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Les méthodes éducatives pour enfants précoces

Nous le savons d’expérience, avoir un enfant intellectuellement précoce pose rarement des problèmes avant l’entrée de celui-ci dans la vie scolaire. Avant 3 ans, tout se passe généralement bien et, le plus souvent, les parents trouvent juste leur enfant particulièrement “éveillé“. Parfois même, quand les références manquent dans le milieu familial ou amical, on ne se doute de rien. C’est donc souvent les premiers pas en collectivité qui permettent la détection de la précocité intellectuelle. Soit que l’enfant rencontre des difficultés d’intégration, soit que l’ennui transforme un enfant d’ordinaire actif et vivant en élève absent, ou encore parce que la comparaison avec les acquis et les résultats des autres bambins ouvre enfin les yeux des parents. C’est une chance de découvrir si précocément la différence de son enfant car cela permet de prendre rapidement les mesures qui s’imposent si nécessaire. Encore faut-il savoir quelles sont-elles pour pouvoir en discuter ouvertement avec les enseignants, bien souvent peu au fait de ces questions mais qu’il faudra convaincre d’agir, souvent avec l’aide d’un psychologue, scolaire ou libéral. Les solutions préconisées pour aider un enfant intellectuellement précoce à mieux vivre sa différence et s’épanouir, notamment au niveau scolaire, sont généralement regroupées sous trois vocables, l’accélération, l’enrichissement et l’approfondissement. Ces termes couramment admis recouvrent des réalités différentes, qui peuvent être combinées entre elles ou utilisées séparément. Bien souvent, l’environnement immédiat de l’enfant conditionne les possibilités d’adoption d’une ou plusieurs de ces solutions. En dehors de l’école les parents ont bien évidemment un rôle important à jouer. L’accélération consiste à respecter le rythme de développement intellectuel de l’enfant. Dans le système scolaire classique, elle peut se pratiquer à divers moments. Le passage anticipé au CP est souvent judicieux pour les enfants qui ont acquis une maturité suffisante en moyenne section de maternelle. L’obstacle majeur avancé par les enseignants est, en effet, bien souvent celui du manque de socialisation ou du retard psychomoteur (en particulier en motricité fine). Sachant que l’Education Nationale autorise, dans les textes, un saut de classe dans l’un des cycles de l’enseignement primaire et dans les faits, parfois, un deuxième, il peut s’avérer plus facile de profiter de cette possibilité plus tard. Pour les enfants un peu “limite” en fin de moyenne section, on peut envisager une entrée directe au CE1 (notamment pour ceux qui savent déjà lire en grande section). La réduction à 3 ans du collège est plus rare . Certains établissements privés proposent cette alternative à des enfants précoces sélectionnés. C’est le cas par exemple du collège Saint François d’Assise à Aubenas, qui voit coexister les deux alternatives, collège en 3 ou 4 ans. L’accélération vise à empêcher que l’enfant ne subisse un décalage trop important entre capacités intellectuelles et programmes scolaires. La principale critique qu’on peut lui faire repose sur l’accroissement du décalage physique, voire moteur, avec les autres enfants, lorsqu’elle ne se fait pas dans une classe homogène de précoces. L’autre inconvénient quand la logique est poussée à l’extrême, réside dans la perspective de voir arriver un enfant au bac à 14 ou 15 ans, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour la poursuite d’une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans. L’enrichissement permet de donner à un enfant un accès plus large à l’information, de manière à ce qu’il soit en mesure de réaliser une synthèse plus élaborée. Il s’agit véritablement de “nourrir” la curiosité intellectuelle de l’enfant et de lui faciliter l’acquisition de processus de pensée et de créativité. Dans les faits, cet enrichissement peut être pratiqué par l’enfant lui-même, au moyen d’outils qui lui sont remis. Généralement un enfant précoce n’a pas besoin d’autant de temps que ses camarades pour apprendre le programme officiel de sa classe. Réaliser 100 exercices pour apprendre à additionner revêt peu d’intérêt lorsqu’on a compris au bout de 10 opérations, parfois moins. Il est tout à fait possible alors pour l’enseignant de favoriser l’épanouissement de l’élève en lui fournissant la matière (livres, fiches…) nécessaire à l’enrichissement. L’attrait de la nouveauté et la possibilité de réaliser par lui-même des activités plus complexes évitera à l’enfant concerné de s’ennuyer dans son coin, tout en lui permettant de parfaire son mode de raisonnement. Bien sûr, l’enrichissement pourra utilement être mis en oeuvre dans des classes spécifiques EIP. Les activités périscolaires, les visites et excursions, sont particulièrement propices à la mise en œuvre de cette solution pédagogique. La créativité des enfants s’accommode parfaitement bien des exposés et autres travaux de groupe qui pourraient ainsi être réalisés. L’approfondissement, comme son nom l’indique, consiste en l’étude plus complète des sujets abordés dans le programme “officiel”. Il n’est pas question ici, comme dans l’enrichissement, de multiplier les matières, mais plutôt d’aller au fond des choses dans un domaine précis. On étudiera donc l’empire romain non seulement sous ses facettes politiques ou “vie quotidienne”, mais également et par exemple, architecturaux ou culturels. Il va de soi que les outils qui permettent l’enrichissement peuvent avec profit être combinés avec l’approfondissement. Visiter les ruines de Vaison-la -Romaine et réaliser ensuite un reportage multimédia sur le sujet serait un bon exemple d’une combinaison réussie des deux méthodes. De Craecker, en 1951, disait aussi de l’approfondissement en direction des enfants précoces qu’il contribuait “non seulement à leur développement mental, mais aussi à leur développement moral et social, notamment en leur faisant comprendre et accepter leurs obligations envers les autres”. Il va de soi que la mise en œuvre de ces solutions repose en grande partie sur le volontarisme d’un enseignant ou d’une équipe pédagogique. Il n’est donc pas toujours évident d’en obtenir le bénéfice pour un enfant concerné (bien que l’Education Nationale, consciente du problème semble encline à faciliter ce type de démarche). Mais les parents ont aussi leur rôle à jouer. Ils peuvent reprendre à leur compte ces méthodes, en les adaptant à un usage domestique. Les sorties du dimanche se prêtent particulièrement bien à une forme familiale d’enrichissement et seront utilement mises à profit par l’ensemble de la famille. Le rôle des parents est également d’accompagner le développement affectif de leur…

Enfants Précoces Info

Nous le savons d’expérience, avoir un enfant intellectuellement précoce pose rarement des problèmes avant l’entrée de celui-ci dans la vie scolaire. Avant 3 ans, tout se passe généralement bien et, le plus souvent, les parents trouvent juste leur enfant particulièrement “éveillé“. Parfois même, quand les références manquent dans le milieu familial ou amical, on ne se doute de rien. C’est donc souvent les premiers pas en collectivité qui permettent la détection de la précocité intellectuelle. Soit que l’enfant rencontre des difficultés d’intégration, soit que l’ennui transforme un enfant d’ordinaire actif et vivant en élève absent, ou encore parce que la comparaison avec les acquis et les résultats des autres bambins ouvre enfin les yeux des parents.

C’est une chance de découvrir si précocément la différence de son enfant car cela permet de prendre rapidement les mesures qui s’imposent si nécessaire. Encore faut-il savoir quelles sont-elles pour pouvoir en discuter ouvertement avec les enseignants, bien souvent peu au fait de ces questions mais qu’il faudra convaincre d’agir, souvent avec l’aide d’un psychologue, scolaire ou libéral.

Les solutions préconisées pour aider un enfant intellectuellement précoce à mieux vivre sa différence et s’épanouir, notamment au niveau scolaire, sont généralement regroupées sous trois vocables, l’accélération, l’enrichissement et l’approfondissement. Ces termes couramment admis recouvrent des réalités différentes, qui peuvent être combinées entre elles ou utilisées séparément. Bien souvent, l’environnement immédiat de l’enfant conditionne les possibilités d’adoption d’une ou plusieurs de ces solutions. En dehors de l’école les parents ont bien évidemment un rôle important à jouer.

L’accélération consiste à respecter le rythme de développement intellectuel de l’enfant. Dans le système scolaire classique, elle peut se pratiquer à divers moments. Le passage anticipé au CP est souvent judicieux pour les enfants qui ont acquis une maturité suffisante en moyenne section de maternelle. L’obstacle majeur avancé par les enseignants est, en effet, bien souvent celui du manque de socialisation ou du retard psychomoteur (en particulier en motricité fine). Sachant que l’Education Nationale autorise, dans les textes, un saut de classe dans l’un des cycles de l’enseignement primaire et dans les faits, parfois, un deuxième, il peut s’avérer plus facile de profiter de cette possibilité plus tard. Pour les enfants un peu “limite” en fin de moyenne section, on peut envisager une entrée directe au CE1 (notamment pour ceux qui savent déjà lire en grande section).

La réduction à 3 ans du collège est plus rare . Certains établissements privés proposent cette alternative à des enfants précoces sélectionnés. C’est le cas par exemple du collège Saint François d’Assise à Aubenas, qui voit coexister les deux alternatives, collège en 3 ou 4 ans. L’accélération vise à empêcher que l’enfant ne subisse un décalage trop important entre capacités intellectuelles et programmes scolaires. La principale critique qu’on peut lui faire repose sur l’accroissement du décalage physique, voire moteur, avec les autres enfants, lorsqu’elle ne se fait pas dans une classe homogène de précoces. L’autre inconvénient quand la logique est poussée à l’extrême, réside dans la perspective de voir arriver un enfant au bac à 14 ou 15 ans, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour la poursuite d’une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.

L’enrichissement permet de donner à un enfant un accès plus large à l’information, de manière à ce qu’il soit en mesure de réaliser une synthèse plus élaborée. Il s’agit véritablement de “nourrir” la curiosité intellectuelle de l’enfant et de lui faciliter l’acquisition de processus de pensée et de créativité. Dans les faits, cet enrichissement peut être pratiqué par l’enfant lui-même, au moyen d’outils qui lui sont remis. Généralement un enfant précoce n’a pas besoin d’autant de temps que ses camarades pour apprendre le programme officiel de sa classe. Réaliser 100 exercices pour apprendre à additionner revêt peu d’intérêt lorsqu’on a compris au bout de 10 opérations, parfois moins. Il est tout à fait possible alors pour l’enseignant de favoriser l’épanouissement de l’élève en lui fournissant la matière (livres, fiches…) nécessaire à l’enrichissement. L’attrait de la nouveauté et la possibilité de réaliser par lui-même des activités plus complexes évitera à l’enfant concerné de s’ennuyer dans son coin, tout en lui permettant de parfaire son mode de raisonnement. Bien sûr, l’enrichissement pourra utilement être mis en oeuvre dans des classes spécifiques EIP. Les activités périscolaires, les visites et excursions, sont particulièrement propices à la mise en œuvre de cette solution pédagogique. La créativité des enfants s’accommode parfaitement bien des exposés et autres travaux de groupe qui pourraient ainsi être réalisés.

L’approfondissement, comme son nom l’indique, consiste en l’étude plus complète des sujets abordés dans le programme “officiel”. Il n’est pas question ici, comme dans l’enrichissement, de multiplier les matières, mais plutôt d’aller au fond des choses dans un domaine précis. On étudiera donc l’empire romain non seulement sous ses facettes politiques ou “vie quotidienne”, mais également et par exemple, architecturaux ou culturels. Il va de soi que les outils qui permettent l’enrichissement peuvent avec profit être combinés avec l’approfondissement. Visiter les ruines de Vaison-la -Romaine et réaliser ensuite un reportage multimédia sur le sujet serait un bon exemple d’une combinaison réussie des deux méthodes. De Craecker, en 1951, disait aussi de l’approfondissement en direction des enfants précoces qu’il contribuait “non seulement à leur développement mental, mais aussi à leur développement moral et social, notamment en leur faisant comprendre et accepter leurs obligations envers les autres”.

Il va de soi que la mise en œuvre de ces solutions repose en grande partie sur le volontarisme d’un enseignant ou d’une équipe pédagogique. Il n’est donc pas toujours évident d’en obtenir le bénéfice pour un enfant concerné (bien que l’Education Nationale, consciente du problème semble encline à faciliter ce type de démarche). Mais les parents ont aussi leur rôle à jouer. Ils peuvent reprendre à leur compte ces méthodes, en les adaptant à un usage domestique. Les sorties du dimanche se prêtent particulièrement bien à une forme familiale d’enrichissement et seront utilement mises à profit par l’ensemble de la famille. Le rôle des parents est également d’accompagner le développement affectif de leur enfant, en n’oubliant jamais que sa maturité affective est bien souvent plus en rapport avec son âge réel qu’avec son âge mental. Les enfants intellectuellement précoces ont un énorme besoin d’amour et de reconnaissance, il ne faut pas l’oublier. Aider son enfant à s’épanouir socialement, enfin, apparaît comme très important. Il est impératif de prendre dès le plus jeune âge à bras le corps les problèmes de socialisation que rencontrent habituellement les EIP. Leur permettre de rencontrer des enfants un peu plus âgés, fréquenter des aires de jeux, les inscrire à des cours, de théâtre par exemple, sont autant de moyens d’éviter que l’enfant ne se renferme sur lui-même et de préparer son avenir dans la société.

Les solutions existent qui peuvent permettre à un enfant précoce de ne pas vivre sa différence comme un handicap et même, d’en tirer parti. Il est vrai que leur mise en œuvre demande un effort, que ce soit aux enseignants ou aux parents. Il faut également rappeler que telle méthode qui s’appliquera très bien à tel enfant ne sera pas forcément adaptée à tel autre. La consultation d’un psychologue compétent permettra d’opérer un tri bénéfique pour l’enfant, en fonction de ses besoins et de ses possibilités. Elever un enfant intellectuellement précoce relève parfois du parcours du combattant, mais procure également d’intenses moments de bonheur, qui valent bien quelques sacrifices.

Je m'occupe d'Enfants Précoces Info depuis 2002. Je publie des articles et j'interviens sur la partie technique du site. J'essaye aussi de le faire évoluer pour qu'il soit le plus utile possible et qu'il vous rende les meilleurs services dans l'accompagnement de vos enfants. Je suis le papa de quatre enfants précoces nés entre 1997 et 2012 et, à ce titre, j'essaye de vous faire partager mon expérience.

112 commentaires

  1. Laura le 9 avril 2013 à 16 h 01 min

    Bonjour
    Merci de m’avoir répondu, ça fait plaisir 🙂
    Je suis allée parler à la principale aujourd’hui, je devrais rencontrer la COP et le médecin scolaire. Elle dit que le saut sera impossible, et m’a parlé d’un lycée qui propose un bac en espagnol. Je n’en vois pas trop l’intérêt, surtout que ce lycée n’a pas de très bons résultats, je préfère encore entrer a Descartes puisqu’ils prennent sur dossier et ont de très bons résultats. Surtout que les langues ne me seront pas utiles dans la filière que je veux suivre. Qu’en pensez-vous?

  2. Françoise le 9 avril 2013 à 20 h 22 min

    Bonsoir Laura,

    Vous dites que vous avez déjà une idée de la filière que vous voulez suivre, donc à mon sens c’est vers ce but que doivent s’orienter tous vos efforts. Je pense que le mieux est pour vous de mettre toutes les chances de votre côté pour pouvoir suivre la voie que vous avez choisie, c’est à dire obtenir de bons résultats en troisième pour avoir un bon dossier, et pouvoir effectivement entrer dans le meilleur établissement possible.
    Même s’il faut patienter une année et que cela vous semble un peu difficile, cela vaut peut être le coup de prendre votre mal en patience sachant qu’au bout il y a votre avenir et une envie à réaliser. Essayez de trouver par ailleurs (loisirs, sorties, passions….) ce que vous ne trouvez pas et qui vous manque au collège.
    Par ailleurs, si vous pouvez voir un psychologue spécialisé entre-temps, je pense que cela peut être une bonne chose pour vous permettre de mieux vous connaître et aller de l’avant.
    Eventuellement vous pouvez aussi lire quelques livres sur la précocité, qui vous aideront à comprendre ce que vous ressentez intuitivement.

  3. Laura le 10 avril 2013 à 13 h 11 min

    Je comprends votre point de vue, seulement je patiente déjà depuis longtemps et j’ai pas mal d’années de souffrance derrière moi, tout simplement privé que je n’étais pas comprise des autres enfants de mon âge. Une année dois, déjà que j’ai du mal à boucler celle ci me ferait plus de mal qu’autre chose, d’autant que le brevet est surtout au niveau 4ème. J’attends les réponses de la COP et du médecin scolaire, voir ce qu’on me proposera, et je gérerai en fonction de ça.
    Merci de me lire, et d éprendre le temps de me répondre. 🙂

  4. Françoise le 10 avril 2013 à 14 h 04 min

    Je vous comprends et espère que vous trouverez la bonne solution.
    Sinon, il existe aussi la scolarisation à distance, qui peut être un bon moyen intermédiaire s’il n’y a pas d’autre solution (cned par exemple : les cours sont complets et vous pouvez avancer à votre rythme, c’est à dire plus vite en cas de besoin car il y a tout de même un calendrier à respecter).
    Bien à vous.

  5. Laura le 28 avril 2013 à 21 h 18 min

    Va falloir que je surveille le correcteur orthographique…

    J’attends le RDV avec la COP qui aura lieu mardi, et je vous tiens au courant. Merci encore de me lire, ça me fait plaisir^^

  6. Laurence le 5 mai 2013 à 8 h 41 min

    Je voudrais apporter mon temoignage…nous avons decouvert que notre fils etait EIP en fin cm2 ,il ecrit mal ,va trop vite ,ne sait pas travailler ,oublie ,manque de rigueur et ne sais pas ce que c’est qu’un effort pour apprendre…bref un tableau classique ..on a TOUT essayé …dialogue avec des profs et une administration sourde et fermée,psychologues ,coach scolaire,puis vu les degats :descolarisation partielle de certaines matieres au CNED en 4 eme pour souffrance scolaire,il est maintenant en 3 eme,Et je ne vois pas comment il va s’en sortir au lycée ( si il y va..)il est incapable de travailler seul,il n’y arrive pas.Pourtant c’est un enfant curieux ,vif,tres bon en langues,en musique,en dessin ,en sport…mais le systeme scolaire le rebute ,et le CNED ce sont des cours tres academiques et lourds ..je n’en peux plus ..
    On a beau savoir qu’il est precoce ,et bien cela ne change rien car aujourd’hui d’elève en difficulté en 6 eme il est passé en echec scolaire..en 3 eme alors que le college sait depuis la 6 eme qu’il est precoce ..
    Il n’y a pas de solution ,en tout cas dans ma region,il n’y a que 2 colleges pour EIP mais ils ne l’ont pas pris en 3 eme ( cela s’arretait a la 4 eme cette année..decourageant)
    Le redoublement ,il ne veut pas en entendre parler ,je vais refaire un bilan avec un pediatre spécialisé dans les troubles scolaires en juin , pour nous aider à faire un choix .

  7. Françoise le 6 mai 2013 à 20 h 11 min

    Bonsoir Laurence,

    Votre témoignage est assez triste et révélateur de l’incapacité du système scolaire à prendre en charge des enfants qui a priori devraient réussir ! C’est vrai par ailleurs que même s’ils ont de fortes capacités, la façon d’apprendre est très importante pour eux et le modèle classique n’est pas forcément adapté, car justement très scolaire et ne laisse pas beaucoup de place à l’inventivité, la création, l’expérimentation…, toutes choses dont ils ont souvent besoin.

    Je pense que selon le caractère de l’enfant, il faut sortir du schéma habituel qui est “gros potentiel” = grandes ou hautes études, et réfléchir à d’autres solutions.
    On peut très bien arriver à un bon résultat en passant par des voies autres telles l’apprentissage, le lycée professionnel, le compagnonnage…, qui leur permettent à la fois d’étudier mais aussi de mettre en pratique et d’expérimenter leurs connaissances et de poursuivre ensuite au meilleur niveau. Votre fils a t-il une passion, un domaine de prédilection ? Avez-vous pensé à une telle solution ?
    Par contre je pense aussi que le redoublement est une très mauvaise idée car c’est le maintenir un an dans un système qui ne lui convient pas, sans rien apporter de plus.

    Ses problèmes ne sont pas liés au fond, mais à la forme de l’apprentissage. Sur mes 3 enfants (cned aussi), 2 fonctionnent très bien (même si effectivement ce n’est pas la forme la plus épanouissante), mais le troisième a beaucoup plus de difficultés car il est plus “artiste, a besoin d’illustrer chaque notion, de la mettre en situation…et cela demande énormément de temps et de patience dans un emploi du temps relativement chargé quand même, et je me pose les mêmes questions que vous pour la suite.

    • Laurence le 7 mai 2013 à 11 h 50 min

      Merci Françoise pour votre reponse et vos conseils.
      Nous avons pensé au lycée professionnel mais rien ne l’interesse et il n’est pas manuel…si il y va ce sera par défaut et nul doute que cela ne sera pas tres profitable…je suis sure qu’il suffirait de profs attentifs et bienveillants ,qui,le motivent et l’encouragent pour que son atitude change vis a vis du travail scolaire.Un effet pygmalion positif en quelque sorte.
      Je suis moi meme enseignante en lyçée et c’est difficile de faire partie d’un système qui ne fonctionne pas toujours trés bien.
      Pourquoi avez vous choisi de mettre vos enfnat au CNED.?est ce vous qui suivez les cours?

      • Françoise le 8 mai 2013 à 20 h 15 min

        Bonsoir Laurence,

        Je suis d’accord avec vous, le relationnel est très important pour les enfants précoces. Or au collège malheureusement ils sont souvent noyés dans la masse et cela compromet fortement leur motivation.
        Pour nous la déscolarisation s’est imposée à partir de la sixième car notre fils avait 2 ans d’avance, et cela devenait très délicat de le mettre au collège à 9 ans vu son décalage tant intellectuel, comportemental et affectif. Pour les autres ensuite même décision car malgré les heures passées à expliquer ce qu’est la précocité à l’équipe enseignante de l’époque, nous avons dû faire face à chaque fois à des blocages, ainsi nous avons décidé d’opter pour la même solution pour tous.
        Cela nous a permis de les faire avancer à leur rythme, en tenant compte de leurs particularités à chacun.
        Pour les cours, oui, nous les suivons, ceci-dit ils sont fortement responsabilisés et ont une grande autonomie, avec un petit bémol pour le dernier qui demande un peu plus de travail !

        • ploum le 8 mai 2013 à 20 h 45 min

          Nous avions déscolarisé nos 2 derniers enfants en 6° et en 5°, tant nous étions dégoûtés du collège.
          Le plus jeune avait également 9 ans et je craignais que les autres n’en fassent qu’une bouchée.
          Nous n’avions pas de temps pour nous en occuper et ils n’ont pas fait grand chose de scolaire, mais ils ont plus ou moins gardé le niveau grâce à quelques heures hebdomadaires passées sur des cours par correspondance (je ne renvoyais pas les contrôles.
          Ils ont réintégré le collège en 4° dans la joie et sans aucun problème, ont eu le bac S mention B, et sont dans le supérieur actuellement (1° année)

          • Laurence le 9 mai 2013 à 6 h 52 min

            Comment ont ils reintégré le collège en 4 eme si ils ne faisaient aucun controle? Vous aviez un avis de passage quand même?



        • Laurence le 9 mai 2013 à 7 h 06 min

          Là est la difference avec mon fils ,il ne se sent pas vraiment concerné par les cours à faire ,j’ai l’impression parfois de le “harceler” et puis je suis toujours partagée entre la comprehension ,la bienveillance et l’agacement ,l’envie de punir quand je vois sa desinvolture et son incapacité à travailler ,à fournir un effort régulier…quant à son père c’est terrible ,lui mème ( precoce non détecté) a tellement souffert dans sa scolarité ,il rentre dans des etats pas possible face à son fils et est incapable de l’aider …souvent en plus nous ne sommes pas d’accord sur l’attitude à adopter et les mesures à prendre…donc tout cela retentit bien evidemment sur notre vie de famille.
          J’espère un “declic” en seconde ,il me semble avoir lu des temoignages sur des enfants se sentant enfin plus à l’aise au lycée et plus stimulés.
          J’oublie de dire qu’en plus de tout cela ,mon fils ( hyper sensible) culpabiblise aussi de cette situation et a avoué a la psy vivre difficilement le fait de “decevoir” ses parents,il se sent nul et rejette cette precocité bien embarrassante ,pour reprendre un titre bien connu …

          • Françoise le 10 mai 2013 à 16 h 30 min

            A mon avis il faut alors essayer de trouver un bon lycée (bon niveau) dans lequel il puisse se sentir reconnu et à l’aise, et surtout, en aucun cas, accepter le redoublement !
            Par ailleurs je pense qu’il n’est facile pour lui de se situer dans l’environnement “tendu”que vous décrivez, il faudrait réfléchir avec votre mari à une attitude à adopter vis à vis de sa scolarité (minimum de travail demandé, quand punir ou pas…) et lui fournir un cadre qui soit respecté par vous deux.
            En effet comme vous le dites ces enfants sont hypersensibles et souffrent beaucoup dans des situations instables. Il faudrait éventuellement en discuter sérieusement avec lui, de son avenir, lui expliquer les enjeux, lui faire exprimer quelques souhaits et conclure ensemble (à trois) un contrat à respecter.
            Et lui expliquer aussi que cette précocité reste malgré tout une chance, mais que c’est à lui d’en faire quelque chose de bien, ce sont ses études à lui et ses efforts à lui qui porteront, ou non, leurs fruits. Je pense que c’est le minimum qu’on peut leur demander comme on le demanderait à n’importe quel enfant, précoce ou non, et qu’on a parfois tendance à l’oublier car on se focalise de trop sur la précocité un peu comme une excuse.
            Sinon pour l’aider il y a aussi les livres sur le sujet, souvent cela leur fait du bien, ils se reconnaissent dans telle ou telle description et cela leur donne à réfléchir.



  8. Laura le 7 mai 2013 à 17 h 41 min

    bonjour,
    je passe un test le 21 mai, j’aurai les resultats le 29… je ne sais pas quoi faire, j’ai tellement dessiné dans mon agenda qu’il n ‘y a plus de place 🙂
    Pour le saut cela risque d’être difficile, mais je garde espoir.
    je lis votre témoignage, Laurence, et je me dis que je m’en sors finalement pas si mal que ça. J’arrive à penser à mpon avenir et à m’accrocher, même si je m’ennuie énormément.

    • Françoise le 10 mai 2013 à 16 h 35 min

      On pense à vous Laura, prenez le test de façon zen et détendue pour qu’il soit le reflet de ce que vous êtes vraiment, afin de vous aider à vous connaître et à prendre les décisions qui vous conviendront le mieux.
      Vous avez raison, l’important est de bien préparer votre avenir !
      Tenez-nous au courant.

    • Laurence le 6 décembre 2014 à 11 h 14 min

      Bonjour à tous.
      Je viens vous donner un peu des nouvelles .
      Fiston a fait sa seconde en restant en dessous de la moyenne,il est passé en 1 ère ES avec 9 de moyenne.
      Entre temps nous avons decouvert qu’il avait un TDA avec impulsivité et une dyspraxie.Voila enfin une piste qui explique un peu ses difficultés scolaires depuis le collège.
      Mais il ne travaille toujours pas ,se contente de peu et atteind rarement la moyenne ,sauf en anglais (20/20) ou il excelle mais son niveau ne vient pas de l’ecole .
      Bref je suis pour vous résmer plus que lasse de tout cela ,j’envisage une délocalisation familiale pour sa terminale ou redoublement première sur une ecole alternative à ST Nazaire pour Enfin arriver au bac et espérer qu’il va se réaliser enfin dans sa voie ( BTS audio visuel)
      Bon courage à tous et toutes parents et enfants !!

  9. Laura le 21 mai 2013 à 17 h 56 min

    Très stressée à l’abord du test, et ce malgré moi, elle a dit avoir une petite idée du résultat mais rien pouvoir me dire sans la correction (elle l’a dit sans sous-entendus, donc je reste perplexe) certaines choses plutôt faciles, d’autres plus difficiles, et pourtant j’ai peur. Très peur, du résultat, quel qu’il soit. Peur d’être eip, mais peur aussi de ne pas l’être, de m’être trompée… Une grosse remise en question depuis ce matin, et l’attente du résultat que j’aurai mercredi 29. Bref, je ne peux que vous donner mes ressentis. Je n’ai aucune certitude, aucune confiance en le résultat. J’ai envie de savoir, et en meme temps peur de savoir. Et ce dans les deux sens. Pour ceux qui ont passé le test, comment cela s’est-il passé? L’avez-vous trouvé facile? Pour le moment j’ai une énorme appréhension, et j’attends… Je vous en dirai plus mercredi 29…

  10. millescamps le 30 juin 2013 à 14 h 37 min

    bonjour.
    en sortant du bureau de la psychologue j’apprend que mon fils 5.5ans a 117 de qi wppsi aujourd’hui il en a 6.5, et n’est donc pas précoce. mais à les réactions et attitudes d’un enfant précoce: difficultés à l’école en lecture il a eu du soutien; ça fait au moins deux ans qu’il se fait taper par des copains, il me parle de son ennui à la maison à l’école; son cerveau, comme il dit mon cerveau me dit de ne pas suivre les régles que disent papa et maman il réfléchi tt le temps mon cerveau.et ça fait 3 fois qu’il me dit qu’il ne veut plus vivre.
    je veux l’inscrire à une association pour qu’il rencontre d’autre enfant comme lui. doit il repasser un test de qi? ou on peut se presenter avec ce test et je l’emmene consulter une sophrologue.

    • Françoise le 2 juillet 2013 à 15 h 21 min

      Bonjour,

      Je pense qu’il ne faut faut pas tenir compte d’une étiquette de précoce ou non, mais essayer de répondre à un besoin qui a priori n’a pas l’air d’être satisfait aujourd’hui. Ce qui est sûr, c’est que votre fils souffre et il faut que quelqu’un puisse l’aider.
      A quel genre d’association pensez-vous ? S’il s’agit d’une association pour enfants précoces, je ne crois pas qu’il y ait besoin d’un test pour adhérer. Vous pouvez effectivement essayer à l’occasion de sorties ou rencontres, voir si votre fils s’y sent bien ou différent, et aviser ensuite afin de trouver la meilleure solution à lui apporter.

  11. blandineb le 6 septembre 2013 à 11 h 53 min

    Boujour,

    Si je peux aider et si on peut m’aider…

    Mon fils qui aura 8 ans en fin d’année est en CE2, après beaucoup de batailles et un appel, il a été admis dans cette classe. Son “handicap” c’est sa précocité et tout ce qui va avec, énorme dysgraphie, dyslexie, difficultés attentionnelles, etc…
    Alors depuis l’entrée au CP (classe dans laquelle il a été détecté précoce, puisque selon l’enseignate de GS maternelle il était un primo-déliquant vu qu’il ne savait pas se concentrer et se dissipait très vite), je secoue toutes les branches de l’arbre pour voir ce qui peut en tomber.

    Pour mon loulou le CMPP et avant le CAMS ont été des pertes de temps considérables, il a vu des psychologues et des pédopsychiatres qui ont plus semblés préoccupés par la situation familiale que par lui (famille monoparentale avec une maman suivie pour un vilain crabe). D’ailleurs à la fin il ne les regardait même plus et refusait de leur parler, sa première question en arrivant était “Quand est-ce qu’on repart ? J’en ai marre de dire toujours pareil”
    Alors j’ai cessé de l’ennuyer avec ça. Par contre l’orthophonie et l’ergothérapie (non remboursée) ont été d’un grand secours et nous poursuivons dans ce sens.

    Par ailleurs après que l’on nous ai proposé un PPRE pour cette année, l’équipe enseignante s’oriente vers un PAI.
    Autant dire qu’en ce moment je nage en eaux troubles mais je poursuis le combat pour que mon fils ne se sente pas différents de ses camarades car il perçoit sa précocité comme un véritable boulet qu’il traîne.
    Selon lui, les choses allant tellement vite dans sa tête il ne sait plus comment gérer la vitesse de sa pensée et ça il est le seul de sa classe à le vivre.

    A toutes fins utiles pour tous les parents d’enfants précoces il y a eu une réforme assez récente qui a mis en place dans chaque académie une personne référente pour les EIP (pour l’académie de DIJON il s’agit d’un médecin) et enfin il y a une écoute.

    Maintenant j’avoue ne plus trop savoir que faire pour l’aider et je me sens impuissante face à un système qui normalise tout. Il faut rentrer dans le moule mais un EIP ne le peut pas et en souffre.
    Comment peut on aider plus son enfant lorsque l’on sait que son enfant a un potentiel énorme, des connaissances qui vont au delà de ce que l’on attend des enfants de son âge, mais que chaque évaluation, bilan, contrôle devient une torture pour lui car il sait qu’à l’issue on va poser un jugement qui ne pourra que le pénaliser puisqu’il va “échouer” car il aura cherché la petite bête ou le piège et donc finira par donner un résultat qui n’est pas le bon. Mon loulou s’en sort haut la main avec des choses très complexes mais pas avec ce qui est simple.

    Si vous avez des tuyaux je suis preneuse !

    Bonne journée à tous et comme le disait Maître Yoda “que la force soit avec vous”… Et oui on se rattache à ce que l’on peut 😉

  12. Carole le 26 septembre 2013 à 21 h 15 min

    Bonjour,

    Je suis la maman d’un garçon de 12 ans qui est en 3ème. Le collège a proposé en catastrophe en juin de lui faire sauter une classe : passage direct de 5ème en 3ème. Il avait déjà sauté le CP.
    En famille la décision a été prise d’accepter ce passage. le programme de 4ème a été vu.

    Or après 3 semaines de cours je me rends compte que mon fils a des résultats moins bons que l’an dernier. mais nous étions prévenus. Mais ce qui me fait le plus peur c’est le manque d’organisation et de travail. Je vois bien qu’il ne peut pas donner. Mentalement il n’a pas envie de fournir les efforts qu’il a fournir . Et là avec son papa on se demande s’il ne faut pas faire machine arrière.

    Nous avons fait tester notre fils, mais nous aurons les résultats seulement après demain.

    Je suis perdue.

    notre enfant sait que revenir en 4ème ne sera pas un échec. Et pourtant je n’arrive pas à revenir en arrière. je ne sais pas ce qui me retient.

    Le principal du collège vient de redire aujourd’hui à mon mari que Mon fils n’a rien à faire en 4ème.

    Je ne sais pas quoi faire.

    Je devrais peut etre écouter mon instinct de maman.

    Qu’en pensez vous ?

    Une maman déstabilisée.

  13. Marjorie le 9 octobre 2013 à 0 h 40 min

    Bonjour à tous,
    Je viens vers vous car je me sens complètement dépassée … mon fils âgé de 9 ans a fait son entrée en 6ème et c’est la catastrophe au niveau du comportement, il est précoce avec un QI de 160 et il est dyspraxique, il est pris en charge 2 fois/mois par ergothérapeute et neuropsy depuis bientôt 2 ans. Nous avons pris par décision collégiale de lui faire sauter le CM2 mais lui vit très mal sa séparation d’avec ses camarades … À la rentrée tout c’est bien passé les 2 premières semaines depuis il a une avalanche d’observations sur le travail qu’il ne veut pas effectuer, sur son comportement et pour grossièretés etc… il a même récolté 4h de retenue … il n’en fait qu’à sa tête et ne supporte aucune règle. Bien sûr je discute beaucoup avec lui, étant précoce moi même je lui fait part de mon vécu, les professeurs sont informés, il est entouré par la famille nous essayons dans la mesure du possible d’être bienveillants envers lui mais rien n’y fait !!! C’est un garçon avec un grand coeur, pudique avec ses sentiments sauf envers moi car il me confie tout et s’ en prend à moi ça va de soi ! Nous avons beau lui expliquer que son attitude ne peut que lui desservir, le punir de console de jeux etc…le menacer de ne fêter son anniversaire mais rien n’y fait ou ne le touche, il dit que c’est plus fort que lui.
    J’avoue que je craque, j’ai l’impression de tout faire correctement pour son épanouissement mais sans résultat, je souffre et je sais que lui aussi, je n’en dors plus de la nuit et me culpabilise de perdre pied . Auriez- vous des conseils à me donner ? Avez- vous connu une situation similaire ? Comment gérer ?
    Merci de m’avoir lu et merci pour vos réponses.

  14. seixas le 19 octobre 2013 à 16 h 05 min

    Bonjour,

    Je suis maman d’un garçon d’aujourd’hui 12 ans. Il a été détecté EIP en maternelle, il avait un peu plus de 4 ans et QI de 132. Il a été très dur jusqu’en ce2 (bagarreur jusqu’en Ce1, debout toutes les 3 h de l a Moyenne section jusqu’en Ce2, très angoissé mais le cachant habilement à l’extérieur ..semblant très confiant, beau parleur et sûr de lui, des résultats très bon sans jamais fournir d’efforts mais sans jamais rien montrer d’extraordinaire non plus.. donc pas de saut de classe. Beaucoup d’immaturité, de maladresse moteur …).
    Il a intégré la 6ème l’an passé et a joué le grand clown (selon lui c’est comme ça que les autres l’aimeront). Les profs se sont arrachés les cheveux, ingérable, intenable dans la classe. Il a commencé avec presque 16 de moyenne générale puis est tombé à 13.5 au dernier trimestre avec des notes de comportement atroces. On a tout essayé, menaces, punitions ..rien n’y a fait.
    En 5ème on l’a inscrit dans un collège privé plus petit, plus cocooning.. il a tenu 3 semaines sans se faire repérer puis c’est de nouveau l’engrenage, mots sur mots, colle sur colle..jamais rien de méchant mais parle, bouge, n’écoute rien, rit, joue…son prof principal m’a convoqué et m’a dit : là j’ai besoin d’un soutien médical, ce n’est plus possible sinon on va faire une déscolarisation. Pour l’instant les notes sont encore correctes avec environ 14 de moyenne mais il ne travaille pas, ne sait pas apprendre , est désordonné dans tout, change de copains tous les 4 mois, se disputent avec son nouveau copain en permanence jusqu’à ce que ce dernier n’en puisse plus et le rejette … mais il s’en fiche, il passe au suivant. Actuellement il est obsédé par un jeu sur l’ordi, on doit se battre pour le faire décrocher, alors il pleure se roule en boule et s’estime persécuté. Il se trouve nul, moche… bref c’est l’enfer tous les jours, il est surexcité à la maison, parle vite, trop fort, embête sa petite soeur de 8 ans ou son petit frère de 2 ans tout le temps..c’est le monde à l’envers. Les 2 psy qui l’ont cotoyé n’ont rien vu, il les a mené en bateau, leur faisant croire que tout allait bien. Mon médecin de famille qui le connait bien veut le mettre sous traitement médical en accord avec le pédopsychiatre qui l’avait vu à l’âge de 4.5 ans (ce dernier ne peut pas le recevoir avant mars!); Je suis complètement perdue ! il semble parfois déprimé alors je lâche sur certaines choses, j’ai peur puis il en abuse alors je resserre la visse. On n’a quasiment plus aucune prise sur lui. L’ordonnance pour le traitement devrait arriver fin de semaine prochaine, je ne sais pas quoi faire . Merci de votre aide quelle qu’elle soit

    • cath le 17 février 2015 à 19 h 41 min

      Pardon. Mon message s adresse a Marjorie.

      • Olivier le 17 février 2015 à 21 h 10 min

        Bonsoir Cath,
        Pour que Marjorie voit votre message et qu’il ne soit pas noyé dans la masse, il faudrait aller sur son message et faire répondre (en haut à droite du message concerné).
        Cordialement.

  15. Cacarinette le 23 octobre 2013 à 17 h 25 min

    Bonjour “Seixas”!
    Moi même en plein désarroi face au comportement de mon “zèbre” qui, comme le tien, vit une cinquième compliquée je me suis retrouvée sur ce site pour glaner des informations. Le partage de nos expériences rassure car l’on se sent moins seule et que d’autres vivent des histoires plus compliquées que nous et en même temps inquiète par l’ampleur des difficultés, l’incompréhension des autres et surtout des enseignants, l’agitation permanente et le manque de respect des règles à tel point que je me demande si mon fils ne présente pas un déficit d’attention ou autre trouble en plus de sa précocité détectée au CP mais depuis longtemps soupçonnée.
    Après une prise en charge psychologique en PS, un test QI et une prise en charge en psychomotricité en CP, CE1 au RASED, CMP du CE2 au CM2, nous avons eu une année de latence en 6ème où nous avons cru à tort que les difficultés d’adaptation, de relations avec les autres, d’instabilité motrice étaient derrière nous.
    Juste avant les vacances, entretien avec le prof principal qui me fait une liste d’incidents dans différents cours, explique à mon fils qu’il va falloir qu’il respecte les règles et se conforme à ce qu’on attend d’un élève même si pour le moment les résultats restent très bons quoiqu’en dents de scie… Bref je me demande que faire, je suis fatiguée de me battre avec mon fils pour les devoirs et le respect des règles, avec les autres, les enseignants, l’entourage, de gérer les disputes incessantes dans la fratrie et la souffrance.
    Pour la petite histoire, il s’avère que dans la vraie vie, on se connaît, toi et moi car nos fils étaient dans la même classe en élémentaire, que nous exerçons toutes deux le même métier mais que malgré le fait d’évoquer parfois l’agitation de nos rejetons réciproques, nous n’avons jamais eu l’occasion d’échanger sur cette facette de leur personnalité( tu me reconnais????).
    Voilà à quoi nous en sommes réduites, nous les mamans d’enfants à haut potentiel par peur d’être cataloguées, à cause de cette mode de l’enfant surdoué… tu parles d’un cadeau!
    Quand un neuropédiatre te dit en CE1, ne vous inquiétez pas les relations avec les autres ça ira mieux au lycée!!!! C’est une boutade certes mais qu’est-ce que je fais en attendant!!!! Courage “Seixas”, je n’ai pas de solution miracle mais je comprends ce que tu ressens et moi aussi je cherche des solutions et de l’aide!

  16. Delphine le 5 novembre 2013 à 23 h 33 min

    Bonsoir, je viens de découvrir ce site , fort enrichissant. Marjorie j ai été très touchée par votre témoignage . En effet, nous vivons un peu la même situation. Nous avons 3 garçons. Notre 1 ier a été détecté HP en moyenne section de maternelle, QI de 145. Il a sauté la grande section et s est retrouvé l an dernier en CP où il a terriblement souffert au départ de la séparation d avec ses camarades, mais c était compensé par la quantité d informations nouvelles et de choses a apprendre au CP. L année scolaire s est plutôt bien déroulée même si , a mon goût il n a pas toujours été suffisamment écouté par l équipe enseignante, notamment quand il demandait à avoir des lectures supplémentaires le soir et que son maître lui refusait, ou encore quand au lieu d utiliser ,pour additionner des nombres à 2 chiffres, la décomposition sous forme de dizaine et d unités ( préconisée par le maître ) , il posait son addition en colonne( méthode des additions a 2 chiffres avec 1 retenue qu’il maîtrisait depuis le debut du CP et qui finalement est celle que nous devons savoir… et obtenait un résultat juste , mais là encore il a été freiné: on lui a dit qu’il valait mieux ne pas procéder comme ça pour l instant, qu’il ne valait mieux pas aller trop vite …. J avoue que ce genre de discours m agace!! Pourquoi les freiner , alors qu’ils “savent” et qu’ils “veulent”. Pour rentrer ds la norme? Bref… Il y aurait tellement a débattre …

    Là où je me suis reconnue Marjorie, et où en votre fils j ai reconnu le mien c est quand vous décrivez ce sentiment d impuissance face à un enfant qui a tout pour réussir dans la vie , mais qui souffre car finalement n’y arrive pas complètement.
    Mon fils est cette année en CE1, il a 6,5 ans, et cette année nous nous sommes vraiment rendus compte que le saut de classe ne résout vraiment pas tout. Nous le savions mais pas a ce point ! le comportement a l ecole est difficile mais c est a la maison que c est bien pire. Il ne supporte aucune règle , pourtant nous savons qu’il leur en faut et nous veillons a bien poser un cadre avec des limites, mais rien n y fait. Il est perpétuellement énervé , très souvent agressif , même avec ses frères , (particulièrement avec le 2 ieme qui a 4,5 ans et est en grande section , forte présomption de précocité pr lui aussi, acquisition de la lecture…ce qui engendre chez mon premier une sorte de jalousie envers son petit frère , on a l impression qu’il ne supporte pas de voir l avancée rapide de son frère ).
    Il a des crises terribles ou il hurle, se dévalorise , nous dit qu’il veut partir… Et quand la crise passe il nous dit qu’il est désolé mais qu’il n y arrive pas , il ne peut pas se contrôler , c est plus fort que lui, il dit qu’il ne sait pas pourquoi il est comme ça et que ça le fait souffrir.
    Moi aussi je ne dors plus la nuit, je pleure bcp aussi, je m interroge: pourquoi ? Comment l apaiser? On a bcp consulté , appliqué à la lettre toutes les recommandations , mais ça ne résout pas le pb sur du long terme… On le rassure, on lui dit qu’on l aime, on lui pose un cadre bienveillant et rassurant, et pourtant… Rien! Ou pas grand chose… On a eu une période un peu plus calme pendant 3 jours début novembre, il m a dit qu’il avait décidé de prendre ses responsabilités car il est grand et qu’il n allait plus mal se comporter. Ça a duré 3 jours , 3 jours où j ai redécouvert mon petit garçon , un enfant adorable, d une gentillesse énorme , tres câlin , adorable avez ses 2 jeunes frères , très prévenant … Il avait l air bien, calme et apaisé au fond de lui. Et puis hier l école a repris , et tout a recommencé…
    Je n ai malheureusement pas de grand conseil a donner Marjorie, mais en vous lisant tous ça m aide car je me dis que nous ne sommes pas seuls a vivre cette “galère “…
    Et si quelqu’un a des conseils je suis preneuse bien sur! La route est longue …
    Merci!!

  17. ddelva le 12 janvier 2014 à 17 h 09 min

    Bonjour à toutes
    Nous aussi sommes dans la même “galère”; enfant déclaré précoce en mars 2013 (9 ans à peine). Depuis, saut de classe en septembre CM2 au lieu de CM1. Donc, septembre 2014 6ème. Inquiétant, sachant qu’au niveau maturité il lui manque une année et qu’il va falloir qu’il se débrouille tout seul : prendre le bus, faire ses devoirs (qu’il ne fait qu’à l’étude pour le moment et cette année il faut vérifier car il ne fait que ce qui lui plait ..) pendant que nous nous sommes au travail.
    Pour moi il n’est pas prêt et je n’étais pas tout à fait d’accord pour le saut de classe … Il faut les nourrir intellectuellement Ok mais la maturité, elle, grandit comme les autres enfants HIC !
    Le saut de classe n’est pas forcément positif : il est perturbé car les enfants de l’ancienne classe ne veulent plus jouer avec lui et les autres sont trop matures pour lui … (enfants très sages par rapport à son ancienne classe ; limite normale … ce que je me dis. Trop sage n’est pas forcément bon à voir !). Donc il saute du coq à l’âne si je peux m’exprimer ainsi, en plus des cours. Au niveau scolaire il peut suivre mais si cela ne lui plait pas c’est compliqué …
    Les règles s ‘appliquent pour tous les cas sauf que ce n’est pas le cas pour toutes les matières … et nous, parents, comment faire la différence entre la précocité et la “fainéantise” ??? Qui a un mode d’emploi ?
    Ouf, l’école est compatissante mais les parents et parents d’élèves ne le sont pas toujours et s’impliquent trop dans l’école …. qu’ils s’impliquent dans l’école ok mais pas au niveau des enfants comme les nôtres ; ils ne font qu’ajouter des problèmes au corps enseignant (si on a la chance comme nous d’avoir des insti qui s’impliquent) et aux enfants (car ils s’adressent à ces enfants en les traitant de “méchant” sans regarder les leur !!! Ca c’est pour les mamans qui ne travaillent pas et qui trouvent l’école comme substitue à leur ennuie; Cela peut être bien mais il y a des limites à ne pas dépasser … Ils ne sont pas roi.
    tout cela pour dire que tout de même avoir des enfants à haut potentiel n’est pas un avantage. Mon premier fils suit sa scolarité comme les autres et c’est beaucoup plus simple à gérer … Les enfants “zèbres” sont vraiment intéressants mais l’éducation nationale n’est pas adaptée à leur “handicap” … à quand les écoles pour ces enfants ?

  18. SYLVIE le 17 février 2014 à 17 h 34 min

    Bonjour,
    Il semble que ce forum soit un peu au repos, je le découvre à l’instant.
    Mon propos est celui d’une enseignante du piano, mère d’enfants précoces (précoce elle-même), professeur ayant suivi nombre d’enfants précoces et qui peut vraiment comprendre le désarroi des familles et des enfants et des jeunes et des adultes. Si il existe des structures pour les enfants en difficulté (segpa et autres) il n’existe presque rien pour nos enfants.
    Les précoces doivent trouver dans ce qui existe déjà ce qui les aidera le mieux et c’est vraiment le parcours du combattant.
    Votre enfant a besoin (si on veut que sa précocité ne devienne pas un handicap) d’apprendre le plus tôt possible
    à apprendre, pour que se mette en place une capacité qui ne lui est pas nécessaire actuellement (il réussit sans effort, facilement, souvent presque très bien mais surtout facilement). Je ne suis pas convaincue que le saut de classes solutionne tous les problèmes (sans doute pour certains) quand on connait l’immaturité affective et l’hypersensibilité des enfants précoces, on s’expose à d’autres risques (perte de confiance en soi, isolement…)
    Je pense et c’est mon parcours et celui de ceux que j’ai suivis qui me conforte dans cette idée, que c’est en dehors de l’école surtout que se trouve l’aide au développement des enfants précoces.
    L’apprentissage de la musique ( notamment le piano) est un outil prodigieux, je dis bien un outil, car tous les précoces ne sont pas musiciens! En revanche cet apprentissages permet la mise en place de connexions très particulières et bénéfiques voire irremplaçables. De plus il apprend la gestion de l’effort, la régularité du travail et surtout la capacité à aller “au bout” d’un projet .Evidemment, on ajoutera l’expression artistique qui peut être un support au mal être et à la solitude.
    Le problème majeur est que très peu d’enseignants sont sensibilisés à la particularité des précoces et à la pédagogie qui s’y rattache. Les conservatoires ne sont que rarement une réponse, ils obéissent eux aussi à un système très rigide.Certains précoces y trouvent cependant une réponse, mais trop peu.
    Par exemple un enfant précoce peut en réalité commencer le piano dès 4 ans( trop jeune pour le conservatoire) ou décider à 12 ans ou plus d’apprendre la musique (trop vieux!).Sans compter que peu d’enseignants acceptent l’idée que leur instrument puisse n’être qu’un outil au développement de l’enfant. Cependant , si vous trouvez un professeur intéressé (il y en a! ) c’est vraiment une piste à suivre.
    Je pense que tout ceci s’applique aussi au théâtre qui oblige une rigueur, un apprentissage du texte, des répétitions, des spectacles…
    Surtout,apprendre à aller au bout d’un talent! Fortifier un (voire des) points forts! Tu es bon en anglais? Tu dois y aller à fond! Garder une activité pendant plusieurs années qui permet de s’améliorer toujours, un sport si on y est bon! Si un adulte précoce a dans sa besace un mode d’expression où il excelle , alors il est sauvé pour toute sa vie!

    Vous seul pouvez l’aider, car vous l’aimez comme il est, même dissipé et remuant. Son refus de l’autorité est lié à son besoin de comprendre pourquoi on la lui impose. Toujours pourquoi, toujours prouver; (quelle ne fut pas ma surprise le jour où je réussis à calmer mon fils de 18 mois dans une colère affreuse et irrépressible, quand je me mis à lui parler comme si il avait 6 ans,ayant tout essayé en vain, il s’est tu immédiatement. J’ai compris qu’un jour ce serait plus simple…il a 15 ans! Sa vulnérabilité est à fleur de peau, je tremble souvent, je me sens impuissante à certains moments d’isolement qu’il ressent ou de rejet, mais notre relation est dans une confiance absolue et il avance.Il faut dire qu’il y a eu 2 autres zèbres avant lui, totalement différents mais totalement précoces également )

    Aucun cas ne se ressemble vraiment, la singularité est poussée à l’extrême chez les précoces Il me semble cependant, que la mise en place de “contrat” est utile et surtout au quotidien avec ce que j’appelle “une douce fermeté”.
    Établir à l’avance le plan de sa journée ( ça le rassure), lui donner une petite responsabilité en plus ( après ton goûter, tu donnes à manger au chat (ex!)…Il faut l’associer en lui demandant par exemple “à quelle heure veux tu faire ton travail?”, il a juste le choix de l’heure en réalité, mais il est décideur, en revanche il doit ABSOLUMENT tenir ce qu’il a promis, comme nous nous le faisons avec lui. La confiance est à ce prix, ne jamais les tromper.
    Ce parcours me passionne comme vous le voyez, les aider à grandir est notre responsabilité. Il ont besoin de plus de temps, de plus de compréhension, de plus de fermeté et aussi de plus de tolérance, de plus d’amour.Il sont des enfants malgré tout mais “issimo”, autrement dit le superlatif de l’enfant. Le plus raisonnable et le plus ingérable, le plus doux et le plus colérique…Le plus brillant et le plus “idiot”….ETC!!!! Vous n’avez pas d’autre choix que d’être le superlatif de maman! Car ils ont “le plus” besoin de VOUS!

    • lola le 2 août 2014 à 19 h 05 min

      tout a fait moi… et essayer de se mettre “au niveau ” des autres…accepter les insultes …

    • Nadoums le 12 juillet 2018 à 14 h 42 min

      Bonjour Sylvie, je viens de lire attentivement votre post et j’aurai souhaité avoir qq conseils. Mon fils qui aura bientôt 12 ans fait de la batterie depuis 2 ans. Il aime beaucoup ça. Il a émit le souhait de faire également du piano mais a peur que ce soit trop dure. C’est un enfant très impatient qui a beaucoup de mal face à l’echec. Bien qu’il aime bcp la musique il travaille peu et c’est bien dommage car ses profs disent qu’il est doué. Faut il être très posé et patient pour faire du piano? Pensez vous qu’il ne soit pas trop tard de commencer le piano à 12 ans?
      Merci pour votre aide

  19. :::: le 18 février 2014 à 8 h 26 min

    Bonjour,
    Ayant posté sur de forum il y a quelques temps (Laura), j’ai reçu un mail m’avertissant de votre réponse. J’ai moi même fait du piano pendant plusieurs années, depuis mes 6 ans. J’ai arrêté justement pour entrer au lycée, car même si je n’ai pas beaucoup de travail à fournir je rentre tard le soir chez moi… Pour ma part, le saut de classe à été bénéfique (j’ai finalement sauté la 3ème) d’un point de vue social, l’ambiance du lycée me plaît beaucoup plus que celle du collège. J’aime aussi la façon de travailler, l’autonomie qu’on nous donne. J’ai un bon 16 de moyenne dans un bon lycée sans pour autant me casser la tête au travail! Je sais bien que je devrais travailler plus l’an prochain, et parfois je culpabilise par rapport à d’autres qui travaillent parfois une heure chez eux, quand je n’ai besoin que de 15 min… Pour moi ça a été une réussite, du moins, pour l’instant (espérons que cela continue!) et ça a été une solution particulièrement adaptée pour moi. J’ai des amis plus âgés que moi, de 2 ou 3 ans, parfois plus, sans pour autant me sentir plus jeune qu’eux, enfin je veux dire par là que la différence ne se voit pas (ou peut être physiquement mais je fais tout de même plus âgée…) les personnes de ma classe connaissent mon jeune âge et m’acceptent comme ça pour la plupart. Je pense donc avoir fait le bon choix!

    En espérant que mon témoignage aura été utile… Pour moi le saut de classe à été bénéfique, mais je pense que ce n’est pas la solution pour tous. Chacun est différent et il faut trouver des solutions adaptées à chacun. Le CNED aussi peut en être une personnellement mes parents ont refusé mais de toutes façons je pense que ça ne m’aurait pas convenu.

    Je reste à votre disposition.

  20. Agnès le 1 mars 2014 à 8 h 52 min

    Bonjour

    Merci beaucoup Sylvie pour votre témoignage réconfortant
    J ai perdu ma maman il y a un mois, si bien qu en ce moment je perds pied face au comportement de mon fils détecté seulement à ma demande fin CE2 alors que l instit lui enlevait sa chaise car il se basculait ..
    Et pourtant on avait déjà consulté maintes psychologues CMP et autres ..il est à présent en 6 E après un changement d école fin CM1 très profitable
    Le collège : une bataille au quotidien face aux devoirs, aux profs etc.. Je suis épuisée
    Il présente cette dyssynchronie Intelligence Affectivité
    Il fait tant d efforts pour que ses camarades l aiment
    Les profs ne comprennent rien et même nos amis …
    Seul un parent d enfant EIP peut comprendre
    Le piano fut en effet un bon exercice mais son immaturité ne lui permet pas de réaliser le bénéfice qu il pourrait sortir de l exercice de cet instrument s il s y investissait régulièrement
    En 2011 il a eu des TOCS déçu de ne pas sauter une classe alors qu il est vrai que cela aurait été une erreur mais il cherchait que son instit reconnaisse son potentiel, ce qu elle n a pas su faire
    Nous l avons déscolarisé et c est rentré dans l ordre
    Il est retounè à l école mais le collège c est une autre étape !
    Je me suis battue pour qu il profite d un PAI parcours d accueiĺ individualisé et je vous le recommande
    Ce n est pas une révolution mais les textes de l éducation nationale sont clairs sur le sujet nos enfants y ont droit : cela permet de changer un peu l attitude de certains profs face à cet EIP qui peut être turbulent ou ne pas se concentrer, oublier ses affaires etc,.
    Mais je vais reprendre le travail alors je ne serai plus derrière lui pour l aider
    Cela fait plus d un an que je ne travaille pas et cela l avait soulagé
    Je dois reprendre et puis même si je crois que notre rôle de maman est primordial car nous sommes sans doute celle qui les comprend le mieux et les encourage ..c est aussi le travail de l école de prendre le relais aussi je crois qu il est préférable de les mettre dans une école avec aménagement scolaire pour EIP quand elle existe et qu elle est fiable !!
    Je vais tenter d avoir une place au college jules verne de Nantes pour 2015 si quelq un connaît et je vous tiendrai informés du résultat, je cherche un témoignage sur ce college
    Je trouve qu il est très sur d être parent d un enfant precoce qui ne rentre pas dans le moule de l école le temps scolaire étant si prédominant dans nos vies ! Et tant d entre eux dépistés ou pas souffrent tant ! Certains développent des pathologies psy graves comme ma sœur 53 ans qui biensur n a jamais été dépistée, elle a été mise sous médicaments, ce qui n a rien arrangé.. C est fichu pour elle aujourd’hui
    Il faut bien du courage pour nos enfants pour supporter tout cela et grâce à nos actions et notre propre volonté â déplacer des montagnes et aussi la prise de conscience de plus en plus importante même si elle reste encore négligeable du public enseignant, nous devons être optimistes !

  21. claire dodé le 9 mars 2014 à 20 h 15 min

    “L’autre inconvénient quand la logique est poussée à l’extrême, réside dans la perspective de voir arriver un enfant au bac à 14 ou 15 ans, ce qui ne va pas sans poser des problèmes pour la poursuite d’une scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.”

    Argument non fondé.
    Seule l’instruction est obligatoire, et non la scolarité. L’instruction obligatoire doit avoir pour objectif d’amener l’enfant à maîtriser les compétences du socle commun à 16 ans. Autrement dit, un enfant qui aura le bac à 14 ou 15 ans aura largement les compétences du socle commun, et sera donc légalement “dans les clous”.

    Donc aucun problème du côté de la légalité.
    Même s’il devait passer un ou deux ans sans rien faire après son bac à 14 ou 15 ans, la loi serait respectée.
    Le problème n’est donc pas à ce niveau.
    Bien cordialement.

  22. Giana le 8 avril 2014 à 10 h 11 min

    Bonjour, notre fils qui a aujourd’hui 11 ans et qui est en 6e a été diagnostiqué précoce en dernière année de maternelle. En effet il faisait des puzzles de 150 à 300 petites pièces (images retournées) dès l’âge de 18 mois, parlé avec des phrases construites, les multiplications… Sa psy nous a dit qu’il avait besoin d’avoir confiance en lui car c’est un hyper-sensible et très fusionnel avec sa maman. La maternelle a été une horreur pour lui car trop en avance, c’était des pleurs tous les jours, il ne voulait plus y aller.
    En primaire tout s’est bien passé. Maintenant en 6e c’est une catastrophe. Il ne travaille que s’y il s’agit d’un challenge. Ne comprend pas pourquoi on lui donne du travail supplémentaire parce qu’il a fini son travail bien avant le temps imparti. Il ne comprend pas pourquoi en math on lui demande des explications sur la solution trouvée car il la trouve immédiatement. Nous le sentons aussi mal dans sa peau qu’en maternelle.
    Il a hâte d’aller en 5e pour apprendre la chimie et la physique mais nous avons peur que son attente soit au dessus de ce que le collège propose.
    Nous ne savons plus quoi faire pour l’aider.
    Il a un rêve depuis le CM1 travailler dans la robotique.
    Comment faire pour l’aider au mieux?
    Merci d’avance pour vos conseils.
    Cordialement.

  23. ELIASSOU le 11 juin 2014 à 19 h 18 min

    Bonjour,
    Notre fils de 10 ans, vient de passer des tests à la demande de son instit, les résultats indiquent 148 QIT avec des disparités. Il est actuellement en CM2 et n’a jamais sauté de classe. Son enseignante, qui le connait très bien, insiste pour qu’il saute la 6ème. Elle dit que cela ne lui posera aucun problème. Il ne présente pas toutes les caractéristiques que j’ai pu lire, il a toujours été excellent, est sociable, mais depuis cette année, s’énerve d’entendre la maîtresse se répéter (d’où les tests). Il est curieux, apprends vite… bref rien d’affolant… sauf la suite que l’on nous prédit pour le collège… le problème, c’est que nous ne savons pas du tout comment faire… Il a également passé les tests de 6ème… on voulait certains que tout le monde adhère à ce saut de classe, surtout le collège mais pour l’instant nous sommes sans nouvelles. Quels conseils me donner ? Notre fils est immature. Il a 10 ans affectivement mais plus de 16 intellectuellement… Il n’est pas grand que faire ? y’a-t-il de grands risques s’il entre en 6ème ? est-ce vrai que les enseignants cassent les enfants excellents ?

    • CD le 11 juin 2014 à 20 h 31 min

      Salut,

      “les enseignants cassent….”…. ben non, pas tous les enseignants. Y’a des cons partout, à l’éducation nationale comme ailleurs. La chance et la malchance en même temps, c’est qu’au collège, on a une petite dizaine de profs, donc d’un côté, s’il y a un con, au moins, il y a les autres, et de l’autre, on n’a pas la chance d’avoir un ou une seule instit super.

      Maintenant, il faut voir comment votre fiston supporterait de côtoyer une personne qui casse ou deux sur dix.

      Quand à être sûrs que tout le monde est d’accord…. vous y croyez, vous, à réussir à mettre tout le monde d’accord ? Ca prend un certain temps, non ? Et on n’y arrive même pas tout le temps.

      Regardez le pour, le contre, voyez ce que votre fils souhaite, renseignez-vous sur le collège où il irait, prenez rendez-vous avec le proviseur du collège, et le conseiller d’éducation, voyez l’ambiance, regardez comment les enfants sont à la sortie, l’ambiance quand ils sortent, n’y allez pas un seul jour, mais faites la sortie des classes plusieurs jours de suite, avec votre fils. Demandez à visiter l’établissement avec lui. etc. etc.

      On dit que la sixième, c’est plutôt la répétition du CM2, mais en mode collège (plusieurs profs, changement de salle, etc.).

      Et si vous optez pour le saut de classe, soyez prêts à défendre bec et ongle votre petiot s’il devient la tête de turc de quelqu’un, peu importe qui, prof ou élève ou pion ou etc.

      Bon courage.

  24. perri le 18 juillet 2014 à 22 h 00 min

    Bonjour,
    Notre fils de 11 a fini le CM2 cette année. Après diagnostique demandé par le collège, voici la conclusion de la psychologue:
    “L’évaluation intellectuelle effectuée auprès de …. notre enfant, rend compte de capacités cognitives très supérieures. Les deux principaux résultats aux indices de Raisonnement Verbal et Perceptifs indiquent une forme de précocité intellectuelle puisque qu’ils sont supérieurs à 130.” (respectivement de 150 et 138)
    Notre fils va donc sauter la 6ème pour aller en 5ème.
    Nous avons de très grosses craintes puisqu’il a vraiment du mal a gérer ses émotions et ses relations avec ses camarades ( il en avait déjà pas en CM2 et restait avec les instits).
    A la maison il discute toujours les règles, toujours dans la recherche de la cohérence voulant nous mettre en porte à faux, il dit toujours qu’il sait , veut corriger tout le monde, même si il a tort ect….
    On essaie de lui faire comprendre que la 5ème sera difficile s’il ne change pas de comportement.
    Je pense qu’il ne pourra pas changer tout de suite et qu’il sera confronté à de grosses difficultés et nous ne voulons pas de ça pour notre fils.
    pouvez vous nous donner des conseils svp.
    Merci

    • CD le 19 juillet 2014 à 8 h 00 min

      “voulant nous mettre en porte à faux”. Vraiment ? Est-ce une certitude ou une supposition sur ses intentions ?
      “recherche de cohérence”. Est-il informé (simplement) que les humains ne sont pas forcément toujours cohérents d’un point de vue rationnel et qu’exister a précédé toute théorie sur ce qu’être devrait être ?
      Discuter les règles me semble une très bonne chose, même si c’est épuisant pour le parent car cela le force à se demander pourquoi la règle existe.
      Je suis hpi, mes enfants aussi, et les justifications des règles de la maison sont par exemple “pas d’élevage de cafards dans les chambres, tu manges dans la cuisine ou le salon”.
      Chacune des règles se discute, et c’est normal.
      “…puisqu’il a vraiment du mal a gérer ses émotions et ses relations avec ses camarades ( il en avait déjà pas en CM2 et restait avec les instits)”. Ne pas avoir de camarades ne signifie pas que l’on a du mal à gérer ses relations avec eux. Avoir du mal à gérer les relations avec les camarades signifierait par exemple des bagarres, verbales ou physiques, très répétées. Il y a de fortes chances qu’il trouve (enfin) en cinquième quelques personnes de son âge avec qui discuter pourra l’intéresser. Mais si ce n’est pas le cas, je ne vois pas en quoi cela serait problématique, sauf s’il en souffre. (Pour ma part, je vous suggère alors de l’emmener à une rencontre d’une association d’instruction en famille, il trouvera très certainement des personnes qui lui conviennent). “du mal à gérer ses émotions”…. il faudrait voir ce que cela signifie concrètement, car, bien souvent, mais pas toujours, lorsque l’on entend cela, cela signifie que la personne ne refoule pas ses émotions et n’a pas un comportement “lisse” “comme il faut”. Or refouler ses émotions est mauvais, et la “mauvaise gestion émotionnelle” est bien souvent simplement un “trop-plein”. Voir pour cela des livres comme “l’Intelligence du Coeur” et “Au coeur des émotions de l’enfant”, d’Isabelle Filliozat (pour un début).
      Souhaite-t-il personnellement le saut de classe ?
      Bon courage.

  25. lola le 2 août 2014 à 19 h 01 min

    Bonjour je n’ai jamais fait de test pour savoir si je suis enfant précoce mais beaucoup d’indices permettent de le confirmer. je ne sais pas encore quoi faire plus tard mais à 16 ans j ‘entre en terminale et je dois choisir mes études supérieures que me conseillez vous?

    • CD le 12 septembre 2014 à 20 h 47 min

      Quels matières aimes-tu ? Comment vois-tu ta vie après ? Où as-tu envie de vivre ? Comment ? Quel temps as-tu envie de consacrer au travail ? Combien te faut-il par mois pour te sentir bien ? (Autrement dit, quel est le degré de goûts de luxe ou goûts simples que tu as ?) Pour les deux années à venir, veux-tu faire des études pour le plaisir ou des études pour le métier que tu auras ensuite ? Les deux à la fois ? As-tu envie de faire des études longues ou courtes ? etc.

      Claire

  26. Incertitude le 12 septembre 2014 à 20 h 35 min

    Au secours. Mère aimante, seule, deux charmants enfants IP, fatiguée. Le premier a eu son bac à 16 ans et s’est perdu en médecine. Cette année, ne s’inscrit nulle part. Intéressé maintenant par rien. Doué maintenant pour rien. A fait le point avec psy et conseiller d’études qui ont dit qu’il serait bien dans un métier de chercheur. Délais d’inscription quasi dépassés. Ma patience aussi. Ma compréhension idem. L’autre suit le même chemin sauf que j’ai compris qu’il fallait moins le protéger et l’oblige à faire des efforts, mais c’est une guerre. Ce sont les enfants les plus merveilleux du monde, mais le monde, la vie semblent s’arrêter. Et puis marre pour moi : je fatigue. Je me suis faite ouate et je me sens aussi fatiguée que responsable du suicide intellectuel du premier, alors que le deuxième grandit…

    • CD le 12 septembre 2014 à 20 h 44 min

      Quel âge a l’aîné ? Parce que s’il a moins de 18 ou 20 ans, ce n’est pas une année de plus ou de moins qui va changer quelque chose. Si votre enfant n’avait pas été hpi, vous l’auriez soutenu financièrement jusqu’à ces 20 ou 25 ans si vous aviez les moyens de le soutenir pour ses études. Que change une année sabbatique après avoir travaillé autant ? (Sauf s’il était boursier et que vous peinez à le nourrir, ou qu’il souhaite dilapider toutes vos réserves). Fait-on réellement un suicide intellectuel parce qu’on fait une pause pour réfléchir ? Ou parce qu’on a raté le délai d’inscription ?

      Bon courage.
      Claire (hpi qui a aimé prendre son temps et a “réussi” quand même).

    • Olivier le 13 septembre 2014 à 10 h 53 min

      Si votre aîné a tout de même encore un peu envie de travailler, peut-être pourrait-il suivre une formation supérieure à domicile via le CNED pour ne pas perdre une année entière et surtout, rester dans le bain des études ? Notre fils (bac à 16 ans également) prépare sa licence de maths à domicile de cette manière.

      Sinon, pourquoi ne pas envisager une année de pause dans les étude pour se consacrer à d’autres activités telles que la musique, l’informatique en autodidacte ou n’importe quoi d’autre qui pourrait l’intéresser ?

      Bon courage.

  27. fidipat le 19 octobre 2014 à 22 h 39 min

    Je suis maman d’un enfant EIP. J’ai lu des livres, je me suis rendue à des conférences, je suis adhérentes de plusieurs association pour EIP et je dois dire que votre article est le meilleur résumé que je n’ai jamais lu jusqu’ici !
    Je vous remercie et j’espère que nombre de parents vous liront !!

  28. Sylvie Raspail (sylvieraspail) | Pearltrees le 15 novembre 2014 à 10 h 47 min

    […] Les méthodes éducatives pour enfants précoces | Enfants précoces info. Nous le savons d’expérience, avoir un enfant intellectuellement précoce pose rarement des problèmes avant l’entrée de celui-ci dans la vie scolaire. […]

  29. Marie-Christine le 6 décembre 2014 à 8 h 59 min

    Bonjour, nous sommes parents de 5 enfants âgés de 22 à 9 ans, ils ont tous une intelligence prédominante, le dernier Enzo est EIP, nous avons découvert sa précocité en fin de CE1 suite à un diagnostic effectué par une psychologue, bien que nous nous en doutions avant. Tant que notre fils était en âge de rester à la maison, tout aller bien, idem avec la nounou et les petits qu’elle gardait en même temps. Dès l’entrée en maternelle, quelques problèmes sont survenus : difficultés d’intégration auprès des autres enfants de son âge, travail trop rapide, ennuie en classe… à l’entrée en primaire ces problèmes se sont intensifiés, dès le CP il a malheureusement était pris pour la « brebis galeuse » des enseignants, ceux-ci l’ont mis à l’écart des autres élèves en classe, le rendant responsable de tous les problèmes qu’il pouvait rencontrer : insultes de camarades, coups dans le ventre, moqueries, non intégration…. Tout venait de lui. Aucune discussion n’était possible avec les enseignants ou le personnel du CLAE. Une souffrance scolaire s’est installée avec une amplification liée à phobie de l’école : « Vais- je passer une bonne journée ? Est-ce que les copains vont bien vouloir jouer avec moi sans me trouver bizarre ? La maitresse va être gentille et ne pas me crier dessus ? Vais-je encore faire des tours de cours parce que je donne la bonne réponse sans lever le doigt ou parce que je dis quand je le remarque que la maitresse dit une erreur ? … » Nous pensions que la détection de notre fils aurait était bénéfique dans sa scolarité, mais au contraire cela est devenu invivable. Nous avons été contraint de le déscolariser l’an dernier, nous avons tenu au courant l’Inspection Académique de ces faits et de cette souffrance qui nous amené à le déscolariser mais là encore il est resté un grand silence, L’Inspecteur n’a pas daigné répondre à notre courrier, même quand il est passé vérifier l’instruction de notre fils puisqu’il est fait les cours à la maison, il n’a préféré ne pas entrer dans les détails, nous soulignant qu’il devait épuiser les enseignants ! Aujourd’hui nous l’avons inscrit dans une Ecole à distance, d’où il reçoit des modules présentant toutes les matières nécessaires à son instruction. Il a une institutrice à distance qu’il peut contacter si besoin est. Sa déscolarisation et surtout son diagnostic en tant qu’Enfant Intellectuellement Précoce lui est profitable, il revit, retrouve sérénité … J’ai avec deux de mes enfants crée une Association dont le but est de soutenir les Enfants Intellectuellement Précoces en Souffrance Scolaire et d’aider leur famille dans les démarches administratives, également se retrouver entre parents afin de discuter ensembles de nos enfants « différents » de par leur intelligence, les parents peuvent ainsi parler de ce que les autres ne comprennent pas. Merci pour votre Site.

    • Françoise le 12 décembre 2014 à 16 h 08 min

      Bonjour,

      Merci à vous aussi, en multipliant les actions nous finirons bien par y arriver !

  30. MarieH le 7 décembre 2014 à 12 h 27 min

    Bonjour Marie-Christine,
    quel est votre site ?
    Je suis maman de deux garçons, 12 et 5 ans. Le grand a été testé avéré précoce, et l’on m’a conseillé de tester le second qui vit un désamour triste avec l’école.
    je viens moi-même d’être testée précoce, j’en avais très peur mais je savais que pour mon grand c’était important de savoir qu’il n’était pas l’extra-terrestre de la famille.
    J’ai rencontré la prof principale du grand car il est hyper anxieux, somatise trop souvent… Et pourtant a de bons résultats tout de même, mais loin de ce qu’il estime bien.. Pour autant, il ne travaille pas plus.. Petit cercle vicieux..
    Elle est très ouverte et je lui ai appris qu’il existait un référent EIP dans les académies. Je l’a eu au bout du fil et il a confirmé que le principal du collège devait le solliciter pour qu’il intervienne.
    Je dois donc en parler lundi avec le principal…
    je croise les doigts, car il semble que mon fils soit le seul élève reconnu précoce en difficulté visible, exprimée..
    (je pense qu’il y en a d’autres, mais qui n’ont pas été reconnus.. et d’autres précoces qui doivent vivre plus sereinement leur scolarité..)

    Votre site internet m’intéresse beaucoup.
    Merci par avance, Marie

    • Marie-Christine le 12 décembre 2014 à 19 h 12 min

      Bonsoir Françoise,
      C’est certain, nos efforts pour la reconnaissance des Enfants Intellectuellement Précoces, notamment sur le plan scolaire, qui peine encore à prendre leurs difficultés au sérieux aboutiront grâce à l’intérêt de nombreuses personnes qui comme nous, comprennent ces enfants atypiques, dans ce monde ou tout doit être carré ! 🙂
      Cordialement.
      Bonne soirée à toutes et tous !

  31. a.e.i.p.e.s.s.32 le 7 décembre 2014 à 20 h 12 min

    Bonsoir Marie H,

    Le site de mon Association s’intitule A.E.I.P.E.S.S.32, dont l’adresse URL est : http://enfants-precoces-32.e-monsite.com

    Notre Association a pour but de soutenir les enfants intellectuellement précoces en souffrance scolaire et d’aider les familles dans les démarches administratives.

    Je comprends tout à fait votre soulagement, la détection de mon fils lui a permis de comprendre qu’il n’était pas en fait un Extra-Terrestre, que s’il était différent cela venait de son intelligence différente de celle des autres. Ensuite le regard des autres lui a été plus facilement explicable, ce qui n’est pas facile à 9 ans.
    La somatisation de votre fils est tout à fait compréhensible, il sent et surtout voit bien cette différence qu’on lui fait remarquer, autant de part ses camarades que par les adultes, l’école dite “normale” n’est pas adaptée à nos enfants, ce qui est vraiment désolant. Mon fils à été dans la même situation, aujourd’hui il est instruit à la maison. De toute façon, nous n’avions pas d’autre choix, puisque les “oreilles” de l’école sont restées closes.
    J’espère que votre rencontre avec le Principal du Collège et le Référent de L’Inspection de L’Académie se passera au mieux, pour votre enfant et pour vous. Heureusement toutes les structures et personnels scolaires ne sont pas désintéressés du bien être de nos petits zèbres !

    Il y a en effet beaucoup d’autres enfants non diagnostiqués et en souffrance scolaire, car ils ne sont pas reconnus, et qu’ils ne comprennent ni ce qu’ils sont ni leur façon de réfléchir et de penser qui est bien au dessus de leur âge.
    C’est pour cela que faire détecter son enfant très tôt au moindre signe de précocité peut s’avérer bénéfique pour son bien être.

    Très Cordialement !
    Marie-Christine G

  32. helene le 4 janvier 2017 à 20 h 36 min

    ma fille melissa a saute 2 classe est maintenant elle et collége ses professeurs m’ont proposez un rendez- vous pour quelle saute une 3eme classe et j’ai besoin de vos commentaires parceque je ne c’est pas elle ma fille aussi!!!

  33. Maëlie le 17 décembre 2021 à 18 h 09 min

    Bonjour, cette année j’ai sauté une classe, je suis passée de la cinquième à la troisième. Moi qui avait avait des difficultés socialement avec les enfants de mon âge, je me suis complètement épanouie en troisième. Malheureusement, je me rend compte que je m’ennuie toujours en troisième, le cours ne va pas assez vite, je veux sans cesse en apprendre plus. Je n’en ai pas parlé avec mes parents car je sais que d’après eux mon organisation ne suit pas assez. C’est donc très compliqué et j’hésite sur la marche à suivre.
    Pouvez-vous me conseiller ?
    Merci d’avance pour votre aide !

    • Françoise le 22 décembre 2021 à 18 h 02 min

      Bonjour Maelie,

      Votre saut de classe est il consécutif au constat du haut potentiel , annoncé ou non à l’établissement scolaire ?
      Dans tous les cas, socialement c’est une bonne chose, et scolairement c’est une autre paire de manches :
      – en effet malgré le saut le rythme des apprentissages auquel vous êtes soumise est le’rythme “normal”, donc partant du fait que vous avez compris une leçon, la façon d’apprendre peut vous sembler ennuyante: de ce point de vue il faudrait d’une part vous assurer que les bases sont comprises et acquises, et si tel est la cas, vos professeurs peuvent vous donner des activités complémentaires, d’approfondissement, de recherche…. c’est sur ce point precis qu’il est important que vos professeurs soient informés vos besoins pour pouvoir s’y adapter, et éventuellement travailler avec vous sur la méthode si besoin, pour être sûrs que vous ne passiez pas à côté (gros risque chez les élèves hp). Tous ces éléments nécessitent une discussion avec l’equipe éducative et peuvent être formalisés ou non dans un plan d’accompagnement. La difficulté est de croire que le seul saut de classe résoud tout.
      – il vous sera utile d’accepter une part “fatale” mais supportable d’ennui. Je ne pense pas que l’école soit à même de répondre à toutes vos interrogations. Vous pourriez, au fur et à mesure qu’elles apparaissent, les noter pour compléter le sujet par ailleurs ( ne pas rester sur votre faim et approfondir de toutes les façons possibles) et pourquoi pas proposer à vos professeurs des exposés.
      En gros il ne faut pas hésiter à aller plus loin de votre côté , ne pas vous limiter au programme scolaire pour satisfaire votre curiosité, et obtenir de vos professeurs des pistes d’approfondissement pour vous permettre d’acquérir de bonnes bases et méthodes de travail tout en restant en mode d’apprentissage réel la plupart de temps.

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