Quelle place pour l’élève à haut potentiel dans le système éducatif ?
La rentrée scolaire est là, source à la fois de bonheur et de multiples questions, pour moi, maman d’un petite fille à haut potentiel dont le rythme est tellement particulier.
C’est un grand bonheur d’apprendre, certes, pour une enfant vive et intéressée par la nouveauté. Mais à cette joie s’ajoute toutefois, en ce qui me concerne, de la confusion et des inquiétudes quant à son devenir d’élève.
En effet si aujourd’hui je peux enrichir ses programmes à souhait, la question est de savoir jusqu’où aller ?
Je prends l’exemple des mathématiques : d’âge scolaire CE2, ma fille n’aurait aucun mal, au vu du programme, à comprendre et boucler tout le cycle primaire. Le choix qui nous est laissé revient soit à la freiner pour la nourrir “petit à petit”, au risque qu’elle s’ennuie, soit à aller dès aujourd’hui au bout de ses compétences pour son plus grand plaisir, avec à la clé un décalage considérable avec d’autres matières, le risque fatal du retour de l’ennui à l’issue de cette expérience et la perspective quasi certaine de devoir abandonner ponctuellement cette matière qu’elle adore pour la remplacer par autre chose de l’ordre des jeux, défis, casse-têtes…
D’une façon ou d’une autre, nous sommes contraints de combler des manques pour que nos enfants conservent un attrait pour les matières scolaires, sans subir pour autant trop de décalages à la fois internes, affectifs et relationnels.
Leur place (ou le positionnement adéquat ) afin de maintenir un certain équilibre est difficile (voire impossible) à trouver et reste à mon sens la question fondamentale pour qui s’intéresse au bien-être des enfants à haut potentiel du point de vue des apprentissages.
Le récit de Fiona
Je relaye à ce propos le témoignage éloquent de Fiona, 20 ans, recueilli par les journalistes de la zone d’expression prioritaire (ZEP), publié sur Ouest France.
J’ai testé énormément de méthodes scolaires différentes. Que ce soient des écoles pour enfants précoces, le système classique, l’école à la maison, la méthode Freinet [une méthode pédagogique qui invite les enfants à chercher, inventer et apprendre par eux-mêmes], les écoles privées ou agricoles, aucune ne m’a apporté de réelles solutions.
https://www.ouest-france.fr/education/etudiant/la-zep/fiona-20-ans-je-suis-une-enfant-precoce-l-ecole-ce-n-est-pas-pour-moi-6957086
Lire le témoignage de Fiona en entier sur Ouest France
Et vous, qu’en pensez-vous ? Comment avez-vous fait pour permettre à votre enfant d’avancer à son rythme dans ses matières de prédilection ? Donnez-moi votre avis et discutons-en à travers vos commentaires.
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On verra ce que ça donne…