on investigue davantage. J’ai eu un premier contact avec une psy spécialisée en HP, je vais aller la voir une fois seule, j’ai trop de choses à exprimer que je ne souhaite pas que mon fils entende, il est suffisamment perturbé. Je déciderai à la suite de ce rdv si j’y emmène mon loupiot et, surtout, si la psy considère que des tests sont utiles/nécessaires.
    Je crois que je suis décidée, reste à convaincre mon fils, qui ne veut plus entendre parler de quelconque thérapie, que le résultat, dans un sens comme dans l’autre, pourrait nous apporter des pistes pour l’aider à aller mieux.
    Alors à votre question “que faire?” je répondrais, agir selon notre instinct je pense. Si vous ressentez le besoin de lui faire passer les tests, faites-le, quoi qu’en dise votre mari. Expliquez-lui que vous souffrez de voir votre fils souffrir et qu’il faut y remédier en écartant les différentes pistes, une à une, pour parvenir à celle qui expliquera le comportement de votre enfant.
    Mon mari n’est pas particulièrement favorable non plus mais ne s’y opposera pas si toutefois j’entreprends la démarche. Il est bien conscient que notre fils est, disons, particulier, pour utiliser un euphémisme ! On verra !

    Tenons-nous au courant !

    Courage à vous.

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