Aller au contenu
Accueil » L'école » Pédagogie » Le décloisonnement n’est pas toujours une solution

Le décloisonnement n’est pas toujours une solution

Cet aménagement, souvent bénéfique pour l'enfant, requiert d'être mené dans de bonnes conditions pour être positif. Ce n'est malheureusement pas toujours le cas.

maman@home

C’est ce que vient nous rappeler le témoignage de Maman@home qui nous livre son expérience sur son blog ces jours-ci.

Le décloisonnement est un aménagement consenti par l’équipe enseignante qui permet à un enfant de fréquenter deux classes de niveau différent à certains moments de la semaine. Par exemple, un élève inscrit en CE1 ira dans la classe supérieure, donc en CE2, suivre des cours deux ou trois matins par semaine. C’est souvent une alternative choisie quand le saut de classe intégral n’est pas souhaité ou rendu difficile par l’avancement de l’année scolaire. Souvent, le décloisonnement est présenté comme un essai, voire un tremplin vers un saut de classe à la prochaine rentrée.

C’est une solution qui, si le corps enseignant joue le jeu, peut apporter un peu de répit à un enfant qui s’ennuie beaucoup en classe et qui est manifestement en avance sur le programme. Nous l’avons pratiquée avec notre fils aîné lorsqu’il allait encore à l’école mais uniquement pour les cours de mathématiques, qu’il suivait avec trois ans d’avance, en CE2. A l’époque, nous avions immédiatement constaté la différence entre les journées avec passage au CE2 et celles passées uniquement au CP, retrouvant le soir un enfant beaucoup plus gai et épanoui dans le premier cas.

Cependant, le décloisonnement ne peut être qu’un pis-aller, offrant une solution temporaire. En effet, l’ennui reviendra bien vite lorsque l’enfant, une fois le passage dans la classe supérieure acquis, devra assister une nouvelle fois aux cours qu’il a déjà suivi dans le cadre de cet aménagement. Voilà pourquoi, à mon sens, il ne représente une solution valable que si le saut de classe envisagé devient effectif, par exemple dans un schéma du type : enfant inscrit en CP -> décloisonnement en CE1 -> Passage en CE2 à la rentrée suivante.

Par ailleurs, il est nécessaire que tous les enseignants concernés, mais plus encore celui de la classe supérieure, jouent le jeu et tiennent vraiment compte de la personnalité particulière de l’enfant. C’est ce qu’aborde Maman@home dans son article.

Nous avons eu RDV avec les instituteurs, CP et CE1 ainsi qu’avec la directrice il y a 15 jours, soit 3 semaines et demi après le début de l’expérience, je vais l’appeler comme ça dorénavant. L’idée était de faire un point après quelques jours de matinées en CE1, de voir comment Petit Loulou se comportait à l’école, chez nous et si tout allait bien. Une toute petite semaine avant ce “bilan” nous n’avions que des retours positifs, il était question de le passer tous les matins en CE1 pour qu’il avance et soit préparé au mieux pour septembre.

La réunion a commencé par l’analyse de l’institeur de CE1 donc “En maths et en français tout se passe très bien, il sait et quand il ne sait pas il capte vite, tout roule blablabla mais ce n’est pas le cas dans toutes les matières… en anglais par exemple il a du mal … et à la chorale aussi, même si ce sont les mêmes chansons que les CP il n’est pas motivé blablabla. J’avais envie soit 1- d’exploser de rire tant c’était ridicule, non mais sérieusement l’anglais et la chorale? 2- de lui exploser la tête. Oui je sais c’est quelque peu violent mais vu l’état de nerf dans lequel j’étais déjà à ce moment là et l’entendre dire des choses aussi bêtes !!! Au secours !

Il ne s’intègre pas aux autres, il fait des erreurs, va trop vite, se précipite, ne sait pas se corriger ou se relire, l’écriture n’est pas soignée et puis il manque de maturité.

Voilà comment une expérience positive de 3 semaines se termine par une amère désillusion, l’enseignant de CE1 n’ayant manifestement pas intégré les particularités d’un élève intellectuellement précoce. C’est surtout dommageable pour l’enfant qui se retrouve dans une situation d’instabilité et de doute quant à ses capacités.

Je vous invite à lire le témoignage complet de maman@home sur son blog et à nous livrer vos expériences de décloisonnement, réussies ou non, à travers vos commentaires.

Je m'occupe d'Enfants Précoces Info depuis 2002. Je publie des articles et j'interviens sur la partie technique du site. J'essaye aussi de le faire évoluer pour qu'il soit le plus utile possible et qu'il vous rende les meilleurs services dans l'accompagnement de vos enfants. Je suis le papa de quatre enfants précoces nés entre 1997 et 2012 et, à ce titre, j'essaye de vous faire partager mon expérience.

9 commentaires

  1. guibaud le 10 juin 2016 à 10 h 36 min

    Bonjour,

    Je réponds pour faire part de mon expérience. Mon fils est entré au CP à la rentrée de septembre, au bout d’1 mois et demi la Directrice qui était l’enseignate nous a proposé un d’un saut en CE1 que nous avons accepté. Sa réponse a été “je devrai essayer le ce2”. Nous avons dit non non une classe c’est bien et ça suffit. Résultats excellents toute l’année nous lui avons fait passer le wisc 4 car il n’avait passé que le 3 obsolète chez une psychologue de village. Résultats exceptionnels elle nous préconise un nouveau saut de classe. Réponse de notre loulou “je vous l’avais dit que je devais aller en ce2″…

    Se pose le problème de l’année prochaine. Il est scolarisé dans un établissement privé avec une équipe enseignante que je trouve à l’écoute. Nous optons pour un ce2 mais avec dans la même classe l’intégration des nouvelles notions de CM1 afin qu’à la rentrée 2017 il intègre le CM2.

    Je trouve que fait comme cela ça me parait plus sain et plus facile que d’aller à la classe supérieure et de s’entendre dire comme pour votre fils que cela ne lui convient pas. Il risque de le vivre comme un échec.

    D’autres expériences sur ce sujet?

    Merci

  2. kat le 11 juin 2016 à 12 h 20 min

    bonjour,
    merci pour ce récit plein d’expérience, moi on la soupçonne d’être précoce, comme ça se passait bien en classe (GS) on a attendu, mais voilà c’est une classe GS/CP, et elle m’a souvent dit qu’elle préférait les cours de CP, vu qu’elle a commencé à me dire qu’elle s’ennuyait j’ai demandé un RDV avec sa maîtresse, bon je passe cette réunion qui n’a servit à rien, mais moi aussi j’ai eu droit à des réflexions ou j’ai eu envie d’éclater la tête de la maîtresse, mais j’ai gardé mon calme, car je crois qu’elle n’a pas compris ma fille : “on m’a dit que votre fille était exceptionnelle, mais ce n’est pas le cas…” que dire…, (ben oui sa precedente maîtresse la prenait en considération elle!), et “ce n’est pas important qu’elle sache lire, moi ce que je demande c’est qu’elle se tienne bien en classe, qu’elle sache ranger son casier, bien tenir son cahier, sa trousse…” euhhh j’ai même pas osé lui dire qu’elle faisait des maths depuis plus d’un an (addition, soustraction), et la dernière qui est pas mal “elle à un sacré défaut, elle à une trop haute estime d’elle”, ouhai bon, donc j’ai pris le taureau par les cornes, déjà un premier RDV avec la psy scolaire mais hors de l’école, et psy tout court cet été, après on verra bien car elle l’a encore un an, donc le décloisonnement est toujours possible, où on la laisse tranquille au CP et comme la classe d’après c’est un CE1/CE2 elle pourrait faire les 2 on verra avec la psy

  3. LL le 11 juin 2016 à 19 h 53 min

    Bonjour

    Ma fille est entrée en maternelle en classe à double niveau SP/SM. Mais c’est sur ma demande insistante seulement qu’elle a été évalué sur le niveau SM. Malgré ses 96% aux évaluations, elle était repartie pour une SM. J’ai dû faire une demande de passage anticipé mais on m’a proposé un décloisonnement total. C’est à dire, inscrite en SM ma fille suivait tous les cours en SG.

    L’année suivante, elle intégrait officiellement la CP. Au bout d’un mois, la maîtresse nous dit qu’elle a le niveau pour un passage en CE1 mais que la psy s’y oppose car elle est trop jeune (5 an et demi). La maîtresse nous propose de lui faire un programme adapté à son niveau et elle bénéficie même d’un décloisonnement en février. Concrètement elle va en CE1 toutes les matinées. L’objectif de la maîtresse: prochaine rentrée en CE2.

    Pour cela, elle passe les évaluations de CE1 de fin d’année. Sauf qu’aujourd’hui, on nous dit que l’année prochaine, elle sera en CE1 avec une intégration en CE2… Parce que ça lui fera 2 ans d’avance donc pas de passage directement en CE2!!!!!

    Le décloisonnement, c’est bien pour préparer un saut de classe. Mais il faut que le saut soit fait et non pas rester dans un décloisonnement sans fin. La psy scolaire s’inquiète que ma fille soit trop jeune mais s’inquiète -t-elle de son intégration dans une classe? Comment un enfant peut se faire accepter par les autres si elle n’est dans cette classe qu’à mi-temps? Ma fille est considérée comme une CP qui vient la matin en CE1.

    Il faut vraiment tombé sur une équipe ouverte et informé sur les EIP sinon, on sera toujours des éléments un peu gênant qu’ils essayeront de camoufler pour nous faire rentrer “dans un moule” qui ne convient pas à nos enfants

  4. Lorraine le 12 juin 2016 à 21 h 52 min

    Bonsoir,
    Je retrouve un peu notre histoire dans votre histoire.
    Ma fille au bout d’une semaine en PS maternelle s’ennuyait déjà et si nous n’avions pas été derrière elle toutes ces années elle serait déscolarisée, par dégoût.. Lorsque nous avons demandé une évaluation en MS, la maîtresse nous a pris de haut, pensant que nous voulions pousser notre fille en avant. La réalité était qu’elle était continuellement en demande de nouvelles connaissances. Elle connaissait déjà l’écriture de l’alphabet, comptait jusqu’à 100 et commençait à déchiffrer la lecture des syllabes.. Son évaluation psy a été surprenante concernant ses résultats et la rapidité à laquelle elle a fait les exercices, mais on nous a dit qu’étant donné qu’elle aimait encore jouer et sucer ses doigts, elle manquait de maturité pour passer en GS…
    Nous n’en n’avons donc plus parlé, ne voulant plus donner de faux espoirs à notre fille…
    La maîtresse de GS, sans nous en parler (on l’a su à la fin de l’année) a donné des calculs et de l’écriture supplémentaire, afin de la rassasier… 😉
    Enfin, en CP, nous avons été convoqués en milieu d’année car la maîtresse (qui elle devait être formée aux EIP) pour nous entendre dire que Margot n’était pas à sa place, qu’elle survolait nettement la classe, mais différemment d’un “1er de la classe”. Elle nous a proposé une évaluation… Aïe après la 1ère expérience, nous avons dit oui, mais avec prudence..
    Le résultat est tombé, après une 1ère impression d’enfant “précoce” elle avait finalement des résultats d’enfant “surdoué” avec une moyenne générale entre 125 et 130.. plutôt homogène.
    On nous a alors dit: “elle doit terminer tranquillement son année de CP, puis l’année prochaine on va essayer de la faire suivre CE1 et CE2 en même temps, afin qu’elle passe directement en CM1 à la rentrée 2016-2017.”
    Ok, nous on écoute les “professionnels de l’éducation scolaire” qui connaissent mieux les programmes que nous.
    Résultat: CE1, Margot s’ennuie, la maîtresse nous dit qu’elle lui donne de temps en temps des exercices de CE2 pour l’occuper, mais elle s’ennuie toujours malgré une réussite du travail CE2.
    Milieu d’année scolaire, je relance la maîtresse savoir où on en est …? Et elle me dit qu’il n’y a aucun soucis, qu’elle va voir avec la nouvelle psy scolaire pour valider la situation de ma fille et qu’on prévoit toujours une prochaine rentrée en CM1.
    Rassurée, je me dit qu’enfant ma fille va être mieux, avec un groupe qui lui correspondra mieux, tout en m’inquiétant (puisqu’elle commence à survoler les exercices de CE2) d’un risque que l’année prochaine on me parle de faire peut-être un CM1-CM2 pour à nouveau la rassasier..
    Elle commence à passer ma fille côté CE2 au retour des vacances d’avril (pourquoi aussi tard, je ne sais pas, beaucoup d’élèves à gérer avec chacun leur particularité), puis on arrive enfin à pouvoir voir la nouvelle psy scolaire courant mai, pour un suivi de ma fille fin mai/début juin.
    Après plusieurs reports de rdv, j’arrive enfin à la voir pour le bilan. Et la je tombe des nues (je ne sais pas si ça s’écrit comme ça, clairement je n’ai pas la particularité de ma fille, qui parfois me corrige 😉 ), elle m’explique donc que ma fille s’en sors très bien, qu’elle a gardé les mêmes résultats d’évaluation de l’an passé (ce qui confirme ce que nous pensions depuis des années..) mais qu’en classe elle ne tient pas en place, elle est tout le temps pressée de faire ses exercices très vite (quitte à faire des erreurs) et qu’elle n’arrive pas à fixer son attention (oui, ma fille fait de l’origami en classe, oups..). Enfin, elle m’annonce qu’elle a un niveau d’orthographe de CE1. Je lui répond donc, que c’est normal, puisqu’on a passé ma fille côté CE2 depuis 1 mois seulement et qu’elle n’a pas suivi par conséquent le programme CE2, les erreurs (c’est en multiplications et j’apprends par ma fille en rentrant à la maison que la maîtresse ne lui a pas donné les tables de multiplications, donc elle se débrouille… Oui, les tables ont été distribuée en début d’année… Je lui en ai imprimé une à la maison et depuis 1 semaine, elle maîtrise les multiplications… Voilà-voilà…).
    Bilan, Margot passe en CE2 alors que ça fait un an qu’on lui parle du CM1, j’ai très peur qu’elle aille à reculons à l’école à la prochaine rentrée. J’explique ma peur et mon incompréhension à la psy scolaire, qui me dit qu’elle va expliquer la chose à Margot et que tout va bien se passer, et conclut que mon avis ne pèse aucunement dans la balance, la décision appartenant à l’équipe éducative… Ok.
    Après réflexion pdt plus d’une journée, j’ai fini par comprendre ce qu’elle m’a exposé pour la prochaine rentrée (elle n’a pas évoqué le terme décloisonnement, mais quand je vous lis je comprends qu’il s’agit de ça).
    Elle doit rentrer en CE2 et les matières qu’elle maîtrisera parfaitement, elle ira les faire côté CM1 (ce qui fait 2 maîtresses d’un côté et 1 maître et 1 maîtresse de l’autre, donc 4 intervenants scolaires grâce au mi-temps à la semaine… Remarque, elle sera moins choquée à l’entrée au collège.. 😉 ) et si en milieu d’année elle gère toutes les matières, elle passera intégralement côté CM1. J’espère juste que cette méthode ne sera pas employée chaque année, car ça devient un peu lourd…
    Je me dis que ça peut fonctionner, mais on va vers l’inconnu.. J’attends de voir, mais je veux juste que ma fille n’en souffre pas et qu’elle sera épanouie.. On verra bien..
    Merci pour vos témoignages en tous cas, je me sens moins seule…

  5. Jennifer le 12 juin 2016 à 22 h 34 min

    Je crois surtout que l’équilibre de nos enfants dépendra toujours de l’enseignant qu’il aura chaque année…si celui-ci a ne serai ce qu’un peu de connaissance et de pédagogie envers les enfants précoces alors on sera sauvé. “On”=notre vie de famille puisque notre quotidien dépend de l’école ! Je suis consciente que l’enfant précoce exige une charge d’attention et de travail énorme pour l’adulte enseignant mais qui peut aussi se transformer en une formidable rencontre avec un enfant passionnant.

  6. nlo le 13 juin 2016 à 9 h 23 min

    bonjour
    Ma fille a été testé par un psy scolaire et elle est precoce (130 de QI), elle a 5 ans et demi (aura 6 ans en septembre) et est en grande section
    Elle sait lire depuis decembre , additionner soustraire… L equipe enseignante souhaite qu elle passe directement en CE1 à la rentrée … Elle va depuis 15 jours au cp afin de faire le mois de juin en transition mais je ne sais pas si nous allons accepter le saut du cp dans cette ecole publique et la mettre en CE1 ou bien la mettre dans une ecole privée bien côtée en cp (la directrice m a dit qu il n y avait pas de place en ce1 pour la rentrée ) ? Qu en pensez vous ? Pouvez vs me dire si pour une enfant qui sait lire ++ on s ennuie vraiment au cp ? Merci

  7. valérie le 29 juin 2016 à 13 h 23 min

    Bonjour,
    ma fille a été détectée précoce en CP (QI 150). La psychologue a fortement conseillé au moins un saut de classe. Après échanges avec la directrice et les maîtresse notre fille devait passer un CE1-CE2 en deux ans. Courant décembre, après avoir pris rendez-vous avec les enseignantes et la directrice nous avons découvert avec surprise que rien de spécifique n’était mis en place. On a donc demandé des explications. La responsable de l’établissement nous affirme qu’après avoir concerté les maîtresses, ils estimaient qu’elle était bien dans son niveau. Or, régulièrement ma fille me dit s’ennuyer. Je retourne chez la psychologue entre temps qui demande l’intervention de la psychologue scolaire pour qu’on l’observe dans le contexte de la classe pour vérifier qu’elle ne soit pas en désinvestissement scolaire. L’école refuse. Je retourne chez un seconde psychologue pour mon fils. cette dernière consulte les testes de notre fille passés en fin d’année dernière. Rapidement elle m’alerte car les testes révèlent un désinvestissement scolaire. Or, je ne lui avait rien dit. Je retourne voir la directrice de l’école pour lui en faire part. Echange infructueux. Impression d’être prise de haut. La semaine suivante, le mercredi soir à 21h30, je reçoit un message de la directrice me demandant de préparer ma fille pour le jeudi matin car ils ont décidés de la mettre en CE2 deux matins par semaines jusqu’à la fin de l’année. Au début, ma fille était ravie. C’st super maman j’apprends de nouvelles choses. Puis, elle m’a dit qu’on ne prenait pas le temps de lui expliquer. La semaine dernière à la sortie de l’école une de ses deux maîtresses m’a appelé et dehors, à la grille sous les parapluies elle m’a fait un compte-rendu pour tous: votre fille n’est pas assez organisée. Nous n’envisageons pas de saut de classe. J’ai le sentiment que le décloisonnement n’était qu’une réponse pour dire, on a essayé. J’avoue être rentrée énervée. Lundi on reçoit les livret scolaire. Les maîtresses mettent en observation que “les parents ont demandés un saut de classe” et qu’elles le refusent.
    Qu’en pensez-vous? Merci

    • Lisa le 11 octobre 2018 à 21 h 24 min

      Bonsoir,
      faites sans tarder un courrier au référent académique des EIP d’Aquitaine vous trouverez son adresse mail sur Internet. C’est la seule solution car votre fille n’est pas précoce, et même pas à haut potentiel mais à très haut potentiel. Il est urgent de faire quelque chose pour elle.
      Bien cordialement

  8. Isis le 22 juillet 2016 à 17 h 17 min

    Bonjour de 6 ans et demi est arrivé en cp en sachant lire et soustraire, additionner. Dès le début de l’année il m’a dit s’ennuyer je l’ai dit à son instit qui m’avait répondu qu’il ne faisait pas les exercices demandés et surtout qu’il n’était pas très attentif. J’ai laissé passer un peu de temps et mon fils a commencé à être agité à la maison et à l’école. Avec des résultats excellents en cp. Rdv pris avec la maîtresse qui trouve qu’il est de plus en plus agité, difficile voir presque insupportable à la maison, mais nous sommes déjà en janvier. La maîtresse demande un wisc, qui est passé en avril. En accord avec l’équipe enseignante des aménagements sont fait après les vacances de fevrier, matinées en ce1 ce2 et après midi cp. Il va mieux, on nous dit que si ce trimestre se passe bien possible passage en ce2. Le trimestre se passe relativement bien, résultat du wisc très hétérogéne à 129, avec fonctionnement hp. Le problème n’est pas tant les apprentissages mais les problèmes neurovisuels, d’autonomie, en psychomotricité, d’organisation, de décalage, en graphisme et grosse fatiguabilité. A la fin de l’année aménagement prévu pour un glissement ce2 en début d’année remis en question par ses différents problèmes malgré un bon résultat d’évaluation de fin d’année en ce1. La proposition actuelle c’est en double classe cp ce1 sans aménagement. Donc je suis dépitée et me dit que le décloisonnement n’aura pas servit finalement. Et on va repartir sur les mêmes problèmes que l’année précedente. Comme quoi tout se fini pas toujours bien

Laissez un commentaire





Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Découvrez notre plaquette d'information sur l'élève à haut potentiel !

Identifier et accompagner l'élève à haut potentiel intellectuel

L'école et l'enfant précoce ne font pas toujours bon ménage. A travers les 32 pages de ce livret, découvrez pourquoi il est important de tenir compte des besoins particuliers de l'élève à haut potentiel et comment agir au quotidien pour son bien-être et son épanouissement.

L'ABC de l'enfant surdoué

ABC de l'enfant surdoué

L’ABC de l’enfant surdoué présente 100 termes choisis pour aborder les différentes facettes de l’enfant à haut potentiel, de ses caractéristiques et des ses difficultés éventuelles.