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ROS

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  • Bonjour,

    En lisant vos commentaires je me rassure que mon fils ne soit pas un cas isolé.

    A 6 ans 9 mois il a passé le test il y a quelques semaines qui a donné des résultats hétérogènes avec un score élève en ICV et en arithmétique sans plus.

    La psy ne peut pas dire qu’il est HP. Aussi elle n’explique pas l’hétérogénéité des scores et formule tout au plus quelques hypothèses. Aucune solution nouvelle par rapport à ce que nous avons essayé jusqu’ici n’est proposée.

    Effectivement on sort du cabinet avec plus de questions que de réponses.

    Cela étant, je comprends tout à fait la difficulté des psy enfermées dans un chiffre, incapables de se détacher pour s’occuper de l’enfant et rien que de l’enfant et des ses caractéristiques.

    Il y’a d’ailleurs quelques chose d’assez schizophrénique entre l’avis de la psy sur l’enfant avant et après le test notamment quand le résultat de celui-ci n’est pas calculabe.

    Je le souviens que lors de notre première consultation, la psy a vu seul notre garçon et était convaincue de son haut potentiel.
    Elle vivement recommandé le test et disait qu’il fallait faire vite si jamais il y’avait besoin de mettre en place un aménagement à l’école.

    ÇA donnait l’impression que le test était une formalité pour, le cas échéant, convaincre l’école.

    Cela amène effectivement a s’interroger sur le niveau de connaissances sur le phénomène de la précocité notamment la pertinence de la méthodologie de diagnostic notamment sur la prise en compte des eventuelles multiples facettes de l’intelligence.

    Est il encore pertinent d’accorder autant d’importance à un chiffre unique au détriment des signes cliniques ou des traits caractéristiques qui amènent les parents à consulter et à passer le test?

    De même le haut potentialité dans un domaine precis n’est pas suffisabt pour expliquer les difficultés d’un enfant?

    Si oui, le fait justement d’écarter d’office toute conclusions en l’absence d’homogénéité au niveau des résultats ne laisse pas certains parents et enfants dans une situation de désarroi et d’incompréhension totale?

    A mon avis beaucoup consultent non pas pour avoir un chiffre car ils ont parfaitement conscience des aptitudes et des insuffisances de leur enfants mais c’est souvent pour avoir des des réponses face à cela.

    Il sera peut être grand temps que les outils de mesures évoluent progressivement en insistant davantage sur les multiples facettes de l’intelligence et sur l’impact de leur développement sur l’épanouissement des enfants.

    A mon avis c’est le moyen le plus efficace de mettre en évidence les forces et faiblesses du fonctionnement cognitif de l’enfant et adapter en conséquence des solutions si besoin.

    Bonjour,

    Nous sommes parents d’un enfant de 6 ans et 9 mois présentant les caractéristiques d’enfants H P sans avoir été diagnostiqué en tel que tel (bilan hétérogène et non significatif).

    Son école enregistre un fort pourcentage d’enfants diagnostiqués H P et est parfaitement au fait de sa différence.

    Pour l’école, il est et sera un excellent élève dans son niveau. Une avance scolaire risquera de lui ôter son rang parmi les meilleurs de la classe.

    Aujourd’hui nous ne pouvons pas dire qu’il est en souffrance au point de ne plus vouloir aller à l’école même s’il dit des fois s’ennuyer avec des moments de tristesse.

    Nous avons compris depuis qu’il est en maternelle que la politique d’orientation de son école est davantage axée sur l’excellence, avec la performance scolaire et / ou un QI très très élevé, comme critère d’appréciation de la précocité et de la nécessité d’envisager un aménagement ou un saut de classe.

    Ça donne l’impression que les maîtresses pensent avoir le monopole d’appréciation de l’intelligence scolaire des enfants que cela se fait toujours en référence à leur résultat scolaire et non pas aux besoins de stimulation de l’enfant.

    Dans notre cas, notre garçon n’a pas de performance exceptionnelle et nous avons compris qu’il ne fallait pas insisté auprès de l’école.

    Nous nous satisfaisons que ses maîtresses successives lui donnent des fiches supplémentaires même si avec le temps qui passe, nous voyons bien que cela ne l’empêche pas de s’ennuyer ou de traverser des moments difficiles au cours de l’année.

    Cela étant, nous pensons que quoi qu’il advienne, il est dans l’intérêt de l’enfant de toujours associer l’équipe pédagogique à la décision qui s’imposera.

    Mieux vaut envisager purement et simplement un changement d’école pour ne pas exposer l’enfant que passer outre l’avis des instits et s’appuyer sur le cadre légal pour obtenir un aménagement pour l’enfant.

    Si certains enseignants sont très ouverts, malheureusement beaucoup ne supportent pas et considèrent cela comme un empiétement sur leur plate bande.

    Quand l’initiative ne vient pas d’eux; c’est comme si on remettait en cause leur compétence ou leur rôle ou leur capacité à apprécier le niveau des enfants.

    Nous avons actuellement dans l’école de notre garçon l’exemple particulièrement édifiant d’une de ses camarade de GS diagnostiquée H P avec un QI de 131.

    Elle a sauté le CP contre l’avis des maîtresses et vit malheureusement très mal ce saut de classe; elle est d’ailleurs dernière de sa classe actuellement malgré son avance indéniable.

    Les maîtresses parlent de “gâchis” pour qualifier la décision des parents; pour elles, cette enfant aurait été excellente en CP cette année.

    Est-ce la preuve d’une mauvaise décision des parents ou la conséquence d’une stigmatisation a priori de la part des maîtresses, convaincues a priori qu’elle n’est pas la plus intelligente?

    Quoi qu’il en soit, cet exemple m’amène à penser qu’il est primordial de convaincre l’école d’adhérer entièrement à la solution considérée comme adoptée à l’enfant.

    Bonjour Françoise,

    Après la récente période trouble, voici quelques nouvelles de notre garçon.

    Il va nettement mieux, beaucoup mieux même!

    Il a trouvé son équilibre dans de nouvelles activités. Nous faisons un sacrifice énorme pour être plus présents et disponibles; mais, c’est pas toujours évident de le suivre (4 h d’activité physique intense par jour pour 7h de sommeil la nuit; c’est pas beaucoup pour un enfant de 4 ans et même pour les parents).

    Sa nouvelle passion ces derniers temps c’est le tennis. Il en est passionné qu’il développe une capacité d’auto-apprentissage exceptionnel avec un jeu qui déroute et suscite l’admiration.

    Pour les professionnels du tennis, ce qui est fascinant, c’est sa maîtrise de la coordination et de l’espace à 4 ans mais aussi surtout sa vitesse d’apprentissage seul.

    En 2 mois de pratique régulière, il joue aussi bien que certains meilleurs enfants de 8 ans pratiquant le tennis depuis l’âge de 4 ans. Il est devenu une véritable vedette dans le milieu tennistique. Tout le monde voit en lui le petit champion en herbe. On parle tellement de lui que les club de tennis sont curieux de le voir jouer et veulent ensuite l’encadrer.

    Il est excité à l’idée d’aller jouer à Roland Garros comme son modèle c’est Yannick Noah, franco-camerounais comme lui.

    Même s’il est vraiment bien, notre angoisse, c’est qu’il prenne la “grosse tête” en raison de cette adulation.

    Tout le monde lui dit qu’il est le futur champion de tennis, qu’il est beau, qu’il est intelligent; à force il manque d’humilité. C’est difficile de lui faire comprendre sans le frustrer que le sport de compétition est très compliqué et que même si on joue très bien, on ne sera pas forcément un grand champion. Il ne comprend pas qu’il ne sera pas un champion comme Yannick Noah dont il connait l’histoire depuis qu’il a deux ans et demie. Pour répondre à ces interrogations sur sa couleur de peau quand il était un peu plus petit, on lui racontait qu’il avait la chance d’avoir deux pays, comme Yannick Noah. Qu’il pouvait parler le français et la langue de ses grand parents aussi. A deux ans et demie, il voulait chanter Yannick Noah et depuis il veut faire du tennis et jouer à Roland Garros comme Yannick Noah.

    Pour lui faire comprendre que certains enfants jouent aussi bien que lui sans forcément être dans la logique d’être de grand champion, nous avons trouvé des vidéos d’enfants exceptionnels jouant au tennis que nous lui avons montré, mais rien n’y fait, il nous demande pourquoi Yannick Noah est devenu un champion.

    Il a un très haut estime de lui-même (peut-être en partie notre faute car nous lui avons toujours appris à être fier de lui, de ce qu’il est et de se dire qu’il beaucoup de chance). De plus, il a une conscience de son potentiel et n’hésite pas à le faire savoir, quitte à frustrer son entourage, paraissant dès fois même impudent. Autant il peut être d’une sensibilité totale pour ses amis de son âge,=autant son attitude peut paraître plutôt méprisant à l’égard de ses amis qu’il appellera à ce moment là “les enfants”.

    Vu son fonctionnement, nous restons quand même inquiets que l’admiration ou l’adulation dont il fait l’objet, le place dans une espèce de bulle qui tôt ou tard éclatera. Ce moment là risquera d’être terrible pour lui.

    D’ailleurs, nous ne sommes pas certains qu’il puisse supporter le rythme d’un encadrement sportif intensif. Nous le connaissons; étant autonome, il est hostile à toute discipline et à tout apprentissage sous l’autorité de quelqu’un.

    Il est vite méprisant vis-à-vis de l’autorité. Il va par exemple tourner systématiquement la tête parfois ou chanter ou interrompre quelqu’un en disant qu’il sait ou qu’il a compris sans laisser le temps de finir, lorsqu’on lui explique quelque chose ou leur prodigue un conseil.

    C’est quelque chose de particulièrement insupportable pour nous. Il faut être très calme pour ne pas sortir de ses retranchements.

    Voila, c’était juste pour vous donner quelques nouvelles et vous remercier encore pour les conseilles de la fois dernières.

    Rodrigue.

    Bonjour Françoise,

    Je vous remercie pour votre réponse.
    Je vais me diriger vers ces associations pour les contacts des professionnels spécialisés sur ces questions dans notre région.
    Pour le trouble déficitaire de l’attention (HATDA), nous y avons pensé au tout début mais sa maman, ayant eu l’occasion de voir ces cas durant son internat, a de suite rejeté et de façon formelle, cette hypothèse; de même, son parrain, lui aussi médecin, m’avait répondu par la négative, exprimant même sa surprise par rapport à ma question. Pour lui, l’énergie de notre garçon n’avait rien à voir avec ce trouble d’un point de vue pathologique.
    Il a passé un excellent week-end au point que nous pensions que cette période particulièrement difficile était passagère; mais ce matin rebelote, c’était repartie de plus belle; une grosse colère noire dès le réveil, parce qu’il avait oublié le nom du village où nous sommes allés nous promener le lundi de pâques et par malheur, sa maman n’a pas instantanément donné la réponse lorsqu’il a posé la question.
    C’est vraiment indescriptible, il pleuré presque une vingtaine de minute, inconsolable, elle s’est plaint par la suite du mal de pied, de ventre.

    Ce matin, en le déposant à l’école, sa maitresse nous a donné quelques informations supplémentaires; il lui aurait dit qu’il en veut à sa maman de ne pas être suffisamment présente et de l’avoir souvent fait garder; qu’il dort très tard parce qu’il veut profiter de notre présence.
    Elle nous explique qu’elle le sens vraiment fatigué et que bizarrement il ne dort pas beaucoup à la sieste comme les autres enfants.

    Nous attendons impatiemment les vacances scolaires pour qu’il face autre chose!

    Par ailleurs avec mon épouse, nous avons ensemble pris la décision de voir un professionnel sans attendre l’année prochaine comme le recommandait la directrice.

    Nous espérons avoir des conseils pratiques sur l’attitude à adopter face à son comportement complétement paradoxal.
    Je vous remercie pour vos conseils et informations enrichissantes obtenues sur votre site.
    Nous ne manquerons pas de vous faire une retour des réponses obtenues.

    Françoise,

    Je vous remercie pour votre réponse rapide. J’ai pleinement conscience qu’il s’agit d’un simple avis personnel; il reste néanmoins bienvenu eu égard à nos interrogations.

    Juste pour précisions, l’année dernière, notre petit garçon était en “très petite section” différente de la petite section ( il passera donc 4 ans en maternelle étant dans la tranche supérieure en âge dans sa classe).
    Après la réunion de la rentrée de la petite section, nous avions tout de suite su que notre fils allait s’ennuyer même sans être précoce, le contenu des activités étant en décalage total avec ses acquis à ce moment là.

    Mais jusque là, tout se passait plutôt bien; il était heureux et manifestement épanouit et c’était l’essentiel.
    Pour le reste, on essayait tant bien que mal de satisfaire, en fonction de ses attentes, ses besoins en activités, en lui faisant par exemple faire de la musique, du sport, des chansons, de la danse, bref tout ce qui le maintien en activité jusqu’au dodo etc… Nous ne pouvons pas dire que nous l’avons pas occupé et je dirais même qu’il est trop occupé pour son âge, en même temps, on avait l’impression qu’il était en perpétuel demande.

    Alors, lorsque vous parlez de bilan psychologique, faites-vous référence au fameux test de QI? Si oui, n’est-il pas très jeune pour passez un tel test qui, de toute évidence, demande des acquis particuliers, en lecture, en analyse, en logique et en écriture qu’il n’a pas?

    Il a certes des compétences avérées en musique et en alphabet ( sait compter jusqu’à 70, maitrise parfaitement l’alphabet, les syllabes basiques et surtout sait lire les notes musicales depuis 3 ans) mais est il ne sait pas lire ni écrire à par son prénom ou si on lui dite mais il écrira en lettre bâton.

    D’ailleurs, comme je vous indiquais, ce qui nous inquiète sérieusement, c’est la différence entre sa facilité d’acquisition des bases et l’extrême difficulté à progresser par la suite.
    Au tout début, avec mon épouse, nous étions presque convaincus qu’il saura lire avant ses 4 ans mais s’en était rien. Il s’est intéressé un temps à la lecture et à un temps record, a maitrisé l’alphabet dans sa globalité, différenciant le minuscule de la majuscule, dans la foulée, a acquis les syllabes, et depuis plus rien; ce n’est plus sa principale préoccupation.
    De même, en musique, il a été intéressé à faire du piano, après un essai, avec sa prof résistante au début, car c’était impossible de commencer avant 5 ou 6 ans. Il faut dire qu’elle a souhaité faire un essaie avec lui après l’avoir observé faire de la percussion à l’école alors qu’il n’avait que 3 ans et quelques mois.

    Elle était agréablement surprise pas sa disposition à acquérir des bases et a même pris d’autres enfants du même âge de part ses progrès rapide.

    Durant ses cours, il est très appliqué et concentré quand la musique l’intéresse et le cas échéant est très agité.

    Voila, si vous pouvez nous donner un peu plus de précisions sur le contenu de ce bilan psychologique, et éventuellement les contacts, peut-être qu’en le faisant, cela nous permettra de trouver un début de réponse à nos questionnements.

    En vous remerciant.

    Ps. Je découvre en effet, en lisant les messages sur ce forum que nous ne sommes pas les seules confronté à ce problème et effectivement c’est intéressant de partager les expériences des autres.

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