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Le parcours du combattant vient de prendre fin. Apres 4 ans de vie familiale tres difficile et 3 ans de scolarité extremement douloureuse et qui s est terminee l annee derniere par un changement brutal d ecole du jour au lendemain, nous venons d avoir un diagnostic posé: mon fils souffre du tdah, du TOP et du trouble de l anxiété.
Il a été placé sous quazym et sous un antipsychotique. Je vivais mal cette medication et je m etais mise en tête qu on se trompait de diagnostic, que ce n etait qu un enfant precoce ou bien que mon fils avait favorablement évolué alors j ai arrêté le quazym pendant ces 2 semaines de vacances….ma vie est devenue un cauchemar, je nai jamais vu mon fils aussi speed, opposant et agressif….je suis triste de savoir que mon fils sera meficamenté comme ca pendant des annees…il est beaucoup suivi (psychotherapie comportementale et cognitive, musicotherapie, equitation…) mais je n arrive pas a accepter que je drogue mon fils…..je sais que cela fait plus de 4 ans que l on a tout tenté et que la medication a ete donnee en dernier recours notamment pour aider mon fils a se reconcilier avec l ecole (il est entré au CP mais savais deja lire a 5 ans)….mais je voudrais pouvoir me déculpabiliser. ..je le regarde prendre son médicament tous les matins en me disant quasiment que je l empoisonne……

Bonjour Silbret,

Ne culpabilisez pas, vous avez fait de votre mieux afin d’aider votre fils et même si c’est difficile de le médicamenter, cela vous permettra à tous les 2 de souffler et de peut être de repartir sur un mode de fonctionnement plus détendu qui vous sera bénéfique. Vous parlez de TOP, qu’est-ce ?
Je me permets sinon de vous rendre attentive au fait aussi, ayant relu vos anciennes interventions, que votre fils pourrait cumuler troubles dys…et précocité et pourrait donc avoir des difficultés qui cachent par ailleurs des grandes capacités qui auraient elle aussi besoin d’être prises en compte et nourries pour son bien être. Je vous renvoie à ce propos vers l’article que nous venons récemment de relayer : https://www.enfantsprecoces.info/enfant-haut-potentiel-dys-cocktail-detonnant/
S’il est plus calme grâce aux médicaments vous pourrez peut être mieux communiquer et prendre la mesure de ses attentes.

Bonjour
Le TOP c est une des comorbidites du TDAh, c est Trouble Oppositionnel avec Provocation. Mon fils en plus d être hyperactif refuse tout compromis et toute consigne donnée se traduit automatiquement par non…tout est discuté sans cesse.
Le TDAH commence à être bien reconnu même si ses origines sont encore très discutées malgre une part évidente d hérédité, mais la précocité est peu prise en compte dans son bilan psychologique. Les bilans psychologues et orthophonistes montrent aucun suivi nécessaire.
Heureusement je le nourris beaucoup ses capacités de raisonnement mais son tdah l empeche d être attentif sur une durée plus longue que 10 minutes….

Merci Silbret pour ces précisions.
Vous faites bien d’aller au delà avec lui, je pense que cela ne peut que lui faire du bien.
Pour les origines, oui, il n’y a pas de consensus, certains parlent de l’alimentation ? J’ai pu un jour lire sur un emballage de confiserie “susceptible de provoquer des troubles de l’attention” ! Ca donne à réflechir.

Bonjour Silbret.
Je comprend ce que vous ressentez, je vis un peu la même chose. Ma fille, aujourd’hui 9 ans et demi, une enfant précoce (Elle a parlé à un an, phrase complète sujet-verbe-complément, a su dire “le” au lieu de “ye” à 17 mois, a su lire les lettres à 3 ans tout pile et des mots à 4 ans), s’est retrouvée à accumuler des difficultés à partir du CE1, les enseignants se plaignaient de plus en plus de son manque de concentration et de ses rêveries, puis son écriture qui semblait devenir bien, s’est dégradées, ensuite sont arrivées des lacunes de lectures et une grosse difficulté pour l’orthographe. Nous avons accumulé des problèmes qui à mon sens, vu sa précocité, ne devaient même pas se produire. Ce n’est qu’en début d’année scolaire au CM1, en octobre, que j’ai décidé de consulter quand les plaintes ont atteint le summum et que j’ai commencé à suspecter un TDA sans hyperactivité. Nous avons vu une neurologue, passé un EEG, résultat sans appel : Ma fille souffre d’épilepsie-absence ! Elle doit prendre un antiépileptique matin et soir jusqu’à ce que sa maladie disparaisse (Le pronostic de ce type d’épilepsie est assez bon, cela disparait à l’âge adulte au plus tard, dans la majorité des cas)
Puis devant sa dysgraphie et sa petite dyslexie et oui bien entendu son TDA parce qu’au final elle en souffre aussi, on lui a prescrit du Nootropil à prendre 2 fois par jour aussi. Et ça me fend le cœur chaque fois de la voir avaler ces comprimés.
Mais je sais au fond de moi que c’est pour l’aider à avoir une enfance et une scolarité “normales”.
je vous souhaite beaucoup de courage avec votre fils.

Bonjour Maureen
Mon fils a repris son traitement mais pour une raison inconnue celui ci n agissait plus. Le psychiatre lui a donc rajouté de la ritaline à liberation immediate en plus du quazym à liberation prolongée et la dose de l antipsychotique le soir a été doublée….il est tres calme posé et concentré le matin mais lorsque l effet de la ritaline se dissipe (6h apres au max) mon fils est a nouveau extremement agité et opposant…..l apres midi est donc plus difficile meme s il reste pourtant sous l effet du quazym jusqu a 16h environ…j ai rendez vous avec la maitresse samedi matin c est toujours une angoisse pour moi….je sais que c est pour son bien toute cette medication mais comme c est de l ordre du psychologique je n arrive pas a m enlever de la tete qu on le drogue pour avoir la paix….lui aussi doit se sentir mieux mais il est si calme avec que je ne reconnais plus mon fils…
Je vous souhaite aussi beaucoup de courage avec votre fille….je suis enseignante je sais tres bien que l ecole n est pas formée pour aider ces enfants là et le problème vient aussi de là….nos enfants ont besoin d etre compris, acceptés comme fonctionnant différemment et l ecole n est pas équipée pour cela…