yse1503
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yse1503 a commenté cet article : Une maman, trois zèbres et une multitude de difficultés il y a 9 ans et 7 mois
La bonne nouvelle qu’apporte votre commentaire, c’est qu’il y a une enseignante de plus de sensibilisée à la précocité! 😉
Puis bon, on en parle aussi de plus en plus et depuis peu finalement. Donc la génération de nos enfants sera celle qui aura fait bouger les choses dans le bon sens (et la douleur souvent).
Si mon experience peut servi…En afficher davantage -
yse1503 a écrit un nouvel article il y a 9 ans et 7 mois
Je viens de lire le témoignage de cette maman sur le combat qu’elle mène pour sa fille. Mon Dieu ! Il résonne en moi sauf qu’en ce qui me concerne, il est multiplié par trois et ressemble bien souvent à une guerr […]
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yse1503 s'est inscrit il y a 9 ans et 7 mois
La bonne nouvelle qu’apporte votre commentaire, c’est qu’il y a une enseignante de plus de sensibilisée à la précocité! 😉
Puis bon, on en parle aussi de plus en plus et depuis peu finalement. Donc la génération de nos enfants sera celle qui aura fait bouger les choses dans le bon sens (et la douleur souvent).
Si mon experience peut servir à donner un conseil, c’est de se tourner vers les associations comme l’AFEP ou l’ANPEIP qui savent parler aux écoles et aux enseignants. Ensuite, c’est de se faire confiance. C’est ce que je regrette le plus me concernant. Je savais ce qui était bon pour mon enfant, mais au final, je me suis laissée influencer par les mauvais conseils, les doutes et je ne me suis pas fait confiance. Donc si on sent que notre enfant a besoin d’un saut de classe, qu’on refuse un redoublement, ou autre, il faut tenir bon. Nous avons forcément raison. Puis mieux vaut assumer ses propres erreurs, si erreurs elles sont, que devoir réparer celles des autres!
Bon courage à vous!
(puis bon, c’est chouette aussi, des petits zèbres, on rigole bien quand même!)
bonjour,
J’ai lu votre témoignage, je suis maman de trois enfants mon ainée à été testé EIP en CM2 (l’année dernière), ma deuxième (9ans) à du voir une psy pour des petits soucis mais n’a pas été testée. En revanche la psy n’a pas arrêté de me dire qu’il y avait de grande chance qu’elle soit EIP aussi, mais pour l’instant au niveau scolaire et vie sociale tout va bien donc je ne vois pas l’intérêt de la tester. Et enfin le dernier de 4 ans !!! hou lala. Maintenant que je connait le cas des EIP je sens que le dernier sera le meilleur !!!! Mais bon ce n’est pas pour ca que je commente votre témoignage. Je voulais vous faire part de ce que m’a dit la psy quand elle a testé mon ainée : Elle m’a dit maintenant que votre fille est reconnue au sein de la famille il y a une chose que vous devez savoir, c’est que vous parents allez devoir aller au front tout le temps… Aller au front face a votre fille qui n’explique pas l’injustice, aller au front avec les enseignants … etc etc mais il y a une chose qu’elle m’a dite et que tous les parents d’EIP doivent faire c’est que durant toute la scolarité de nos enfants il faudra toujours refuser catégoriquement un redoublement, quoi qu’il en coute …. les parents doivent aller au front bec et ongles et s’opposer à tout redoublement et autre voie de garage qu’on peut vous proposer. Le redoublement pour un enfant EIP peut être terrible, c’est un échec et un enfant EIP ne supporte pas l’échec, son découragement n’en sera que pire. voila …. votre combat va continuer. Bon courage. Amicalement . Nanou
Bonjour,
Je suis moi aussi maman de trois enfants. Mon aînée, 5 ans, a été un bébé intense et est suivie par des psys depuis l’âge de 2 ans pour ses comportements provocateurs et autoritaires à la maison. Questionnements métaphysiques, remises en cause permanentes de l’autorité, mémoire exceptionnelle (récite les poésies de La Fontaine depuis ses 4 ans, et peut réciter la grande histoire du magazine les Belles Histoires mot à mot). Elle développe aujourd’hui une phobie scolaire. Elle a fait un test chez une psychologue, qui a donné 100 tout rond. La psychologue pense à une automutilation de son intelligence. La maîtresse qu’elle a cette année n’est pas à l’écoute. Ma fille est en grande souffrance, ce qui se traduit par des crises terribles à la maison.
Elle et les deux petits, un garçon de 3 ans et une fille de 1 an 1/2, m’épuisent. Lui, c’est “pourquoi” toute la journée, refus d’aller sur le pot, refus de grandir “Je veux pas aller à l’école ” (ça commence bien) ; La petite dit déjà “je t’aime”, “j’ai peur”, ou “j’ai froid, je veux des chaussettes ” ou “papy n’en a pas besoin du ballon”.
Ils sont TOUS en opposition à longueur de journée, excessifs dans TOUT. C’est un combat de tous les jours, auquel mon mari et moi avons du mal à faire face. Partout où nous passons, on nous remarque à 100 m à la ronde, notamment à cause du niveau sonore, des cris, des caprices, ou des “courses-poursuites”. C’est un CALVAIRE ! Je vois les autres tellement plus calmes… C’est dur.
Mais bon, quand j’entends l’aînée, à 10 h du soir (bien sûr, difficultés d’endormissement) faire la leçon à son frère et lui apprendre les syllabes, c’est mignon, quand même…
Bonjour Aurélie,
Le constat de la psychologue est fort probable, les petites filles en particulier ont tendance à jouer les caméléons pour se faire accepter et ne pas sortir du lot.
Il est très vrai que les enfants précoces, très demandeurs tous petits, sont épuisants, en plus avec trois jeunes comme vous, cela ne simplifie pas les choses. Cependant, comme vous le dites dans votre dernière phrase, ils ont aussi de vraie qualités. Mon conseil de maman de 4 enfants précoces serait le suivant : revoir les choses du côté positif. En effet, en tant que maman nous sommes toujours prises entre 2 feux, et n’avons que peu de temps à consacrer à nos petits, et leur répondons de manière distraite ou incomplète… Je crois vraiment (et pour moi cela fonctionne) qu’il faut essayer d’être à leur écoute (entièrement) lorsque le moment s’y prête et prende le temps de discuter avec eux, jouer, lire…et dire que cela n’est pas possible lorsque vous êtes prise à autre chose et les renvoyer vers une activité individuelle. Prendre le temps aussi de les encourager, les féliciter…remarquer qu’une petite qui vous dit “je t’aime” si tôt c’est merveilleux et lui répondre… Bref, voir vos enfants comme source de bonheur, aller dans leur sens, voir leur bon côté plutôt que comme “un combat auquel il faut faire face”. En se sentant compris et entendus, vos enfants finiront par se calmer j’en suis sûre.
Allez aussi voir l’article vers le bébé surdoué, si vous y retrouvez vos petits ?
Pour votre fille, il se peut effectivement qu’elle soit beaucoup trop contenue à l’école et explose à la maison. La relation enfant/enseignants est très importante pour les enfants précoces et peut se révéler catastrohique lorsqu’ils ne parviennent pas à la gérer. Peut-être faut-il songer à lui trouver une autre école, ou une autre forme de scolarité qui lui conviendrait mieux. Que dit la psy à cet égard ?
Merci Françoise d’avoir pris la peine de répondre à mon commentaire.
J’ai lu l’article sur les bébés surdoués, et j’y reconnais parfaitement mes enfants.
A peine sorti de mon ventre (en 30 min chrono depuis la première contraction), Oscar m’a regardée fixement, comme un alien venu d’un monde inconnu, pendant plusieurs secondes. Je me souviendrai toujours de ce regard. C’était fabuleux. Ensuite, il s’est jeté sur mon sein, en grimpant sur mon ventre. Les puéricultrices riaient, tellement il était vif et vorace. Il ne tient pas en place, il a mis beaucoup plus de temps à parler que l’aînée, donc j’ai cru qu’il n’était pas spécialement en avance. Je notais même le décalage énorme entre les deux. Mais à 2 ans et demi, il s’est révélé et s’est mis à parler tout à fait correctement. Il aime apprendre, il veut apprendre les syllabes, il a énormément d’humour et charme tous ceux qui le voient, par ses mimiques et ses sorties. Mais il est très turbulent, d’une maladresse extrême, il ne tient pas trois secondes sur sa chaise, refuse de s’habiller, pousse lui aussi de belles “gueulantes” quand il n’est pas d’accord, chante à tue-tête ; tout cela à la maison, car en-dehors, c’est un ange. (Le caméléon au masculin, en quelque sorte : il peut être très timide, si je ne suis pas là). En même temps, très observateur.
Lisa-Lou, la grande, a toujours été un bébé très très sensible et très difficile à vivre. Mais à 15 mois, elle connaissait toutes les parties du corps (y compris genoux, épaules) et parlait, choisissait avec soin ses vêtements pour aller à la crèche. Le plus bizarre, et ce qui m’a souvent profondément attristée, c’est qu’elle n’a jamais eu, contrairement à Oscar, cette innocence qui caractérise l’enfance. Elle a toujours été angoissée, sérieuse, torturée, difficile à vivre, exigeante. A trois ans, elle m’a affirmée que ce n’était pas grave si elle mourait, puisque d’autres continueraient à vivre après elle. Elle s’est passionnée pour les dinosaures, l’univers et l’origine du monde à 4 ans. Et depuis cette année, plus rien… La lecture, si bien entamée à 4 ans, s’est arrêtée net. Elle n’a plus de centre d’intérêt majeur. Elle passe son temps à hurler et à exiger des choses. Elle meurt d’ennui à l’école : “Je n’ai même pas le droit de faire des choses un peu difficiles…”.
Kim, la petite, est une sorte de mix des deux, très enjouée, très souriante, mais très colérique. Elle charme tout le monde, parce qu’elle parle tellement bien que les gens, quand ils entendent cette petite voix, cherchent d’où cela peut venir ; ils mettent quelques secondes à réaliser que c’est Kim qui leur parle. Alors, ils rient. C’est vrai que c’est comique. Elle est aussi très coquette. Mais elle est capable de crises de plus de 30 min sans s’arrêter (hurlements de frustration). Un ange à la crèche, par contre.
En bref, des enfants très sensibles, pleins de vie et d’énergie.
L’école est un vrai problème pour Lisa-Lou. Je lui en ai parlé aujourd’hui, elle voudrait changer d”école. Elle a compris que la maîtresse n’avait pas entendu sa demande. En effet, la psy avait appelé la maîtresse pour lui signaler une grande souffrance chez Lisa-Lou. La maîtresse a été très surprise, mais elle a continué d’affirmer que tout allait bien à l’école pour Lisa-Lou. Elle a quand même été obligée d’admettre que Lisa-Lou avait du mal à se faire des amis, mais aucun aménagement n’a été mis en place.
La psy veut recontacter la maîtresse pour préparer l’année prochaine. Je pense prendre rdv directement également avec la directrice.
De toute manière, nous prévoyons de changer de commune, soit cette année, soit l’année prochaine. Notre choix de logement sera dicté en partie par la capacité de l’école de la commune à accueillir nos enfants. Le problème est que la région n’est pas non plus propice au suivi personnalisé. Nous vivons dans l’Ain. Les enseignants mutent souvent, les classes sont surchargées, les niveaux mélangés (Lisa-Lou, en MS, s’est donc retrouvée, à son plus grand désespoir, avec des PS) .
Savez-vous si l’enseignement privé est plus à même d’être sensible à ces problématiques ? La psy me rappelle demain pour me donner quelques indications, et m’informer sur les associations de parents, car ce n’est quand même pas facile tous les jours.
En tout cas, bravo, 4 enfants précoces, il fallait oser ! Personnellement, je pense m’arrêter là !
Merci pour vos conseils, j’essaie d’être à l’écoute un maximum, mais ils ne supportent pas le moindre moment d’inattention de ma part. S’ils avaient ce pouvoir, ils m’obligeraient à me consacrer à eux corps et âme, 24/24, quitte à ne pas manger ou ne pas dormir…
Merci pour votre lecture et votre réponse (je me sens déjà moins seule).
Bonjour Aurélie,
Je pense aussi que votre fille a des besoins éducatifs particuliers, le tout est de trouver la meilleure forme. J’ai fait 2-
recherches, effectivement votre académie n’a pas l’air bien informée sur le sujet de la précocité. En principe chaque académie a un référent en charge des problèmes de précocité, qui est là pour aider les familles et aussi les enseignants. Je n’ai rien trouvé sur le site de votre académie, par contre vous pouvez en parler au directeur de votre établissement.
Pour le privé, je pense qu’en général les enfants précoces y trouvent plus leur compte dans une certaine mesure lorsque la “réussite” est reconnue et mise en avant, avec des programmes parfois plus exigeants que dans le public, mais cela dépend toujours du degré de “différence et d’adaptation possible de l’enfant et du regard porté par l’enseignant sur l’enfant précoce. Votre fille semble être sensible à son interlocuteur, donc le contact et la compréhension réciproques sont très imoprtants . L’idéal est de trouver un établissement qui puisse prendre en charge votre fille avec au moins en partie un suivi personnalisé pour la faire progresser et avancer à son niveau. Le point de départ pour que nos enfants se sentent bien est la reconnaissance et l’acceptation.
Je vous mets un lien vers un texte de l’académie de Lyon afin de vous permettre d’argumenter lors de votre entrevue avec le directeur de l’école (et les autres professionnels auxquels vous avez affaire aussi) :
http://eduscol.education.fr/cid59724/eleves-intellectuellement-precoces.html
et pour la suite car vos 3 enfants m’ont l’air “hors normes”….
N’hésitez pas en cas de besoin,
Françoise
Merci Françoise et Yse pour ces réponses très fournies.
J’ai eu la psychologue de Lisa-Lou au téléphone, elle m’a dit qu’elle était en relation avec deux directrices : celle de l’école François Dolto à Chevry et celle de l’école privée Jeanne d’Arc à Gex. Elle m’a également conseillé de me rapprocher de l’Afep et de Mme Debat.
Ces écoles sont apparemment sensibles aux problèmes de précocité, mais elles commencent à s’essouffler devant les difficultés inhérentes à la présence d’un enfant précoce dans la classe.
Le problème, c’est que les résultats du test de ma fille ne diagnostiquent pas une précocité. Mais la psychologue m’a avoué au moment des résultats qu’elle avait un gros doute sur la fiabilité du test concernant Lisa-Lou, qui s’est montrée timide, presque paralysée.
Si on refait un autre test, elle fonctionnera de la même façon. Elle a conscience du regard des autres depuis toute petite. Par exemple, elle parlait couramment à la maison (subjonctif et adverbes sans pb), mais à la crèche elle ne disait pas un mot.
Donc, je suis bloquée, car même si j’en ai la certitude intrinsèque (confirmée par le test d’identification du site, par le cahier de programme de l’année de PS qu’elle a terminé en 2 jours à 2 ans, par les dires de sa première maîtresse Mme Nadia, et par l’étonnement d’une étudiante en psychologie devant l’un de ses dessins d’arbre – beaucoup de branches, une centaine de pommes : elle croyait que c’était celui d’un enfant de 8 ans, alors que Lisa-Lou n’en avait que 4). Bref, pour moi, il n’y a plus rien à prouver, mais pour l’institution… Déjà qu’ils ne comprennent pas quand il y a une preuve tangible… Et puis, Lisa-Lou n’est pas embêtante à l’école, elle réussit bien, fait ce qu’on lui dit : “Pourquoi trouver des problèmes là où il n’y en a pas ?” se disent les enseignants. Et je peux les comprendre.
Un saut de classe ne sera donc pas envisageable, même si je pense que Lisa-Lou saura lire d’ici quelques semaines, voire quelques mois. Elle déchiffre déjà bien les syllabes et quelques petites phrases. Depuis que je lui ai dit que je comprenais son désespoir de ne rien apprendre à l’école, elle s’est illuminée, et s’est mise en tête d’apprendre à lire, malgré tout. Alors, moi aussi j’ai sorti la méthode de lecture. Il est tout à fait possible qu’elle sache lire à son entrée en GS.
Cela dit, je ne peux pas rejeter en bloc l’Education nationale, car je suis moi-même professeure de Français. J’ai un petit élève HP dans ma classe, mais j’avoue avoir du mal à trouver un aménagement qui lui convienne. Il rêve en classe. Je lui ai proposé de faire des exposés sur des sujets qu’il aime, mais il n’ose pas. J’essaie d’aller vers lui et de lui proposer des choses, mais je dois avouer qu’il est très difficile de gérer des individualités à l’intérieur d’un groupe, d’autant qu’au collège, j’ai 120 élèves… On essaie de faire ce que l’on peut, la direction m’a donné un dossier sur les enfants HP, mais je n’ai pas de formation, je me sens à la fois débordée et démunie. Alors, je peux comprendre qu’un enseignant de maternelle ou de primaire n’ait pas les armes pour agir. Cela dit, la bienveillance est une attitude que tous devraient posséder. Nul n’est besoin de formation pour cela. Malheureusement, comme dans tous les métiers, il y a des gens nuisibles partout. Mais il y a également beaucoup de gens bienveillants et ouverts d’esprit. C’est un peu la loterie. En tout cas, je pense qu’une communication douce et apaisée avec l’enseignant est également importante pour éviter des conflits dont les conséquences seraient catastrophiques pour l’enfant.
Mais vous allez me dire que je n’en suis qu’au début du combat et que je n’imagine pas la montagne infranchissable d’incompréhension que cela peut représenter !
Voilà, merci pour vos réponses fournies.
PS. Je n’avais jamais entendu parler de gestion mentale. Je vais me renseigner sur le sujet.
PS 2. Pas d’école Montessori dans le coin. Pas de personnel référent Education Nationale pour la précocité… Cela me donne l’envie de me lancer dans le domaine, au niveau professionnel, d’une manière ou d’une autre.
A très bientôt,
Aurélie
Bonjour en voyant ce témoignage cela me fait penser à ma fille aînée. Elle a été testée en ms conclusion sans appel saut de classe impératif donc en février passage en GS. Ma fille a toujours été meneuse et scolaire. Arrivée en cp les devoirs ont commencé à être un calvaire: les mots à lire elle me les récitait… Donc je lui faisait faire de la lecture dans des livres autres mais pas ceux de la maîtresse.
Troisième trimestre ma fille ne voulait plus allée à l’école et me parlait de plus en plus du chahut dans la classe et de sa volonté de changer de classe pour pouvoir travailler “en ce1 s’est super je peux faire du ce1??” Rendez vous pris avec la maîtresse pour voir avec elle si quelque chose est possible comme lui laisser faire la lecture avec les ce1 par exemple. Réponse de négative. J’ai donc répondu aux attentes de la fille à la maison. Et après avoir pensé lui faire l’école à la maison j’ai opté pour un changement d’école avec classes multi-niveaux. La première année donc le ce1 pas de soucis toujours une très bonne élèves scolaire et sociable.
Et voilà que les choses se gâtent cette année en ce2, ma fille rentre souvent triste de l’école, mange de plus en plus des doigts, fait des crises de colères monstrueuses à la maison pour tout (devoirs, tâches quotidiennes…) je vais donc voir sa maîtresse qui me dit qu’elle ne voit aucun signe de précocité chez ma fille et que pourtant elle a plus de 30 ans d’expérience. Que ma fille n’est pas à sa place en ce2, qu’elle manque de confiance en elle et qu’elle est le bébé de ce2 (chose qu’elle dit souvent à ma fille accompagné de temps à autre de phrase style je vais te renvoyer en ce1)
J’ai donc pris rendez vous avec une Pedopsychotherapeute pour redonner confiance à ma fille qui n’a plus confiance en elle du tout. Elle n’ose plus répondre aux questions en classe car si elle se trompe … Que lui arrivera t il?
Je ne voudrais pas la changer encore d’école je suis je pense aussi perdu que ma fille! Donc voilà